vendredi 22 janvier 2021

Top 15 des plus grandes villes maritimes de la Méditerranée avec leurs blasons

 👉 Voici un nouveau volet à cette série consacrée à la découverte de l’héraldique civique, à travers divers pays du Monde. Le principe du "Top xx" très répandu dans les médias et sur Internet, pour recenser ce qui est le plus remarquable dans un domaine particulier est ici adapté à cette thématique. 

  Cette fois le concept ordinairement consacré à un seul pays, est élargi à une zone géographique couvrant plusieurs états et même à cheval sur plusieurs continents. Il nous permettra ainsi de découvrir des blasons ou des emblèmes municipaux de tous types, parfois dans des pays qui ne sont pas spécialement réputés pour leur héraldique nationale, et qui donc, n'auraient pas pu faire l'objet de ce type de sujet en tant que pays.

  J'ai choisi, pour ce sujet, non pas un pays particulier, mais une Mer, une des plus célèbres de l'histoire du monde, considérée comme le berceau de nombreuses civilisations, qu'elles soient européennes, nord-africaines ou proche-orientales : la Mer Méditerranée.

 

drapeau de la ville d'Alexandrie (Égypte)
Les noms des villes (agglomérations) citées dans ce sujet sont entourées de blanc - carte © août 2005 Idarvol

 Voici les 15 plus grandes agglomérations établies sur le littoral de la Mer Méditerranée. Ce sont donc aussi en règle générale, de grands ports de commerce, les plus importants de leur pays respectifs. Les dates de recensement ou d'estimation de la population sont indiqués en petits caractères à la fin du descriptif :



1  -  ALGER   /   الجزائر العاصمة  ~  Al-Jazāʾir El ʿĀṣima

Capitale de l'Algérie et chef-lieu de la wilaya d'Alger (ولاية الجزائر ) - agglomération : 7 796 923 habitants (ville seule: 3 154 790 hab.) chiffres 2015.

 

Cette ville a fait l'objet d'un article plus détaillé dans la série des capitales → ICI



2  -  ALEXANDRIE  /   الإسكندرية   ~  Al-ʾiskandariyya

-  nom antique de fondation grecque : Ἀλεξάνδρεια / Alexándreia , ancienne capitale de l'Égypte antique.
Deuxième ville d'Égypte et capitale du gouvernorat d'Alexandrie (محافظةالإسكندرية) - agglomération : 5 278 745 habitants -
chiffres 2018.





3  -  BARCELONE  /  Barcelona

Deuxième aire urbaine d'Espagne (après Madrid), capitale de la Communauté autonome de Catalogne (Comunidad autónoma de Cataluña) - agglomération: 5 407 264 habitants (ville seule : 1 664 182 hab.) chiffres 2017.



Cette ville a déjà été citée et décrite dans un article concernant le Tour d'Espagne cycliste  → ICI



4  -  NAPLES   /  Napoli

Deuxième aire urbaine d'Italie (après Milan), chef-lieu de la Région de Campanie (Regione Campania) - agglomération: 4 434 136  habitants (ville seule : 954 244 hab.) chiffres 2014.

 


 


5  -  IZMIR   /  İzmir

- ancien nom d'origine antique : Smyrne
Troisième aire urbaine de Turquie (après Istanbul et Ankara), chef-lieu de la province d'Izmir (İzmir ili) - agglomération: 4 279 677  habitants (ville seule : 2 956 772 hab.) chiffres 2019.

 




6  -  TEL AVIV-JAFFA   /   תל אביב-יפו  ~ Tel Aviv-Yafo

- fusion en 1950 de la ville d'origine antique de Jaffa avec la ville moderne (XXe siècle) de Tel-Aviv
Plus grande aire urbaine d'Israel, chef-lieu du district de Tel Aviv-Jaffa (מחוז תל אביב) - agglomération: 3 954 570  habitants (ville seule : 1 452 400 hab.) chiffres 2018.

 


Cette ville a déjà été citée et décrite dans un article concernant le Tour d'Italie cycliste  → ICI



7  -  ATHÈNES   /   Αθήνα  ~  Athína

Capitale de la Grèce, et de la périphérie de l'Attique (Περιφέρεια Αττικής) - agglomération: 3 742 235  habitants (ville seule : 664 046 hab.) chiffres 2019.

 


Cette ville a fait l'objet d'un article plus détaillé dans la série des capitales → ICI



8  -  TRIPOLI   /  طرابلس  ~  Trābles

Capitale de la Libye, de la région de Tripolitaine et chef-lieu du district de Tripoli (بلدية طرابلس) - agglomération: 3 072 000 habitants (ville seule :1 682 000 hab.) chiffres 2019.

 



9  -  TUNIS  /  تونس  ~ Tūnis

Capitale de la Tunisie, et chef-lieu du gouvernorat de Tunis (ولاية تونس ) - agglomération: 2 751 341 habitants (ville seule: 638 845 hab.) chiffres 2016.





10  -  VALENCE  /  Valencia

Troisième aire urbaine d'Espagne, capitale de la Communauté autonome de Valence (Comunidad Valenciana) - agglomération: 2 513 965 habitants (ville seule : 794 288 hab.) chiffres 2017.

 

Cette ville a déjà été citée et décrite dans un article concernant le Tour d'Espagne cycliste  → ICI



11  -  ANTALYA 

Sixième aire urbaine de Turquie, chef-lieu de la province d'Antalya (Antalya ili) - agglomération : 2 511 700 habitants  chiffres 2019.





12  -  BEYROUTH  /   بيروت   ~  Bayrū

- ancien nom de fondation antique : Béryte (phéniciens),
Capitale du Liban, et du gouvernorat de Beyrouth (محافظة بيروت) - agglomération: 2 916 776 (ville seule: 363 033 hab.)  chiffres 2017.

 


Cette ville a fait l'objet d'un article plus détaillé dans la série des capitales → ICI



13  -  GAZA  /   غزة   ~  Ġazzah

Plus grande aire urbaine de la Palestine, dans le territoire appelé " Bande de Gaza " (قطاع غزة) - agglomération: 1 943 398  (ville seule: 590 481 hab.)  chiffres 2017.

 



14  -  MARSEILLE

-  noms antiques de fondation : Μασσαλία / Massalía (grecs), Massilia (latin) 
Troisième aire urbaine de France (après Paris et Lyon), chef-lieu de la Région de Provence-Alpes-Côte-d'Azur et du département des Bouches-du-Rhône  - agglomération: 1 863 762   habitants (ville seule : 868 277 hab.) chiffres 2018.

 


Cette ville a fait l'objet d'un article plus détaillé dans la série sur l'Armorial de La Planche → ICI



15  -  ORAN   /   وهران   ~  Wahrān

- ancien nom d'origine berbère: Wahran
Deuxième aire urbaine d'Algérie (après Alger), et chef-lieu de la wilaya d'Oran ( ولاية وهران ) - agglomération: 1 343 899 habitants (ville seule : 852 576 hab.) chiffres 2015.




  Ce tour du littoral de la Méditerranée nous aura permis de visiter un grand nombre de pays (11) bordés par cette mer presque fermée. Beaucoup parmi les emblèmes municipaux font naturellement référence à cette position privilégiée : avec des bateaux plutôt anciens montrant une longue tradition maritime : villes n°1, 2, 8, 12 et 15; des phares dont celui, antique, d'Alexandrie (n°2) est à l'origine de l'étymologie (Pharos) du mot, mais aussi celui, plus récent, de la ville n° 6; et enfin juste par la couleur bleue pour les villes n°1, 6, 9 et 11.
 D'autres villes ont choisi un ou plusieurs de leurs monuments emblématiques : la Tour de l'Horloge d'Izmir (n°5), mosquées Zitouna et Mohamed Bey, porte Bab El Bhar à Tunis (n°9).

Au chapitre des références historiques ou légendaires: il faut mentionner: la déesse Isis, protectrice des marins (ville n°2), Athéna qui a donné son nom à la ville n°7, la chauve-souris aragonaise de la ville n°10 (voir → ICI), le navire phénicien, emblème de la fondation de la ville n°12, le phénix symbolisant la renaissance, après les multiples destructions survenues au cours sa très longue histoire pour la ville n°13, ou le lion, armes parlantes (Wahran) représentant la ville n°15.

 

 📖 source infos, chiffres :
- www.populationdata.net
- fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_agglomérations_de_la_Méditerranée_les_plus_peuplées
- www.alexandria.gov.eg/Alex/english/tourism.html
- thisweekinpalestine.com/wp-content/uploads/2014/07/Gaza's-Phoenix-Real-or-Legend.pdf
- apc-oran.dz/un-riche-passe-historique/presentation-oran-3-2-3/
- www.oran-memoire.fr/lions.html

images blasons :
- passer votre souris sur les images pour lire les url des sites sur lesquels elles ont été empruntées.

 

 

 
Si vous désirez en savoir plus sur les pays mentionnés dans ce sujet et leurs emblèmes, c'est → ICI

A bientôt, pour un nouveau pays ...  → ICI


Et pour revoir le pays précédent ...  → ICI




          Herald Dick





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samedi 9 janvier 2021

l'Armorial de La Planche - 1669 - Gouvernement de Provence - Sénéchaussées de Draguignan et de Grasse.


 S   uite de la visite d'un des plus anciens manuscrits répertoriant des armoiries de villes et de villages de France, dessinées à la plume et peintes à l'aquarelle, antérieur de trois décennies à l'Armorial Général de France de Charles d'Hozier ! Voir la description initiale : →


  Nous poursuivons avec la découverte du "livre" (c'est l'appellation donnée à une section d'un manuscrit, qui est lui-même divisé en chapitres) consacré au Gouvernement de Provence. Après les premiers chapitres consacrés aux Sénéchaussées d'Aix, de Brignoles, de Marseille et celle de Toulon nous abordons deux nouvelles sénéchaussées : celle de Draguignan et celle de Grasse.  Les subdivisions administratives de l'Ancien régime ont été abrogées sous la Révolution, et ont servi de base pour former en 1790 les arrondissements actuels de Draguignan et de Grasse pour les départements du Var et des Alpes-Maritimes. Voici donc le troisième chapitre consacré aux deux entités réunies en un seul sujet.

      Revenir à l'épisode précédent →

Voici l'extrait d'une carte datant de la fin du XVIIIe s. , donc postérieure d'un siècle, mais sur laquelle j'ai reconstitué les limites administratives de notre région :
 Vous pouvez cliquer sur toutes les images pour les agrandir
 

 






  Les fragments de manuscrits proviennent à nouveau du Volume II. Pour enrichir l'étude, j'ai mis en bonus l'extrait équivalent dans l'Armorial Général de France* (1696-1711), établi par Charles-René d'Hozier, et comme auparavant, j'ai placé le blason actuel en-dessous, pour comparer les différences ou au contraire la constance des figures dans le temps.

(*)  Armorial Général de France  -  volume XXIX  -  Provence 1ère partie  
       Armorial Général de France  -  volume XXX  -  Provence  2e partie  (BNF Paris)
 
 
 

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Draguignan (Var)

 Les armes de Draguignan sont parlantes et rappellent, s'il faut en croire la tradition, la légende du Dragon (Dracaena) qui ravageait jadis les territoires d'Ampus et de Draguignan. Il périt de la main de Saint Hermentaire, premier évêque d'Antibes et patron de la ville. Cette tradition, semblable à celle de la Tarasque que terrassa Sainte Marthe, illustre en fait, selon quelques auteurs, un symbole de la destruction du paganisme par l'évangélisation.
 Le magnifique dessin du manuscrit de La Planche nous montre un dragon bipède, à queue de serpent, avec un corps d'or et des ailes d'argent. Ce genre de bête fantastique, apparentée aux dragons (qui ont eux en fait quatre pattes) est aussi appelée "vouivre" ou "guivre".
  Dans l’Armorial Général de France, alors que la moindre petite paroisse de Provence figure avec ses armoiries propres en tant que Communauté d'habitants, la ville de Draguignan n'a pas fait enregistrer les siennes, pourtant bien connues : très étrange ! Celles que nous voyons ici correspondent au corps des Magistrats, sans doute les échevins de la ville, et de plus elles ont été créées de façon arbitraire par Charles d'Hozier, comme beaucoup d'autres.

 

 


plusieurs variantes récentes des armoiries de Grasse (Alpes - Maritimes)

 Grasse connut au XVe siècle, un bel essor dû au développement de la tannerie, bien avant de devenir la capitale de la parfumerie. Ceci expliquerait en partie l'origine des armes de la ville car l'agneau pascal est traditionnellement l'emblème de la corporation des drapiers. Ceci dit, les armoiries de Grasse ont connu une quantité considérable de variations au cours de son histoire, tels que nous en voyons quelques exemples ci-dessus. Agneau, tête droite, ou en arrière, terrasse ou pas terrasse, besants ou pas de besants, besants chargent l'auréole de l'agneau, ou le champ de l'écu, croix tenue par la patte dextre ou la senestre, etc... (voir ce site qui répertorie quelques images d'époques différentes ainsi que de nombreux blasonnements → ICI ). La municipalité elle-même ne semble pas avoir tranché sur un modèle définitif en conseil municipal et a maintenant adopté un logo.



Fréjus (Var)

  Fréjus, à l'instar des principales villes du littoral provençal (Marseille, Toulon, Antibes), porte dans son blason une croix, comme pièce principale. D'aucuns prétendent qu'elle est la marque des villes portuaires d'où les seigneurs embarquaient pour les Croisades. D'autres rappellent que ces quatre villes sont ou furent (Antibes, jusqu'au XIIIe s.) aussi des sièges d'évêchés.
  Comme on peut le vérifier sur le premier manuscrit, cette croix était initialement "de gueules sur champ d'argent". Il semble que c'est d'Hozier qui a validé la proposition d'inverser les émaux, et c'est cette version qui a désormais cours. Quant au chef d'azur aux trois fleurs de lis, marque des "bonnes villes du royaume de France", on s'interroge encore pour savoir exactement à quelle souverain la ville le doit.

 

 

Antibes
(Alpes - Maritimes)

  Même remarque que précédemment concernant l'origine de la croix d'argent sur fond d'azur. Au XVe siècle, Antibes est rattachée au royaume de France, avec tout le comté de Provence. Ceci explique la présence des quatre fleurs de lys d'or et du lambel de gueules qui proviennent du blason (moderne) de la Provence. Ce n'est que le 12 septembre 1817, quand le roi Louis XVIII, par lettres patentes, en même temps que la restauration de ses armoiries, lui accorde le rang de "bonne ville de France", que son blason est augmenté d'un chef d'azur semé de fleurs de lis d'or.


Vence
(Alpes - Maritimes)

  Encore une fois, le blason enregistré dans  l'Armorial général de France par la municipalité diffère par les émaux de celui qu'avait relevé Pierre de La Planche, quelques décennies plus tôt.



Saint - Paul -de- Vence
(Alpes - Maritimes)

   Même remarque que précédemment, avec la ville de Vence. De plus le blason de La Planche était magnifiquement "multicolore" et chargé d'une fleur de lis dans le canton dextre du chef.



Saint - Tropez (Var)


 En l'an 68, Torpes, intendant de Néron, refusant d'abjurer sa foi chrétienne, fut torturé, martyrisé et décapité à Pise et son corps jeté dans une barque sur l'Arno en compagnie d'un coq et d'un chien censés dépecer et se nourrir du défunt Torpes. Les courants ramenèrent la barque jusqu'au rivage d'Heraclea , cité antique romaine qui deviendra la future Saint-Tropez. Cette légende est d'ailleurs représentée par un blason alternatif que l'on rencontre souvent dans la ville : " D'azur à la barque de gueules portant saint Torpes allongé, un chien et un coq, surmonté d'un ange d'argent volant au-dessus et portant une couronne dans la main". source info : vexil.prov.free.fr/st%20tropez/canton_st_tropez.html et fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Tropez#Toponymie
   La ville de Saint-Tropez a fait enregistrer officiellement ses armoiries en 1697 par d'Hozier dans l'Armorial Général de France avec la graphie "St Torpez "et  avec ce blasonnement, qui est celui utilisé actuellement par la municipalité: "D'azur à saint Tropez vêtu en pèlerin d'or, sa tête nimbée du même, tenant de sa main dextre, une épée d'argent, la pointe en bas".
  Et pour finir, nous avons ce blason proposé par l'auteur de notre manuscrit, avec un "losangé d'argent et de gueules" qui se réfère manifestement aux armes de la maison de Grimaldi, princes de Monaco. Ce qui constitue une énigme, car les Grimaldi n'ont pas eu de fief sur ces terres, à aucun moment. Est-ce à cause de la proximité du village et du château de Grimaud dont on attribue à ses premiers seigneurs (à tort car il ne s'agit pas de la même famille) un lien avec les Grimaldi de Monaco (voir → ICI) ?



Pignans (Var)

  Nous avons ici la révélation de l'existence d'un ancien blason aux armes parlantes avec ces trois pins accompagnant l'initiale P de Pignans. D'autres armes parlantes, mais cette fois avec des pommes de pins (appelées pignes dans tout le sud de la France) ont été enregistrées dans dans l'Armorial Général de France


Lorgues (Var)

  Comme précédemment, le manuscrit de La Planche nous propose un blason tout à fait différent, mais qui n'a pas été retenu et remplacé par celui soumis par la ville à l'enregistrement officiel de l'Armorial Général de France, tel que nous le connaissons aujourd'hui, avec toutefois quelques divergences sur la race du chien ! Un blason qui a même été confirmé officiellement avec lettres patentes signées de Louis XVIII le 18 avril 1817 ( voir → ICI), lorsque la municipalité a demandé la restauration des ses anciennes armes, après la Révolution et le 1er Empire.


[_)-(_]




D'autres lieux ou villes sont juste décrits par le texte, sans blason ni mention s'y rapportant :

  Grimaud, Cannes, Île de Sainte-Marguerite, île et abbaye de Saint-Honorat de Lérins (toutes rattachées à la commune de Cannes).
 
 # cependant, quelques années plus tard, certaines villes (en gras, ci-dessus) ont été enregistrées et blasonnées dans l'Armorial Général de France. Ces blasons sont toujours d'actualité, pour certains, à quelques petits détails près.

 

Grimaud (Var)

Cannes
(Alpes - Maritimes)


Abbaye de Lérins
(Alpes - Maritimes)


  # enfin, pour aller plus loin avec l'Armorial Général de France, on peut encore rajouter ces dernières localités qui dépendaient à priori de ces deux sénéchaussées, devenues aujourd'hui des communes importantes, et qui n'ont pas été mentionnées dans le manuscrit de La Planche :
Fayence, Mandelieu (-la-Napoule), Mougins,  Vallauris, Biot, Villeneuve (-Loubet), Cagnes (-sur-Mer), Saint-Laurent (-du-Var), Saint-Raphael, Cogolin, Vidauban, Roquebrune (-sur-Argens).

et leurs blasons respectifs sont, à quelques détails ou brisures près, toujours d'actualité :
 
Fayence (Var)

Mandelieu - La Napoule
(Alpes - Maritimes)

Mougins
(Alpes - Maritimes)

Vallauris
(Alpes - Maritimes)

Biot
(Alpes - Maritimes)

Villeneuve - Loubet
(Alpes - Maritimes)

Cagnes -sur- Mer
(Alpes - Maritimes)

Saint - Laurent -du- Var
(Alpes - Maritimes)

Saint - Raphaël (Var)

Cogolin (Var)

Vidauban (Var)

Roquebrune -sur- Argens
(Var)


   Un très grand nombre d'autres bourgades de la région, nommées simplement "communauté du lieu de..." (Com. du lieu de...), dans les registres de l'Armorial Général de France, ont été identifiées et enregistrées avec des armoiries souvent authentiques, car transmises par les représentants légaux de ces villages, mais quelquefois attribuées d'office par défaut. Il serait fastidieux de les lister toutes ici, d'autant que certaines localités ont été absorbées par les nouvelles communes constituées après la Révolution. Toutefois vous pouvez vous amuser à les rechercher dans les ouvrages numérisés chez Gallica, dont je donne les liens ci-dessous, et accessoirement aussi dans les très intéressantes fiches listées département par département sur le site : armorial de france.fr


A bientôt pour une nouvelle série ... → ICI


Crédits :

les blasons "modernes" sont empruntés  à : armorialdefrance.fr/

les extraits des manuscrits proviennent de :
- Bibliothèque et Archives du Musée du Château de Chantilly :
   . www.bibliotheque-conde.fr/ressources-en-ligne/
- Bibliothèque nationale de France à Paris : 
   . gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111476m/f2.item
   . gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1114770/f2.item

 💶 Appel au mécénat ou aux généreux donateurs :
 Au cours d'échanges d'informations avec les responsables de la Bibliothèque du Musée Condé, au sujet du manuscrit, il m'a été rapporté que l'ouvrage de Pierre de La Planche n'est actuellement plus exposé ni mis à disposition des visiteurs. En effet, les deux volumes du manuscrit sont en mauvais état : "la couverture", ce que l'on nomme dans le métier: les plats de reliure, sont soit partiellement,soit totalement détachés du manuscrit, ce qui nuit à sa conservation. La reliure étant en effet là pour maintenir et protéger le manuscrit.
  Si des personnes ou des entreprises sont intéressées, en mode mécénat, pour participer à la prise en charge de la restauration de ces précieux ouvrages, qu'elles prennent contact pour les modalités, avec les bibliothécaires à cette adresse mail  : bibliotheque@domainedechantilly.com
ou sinon m'écrire à : heraldexpo@orange.fr et je transmettrai à ma correspondante privilégiée.

 

             Herald Dick  
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