Après les trois premiers jours en Belgique wallonne, qui nous ont permis de découvrir des paysages très variés et vallonnés. En effet, ces régions n'ont rien de commun avec le "plat pays" chanté par Jacques Brel, qui parlait en fait de la Flandre. Et vous allez voir que les derniers kilomètres avant Boulogne ne sont pas un billard non plus ...
3e étape - Mardi 3 Juillet 2012 : Orchies - Boulogne-sur-Mer
Ville d' Orchies (Nord) |
Ville de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) |
Orchies : D'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules, accompagné d'une croisette pattée du même en chef à dextre, le tout entouré d'une chaîne de gueules placée en orle.
(blason enregistré comme tel dans l'Armorial Général de France de Charles-René d'Hozier à partir de 1696)
Décorée des Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945 (non représentées) .
Décorée des Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945 (non représentées) .
Boulogne-sur-Mer : D'or à l'écusson de gueules chargé d'un cygne d'argent, accompagné de trois tourteaux de gueules.( le cygne figure sur les sceaux de la ville depuis au moins 1286, l'écu d'or à trois tourteaux de gueules est celui des Comtes de Boulogne)
Décorée des Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945 et de la Légion d'Honneur .(non représentées)
4e étape - Mercredi 4 Juillet 2012 : Abbeville - Rouen
Ville d' Abbeville (Somme) |
Abbeville : D'azur à trois bandes d'or à la bordure de gueules ; sommé d’un chef d'azur semé de fleurs de lis d'or brochant sur le tout.
(daté de la fin du XIVe siècle, ancienne capitale du Comté de Ponthieu dont elle reprend les armes {d'or à trois bandes d'azur}, mais avec les couleurs inversées - chef des Bonnes Villes de France )
Décorée des Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.
Ville de Rouen (Seine-Maritime) |
Rouen : De gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, au nimbe crucifère d'or, portant une croix d'or soutenant un guidon d'argent chargé d'une croisette d'or ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.
5e étape - Jeudi 5 Juillet 2012 : Rouen - Saint-Quentin
Ville de Saint-Quentin (Aisne) |
Saint-Quentin : D'azur au buste du martyr Saint Quentin auréolé, les épaules transpercées par deux clous, le tout d'argent, accompagné de trois fleurs de lis d'or.
Devise , se traduit par : "pour Dieu, le Roi et la Patrie"
Devise , se traduit par : "pour Dieu, le Roi et la Patrie"
Seule ville de France dont les armes arborent la Croix des Mayeurs (à gauche; ruban rouge), une rare décoration accordée par le Roi Louis XV (1752) pour récompenser (200 ans après les faits !) sa résistance et sa fidélité, pendant le siège des espagnols de 1557. Autres décorations : Croix de Guerre 1914-1918 et la Légion d'Honneur.
6e étape - Vendredi 6 Juillet 2012 : Épernay - Metz
Ville d' Épernay (Marne) |
Épernay : D'azur à tois roses d'argent.
Décorée des Croix de Guerre 1914-1918 et 1939-1945 (non représentée) et de la Croix de Guerre italienne 1914-1918.
"Le 29 mai 1921, le général italien Alberigo Albricci remet à la ville d'Épernay la Croix de Guerre 1914-1918 italienne. Albricci, qui sera ensuite un homme politique, dirigeait le 2e corps d'armée italien durant la Première Guerre Mondiale. Durant cette période, le front était situé plus au nord, aux alentours de Reims, et Épernay est un point de passage important des troupes et un centre hospitalier qui soigne les victimes de guerre, militaires et civiles. En juin 1918, les canons allemands installés à Sainte-Gemme, tirent sur la ville, et les raids aériens font eux aussi des dégâts considérables. On ne compte plus que 2 000 habitants à Épernay. Alberigo Albricci avait établi son état major à Hautvillers. C'est le 2e corps d'armée du général Albricci qui défendit la ville lors de la dernière offensive militaire allemande, en juillet 1918. Au prix de 4 000 morts et 4 000 prisonniers lors des violents combats de Bligny, le 2e corps d'armée italien empêcha l'armée allemande de prendre Épernay. Fait citoyen d'honneur de la Ville, il remit ensuite la Croix de Guerre à la capitale du champagne. Après la guerre, Albricci est nommé sénateur et Ministre de la Guerre du gouvernement Nitti en 1919, avec la tâche de démobiliser l'armée. Il décida la dissolution définitive des unités d'assaut de l'armée italienne, les arditi, qui se politisaient et dont les anciens membres deviendront les fondateurs du mouvement fasciste. Alberigo Albricci est décédé en 1936."
"Le 29 mai 1921, le général italien Alberigo Albricci remet à la ville d'Épernay la Croix de Guerre 1914-1918 italienne. Albricci, qui sera ensuite un homme politique, dirigeait le 2e corps d'armée italien durant la Première Guerre Mondiale. Durant cette période, le front était situé plus au nord, aux alentours de Reims, et Épernay est un point de passage important des troupes et un centre hospitalier qui soigne les victimes de guerre, militaires et civiles. En juin 1918, les canons allemands installés à Sainte-Gemme, tirent sur la ville, et les raids aériens font eux aussi des dégâts considérables. On ne compte plus que 2 000 habitants à Épernay. Alberigo Albricci avait établi son état major à Hautvillers. C'est le 2e corps d'armée du général Albricci qui défendit la ville lors de la dernière offensive militaire allemande, en juillet 1918. Au prix de 4 000 morts et 4 000 prisonniers lors des violents combats de Bligny, le 2e corps d'armée italien empêcha l'armée allemande de prendre Épernay. Fait citoyen d'honneur de la Ville, il remit ensuite la Croix de Guerre à la capitale du champagne. Après la guerre, Albricci est nommé sénateur et Ministre de la Guerre du gouvernement Nitti en 1919, avec la tâche de démobiliser l'armée. Il décida la dissolution définitive des unités d'assaut de l'armée italienne, les arditi, qui se politisaient et dont les anciens membres deviendront les fondateurs du mouvement fasciste. Alberigo Albricci est décédé en 1936."
source : www.lhebdoduvendredi.com
Ville de Metz (Moselle) |
Metz : Parti d'argent et de sable.
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.
7e étape - Samedi 7 Juillet 2012 : Tomblaine - La Planche des Belles Filles
Tomblaine : D'argent à la bande d'azur, un bonnet phrygien de gueules brochant, traversé d'une bande du champ prolongeant celle de l'écu et chargée d'un tourteau d'azur ; deux filets ondés d'azur côtoyant la bande, brochant sur le tout .
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 (non représentée)
(la commune qui a adopté ce blason en 1969 a voulu lui conférer un look strictement républicain, en prenant le contre-pied des nombreuses armes d'origines seigneuriales ou celles montrant des saints patrons ou leur attributs)
Plancher-les-Mines : Tiercé en pairle : au 1er de gueules à la clé contournée d’or, au 2e d’argent à la feuille de nénuphar (ou une bouterolle versée) de sable surmontée de deux pics de mineur du même, passés en sautoir, au 3e d’argent au haut-fourneau de forge au naturel enflammé de gueules.
Ville de Tomblaine (Meurthe-et-Moselle) |
la Planche des Belles Filles |
Tomblaine : D'argent à la bande d'azur, un bonnet phrygien de gueules brochant, traversé d'une bande du champ prolongeant celle de l'écu et chargée d'un tourteau d'azur ; deux filets ondés d'azur côtoyant la bande, brochant sur le tout .
Commune de Plancher les Mines (Haute-Saône) |
(la commune qui a adopté ce blason en 1969 a voulu lui conférer un look strictement républicain, en prenant le contre-pied des nombreuses armes d'origines seigneuriales ou celles montrant des saints patrons ou leur attributs)
La Planche des Belles Filles : Cette station de sports d'hiver (alt. 1148 m.), la seule du département de Haute-Saône, est posée à l'extrême sud du massif des Vosges. Elle est située sur le territoire de la commune de Plancher - les - Mines. Elle n'a bien sûr pas d'armoiries propres, toutefois elle possède une sorte d'emblème populaire : une sculpture sur bois réalisée en rappel d'une légende. En 1636 des jeunes filles du village auraient préféré se jeter dans le vide du haut d'un rocher ou de se noyer dans un étang plutôt que d'être à la merci des envahisseurs suédois qui occupaient le pays.
Plancher-les-Mines : Tiercé en pairle : au 1er de gueules à la clé contournée d’or, au 2e d’argent à la feuille de nénuphar (ou une bouterolle versée) de sable surmontée de deux pics de mineur du même, passés en sautoir, au 3e d’argent au haut-fourneau de forge au naturel enflammé de gueules.
(Cette petite commune possédait des mines d'argent et autres métaux exploitées à partir du XVe siècle, qui a décidé l'implantation de forges et d'usines de transformation autour de la métallurgie jusque dans les années '60).
Nous allons maintenant quitter provisoirement les étapes "plates", même si la dernière arrivait dans les cols vosgiens, pour entamer la semaine prochaine les premières ascensions des pentes du Jura puis des Alpes → ICI
A bientôt.
Crédits :
armoiries d'Abbeville : armorial des rues de Paris → ICI
blason d'Orchies, de Plancher les Mines : www.labanquedublason2.com (dessins Jean-Paul Fernon )
les autres : sites divers , municipalités, communautés, etc...
Herald Dick
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