S uite de la visite d'un des plus anciens manuscrits répertoriant des armoiries de villes et de villages de France, dessinées à la plume et peintes à l'aquarelle, antérieur de trois décennies à l'Armorial Général de France de Charles d'Hozier ! Voir la description initiale : → ◙
Nous poursuivons avec la découverte du "livre" (c'est l'appellation donnée à une section d'un manuscrit, qui est lui-même divisé en chapitres) consacré au Gouvernement de Languedoc. Précédemment nous avons exploré par le biais de dix chapitres, les diverses sénéchaussées formant les États du Languedoc, entité rattachée directement au royaume de France depuis 1271, suite à la guerre contre les Albigeois (ou Cathares) au début du XIIIe siècle.
En 1607, le territoire de l'ancien comté féodal de Foix est rattaché lui aussi à la couronne de France, puisque le dernier héritier et titulaire du comté était le roi Henri IV lui-même. Administré désormais par une sénéchaussée, le petit territoire est alors rattaché au Gouvernement de Guyenne comme l'explique l'auteur sur sa fiche (ci-dessous), mais il préfère le rattacher à celui du Languedoc avec la qualification "d'addition", pour plus de commodité et peut-être aussi d'affinité avec les régions voisines.
Revenir à l'épisode précédent → ◙
Voici l'extrait d'une carte datant de la fin du XVIIIe s. , donc postérieure d'un siècle, mais sur laquelle j'ai reconstitué les limites administratives de notre région :
Les fragments de manuscrits proviennent cette fois du Volume II. Pour enrichir l'étude, j'ai mis en bonus l'extrait équivalent dans l'Armorial Général de France* (1696-1711), établi par Charles-René d'Hozier, et comme auparavant, j'ai placé le blason actuel en-dessous, pour comparer les différences ou au contraire la constance des figures dans le temps.
Le blason de la ville de Foix est celui des premiers comtes de Foix, dont la magnifique château du XIIe siècle était la résidence principale. C'est en 1002, par testament que Roger Ier, comte de Carcassonne lègue la forteresse à son fils cadet Bernard-Roger. Ce dernier est donc de fait le premier seigneur à porter le titre de comte de Foix vers 1012. Les Foix-Carcassonne se disaient issus d'une branche cadette des comtes de Barcelone, affirmation qui permet d'interpréter a posteriori leurs armes: "d'or à trois pals de gueules", comme une brisure, de celles de Raimond Bérenger : "d'or à quatre pals de gueules", ces armes qui deviendront par la suite celles du royaume d'Aragon, et plus tard celles de la Provence, de la Catalogne et du Roussillon. Mais aucune preuve historique ne permet aux historiens d'étayer cette hypothèse séduisante du lien attesté par le blason entre comtes de Foix et comtes de Barcelone.
Le blason de Pamiers représente les six quartiers de la ville et son origine remonte au moins au XVe siècle, quand elle était alors une ville et un évêché importants du comté de Foix:
« La cité d’Appamiers est divisée en six parties, où il y a six consuls, et on a appelé cela le « pam » d’où la ville a prins son nom ; et tous les six pams chacun a ses armoiries à part : celui du Mercadal a un lion et est le premier ;Villenave a des fleurs de lys ; la Place, trois barres ; Romengous, une aigle à deux testes ; les Trois Barris, un chasteau ; Lolmet, un ormeau ».
description extraite du manuscrit (chronique de la fin du XVe siècle) : Ms. coll. S. Germain, n° 968 - suppl.47 - Bibliothèque nationale. source texte : Histoire du comté de Foix par H. Castillon d'Aspet (1852)
Plus précisément :
- Le Mercadal (autour de la cathédrale), est représenté par le lion qui se trouvait dans les armes d'Arnaud de Villemur, évêque de Pamiers au XIVe siècle;
- Villeneuve (autour de la place de la République), qui, par sa fleur de lys, symbolise le paréage avec le roi Philippe le Bel en 1308;
- Les Trois Barris, représenté par la tour (du boulevard de la Libération jusqu’au marché au bois);
- Roumengous (du parc municipal jusqu’à l’école de Lestang). Ce quartier est représenté par l’aigle bicéphale, armes des religieux de Saint-Antoine du Viennois, qui fondèrent un hôpital dans le quartier;
- Le Camp (autour de l’église Notre-Dame du camp) est représenté par trois fasces, symbolisant les barrières des champs clos;
- Loumet (seul quartier à l’extérieur des canaux), représenté par un ormeau (« l’olmet » en occitan).
source texte : Wikipédia
• A noter au passage que d'Hozier a escamoté deux des 6 quartiers dans son Armorial Général de France!
Cette petite ville, actuellement la sixième la plus peuplée du département de l'Ariège mais la troisième du pays de Foix à l'époque du manuscrit, même si La Planche n'a pas mis la main sur son blason, comme le montre cet écu vide, se targue d'avoir eu plusieurs blasons durant son histoire.
• Le premier blason de Mazères : "d’azur, au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d’une nuée d’argent, et tenant une lance d’or" est attribué à la commune par une ordonnance du Roi de Navarre en 1578. Il a pour devise « La main armée pour te servir ». En 1771, il était peint sur le mur de la salle du conseil. Tous les actes officiels attestant de la délivrance de ce blason seront détruits pendant la révolution.
• Lorsque les catholiques reprennent le pouvoir à Mazères, en avril 1680, ils achètent le mois suivant « deux pièces de taffetas vert et blanc pour faire un nouveau drapeau » et c’est le blason vert au trois tours qu’ils font enregistrer, en 1697, sur l’Armorial Général de France.
Le sinople ou couleur verte, dernier des trois émaux après le bleu et le rouge, était utilisé dès le XIIIe siècle ; il représente la verdure de la campagne ou les ressources agricoles de Mazères. Les trois tours symbolisent les anciennes murailles de la ville, à trois portes, construites à la fin du XIIIe siècle et démolies sur ordre de Louis XIII, en 1629.
• Vers 1817 le Maire de Mazères demande à la chancellerie royale la restitution du premier blason, identifié, de la ville de Mazères. La chancellerie répondra d’abord au maire de Mazères, en 1817, que les anciennes armoiries de la ville étaient à trois tours d’or, et que tout changement entrainerait une taxe supplémentaire. Le conseil municipal répliqua que la main armée est le symbole ancien de la ville, attesté au XVIe siècle, mais qu’il ne peut en fournir les titres, brulés pendant la Révolution. Le garde des sceaux lui donnera satisfaction, et le blason à la main armée, "d’azur, au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d’une nuée d’argent et tenant une lance d’or" avec pour devise "La main armée pour te servir" redeviendra le blason officiel de la commune.
Cette décision sera confirmée par Louis XVIII, dans l’ordonnance royale du 10 avril 1819, restituant ainsi à la ville de Mazères « les armoiries dont elle était autrefois en possession », voir originaux sur le site des Archives de France → ICI .
• Depuis cette date il est le seul blason utilisé par la ville de Mazères et apparaît sur tous les documents officiels, sur un fond de couleur occitane (Sang et Or) avec en relief sur la partie haute le nom de la commune ( non représenté sur les armoiries redessinées à droite ci-dessus, car anti-héraldique !).
origine texte : www.ville-mazeres.fr/Les-Blasons
Le blason de cette ville aurait été créé le 11 mars 1701 par les commissaires généraux du lieu, donc postérieurement à notre premier manuscrit, ce qui explique l'écu vide, mais est contemporain de l'époque de notre Armorial Général de France, comme nous le voyons ci-dessus. Supprimé durant la Révolution, comme pour la ville précédente, lui aussi, sera restauré à la demande du conseil municipal par ordonnance royale datée du 16 octobre 1817 (voir originaux sur le site des Archives de France → ICI ).
• Pour en savoir plus sur l'historique des armoiries de la ville dans le comté de Foix, allez visiter ce très bon site : tarasconportedesmontagnes.over-blog.com/article-29816118.html
- sans blason ni mention s'y rapportant : Lordat, Bareilles, le Carla (-Bayle), Quérigut.
# cependant, quelques années plus tard, certaines villes (en gras, ci-dessus) ont été enregistrées et blasonnées dans l'Armorial Général de France. Ces blasons sont encore d'actualité, pour certains, à quelques détails près.
# et pour aller plus loin avec l'Armorial Général de France, on peut encore rajouter ces dernières localités qui dépendaient de cette sénéchaussée, devenues aujourd'hui des communes, et qui n'ont pas été mentionnées dans le manuscrit de La Planche :
- Varilhes, La Bastide-de-Sérou, Ferrières (-sur-Ariège), Saint-Ybars, Vicdessos, Les Bordes (-sur-Arize) et Siguer.
et leurs blasons respectifs sont presque pour toutes, toujours d'actualité.
A bientôt pour une nouvelle série ...→ ICI
Herald Dick
Nous poursuivons avec la découverte du "livre" (c'est l'appellation donnée à une section d'un manuscrit, qui est lui-même divisé en chapitres) consacré au Gouvernement de Languedoc. Précédemment nous avons exploré par le biais de dix chapitres, les diverses sénéchaussées formant les États du Languedoc, entité rattachée directement au royaume de France depuis 1271, suite à la guerre contre les Albigeois (ou Cathares) au début du XIIIe siècle.
En 1607, le territoire de l'ancien comté féodal de Foix est rattaché lui aussi à la couronne de France, puisque le dernier héritier et titulaire du comté était le roi Henri IV lui-même. Administré désormais par une sénéchaussée, le petit territoire est alors rattaché au Gouvernement de Guyenne comme l'explique l'auteur sur sa fiche (ci-dessous), mais il préfère le rattacher à celui du Languedoc avec la qualification "d'addition", pour plus de commodité et peut-être aussi d'affinité avec les régions voisines.
Revenir à l'épisode précédent → ◙
Voici l'extrait d'une carte datant de la fin du XVIIIe s. , donc postérieure d'un siècle, mais sur laquelle j'ai reconstitué les limites administratives de notre région :
Vous pouvez cliquer sur toutes les images pour les agrandir
Les fragments de manuscrits proviennent cette fois du Volume II. Pour enrichir l'étude, j'ai mis en bonus l'extrait équivalent dans l'Armorial Général de France* (1696-1711), établi par Charles-René d'Hozier, et comme auparavant, j'ai placé le blason actuel en-dessous, pour comparer les différences ou au contraire la constance des figures dans le temps.
(*) Armorial Général de France - volume XIV - Languedoc 1ère partie
Armorial Général de France - volume XV - Languedoc 2e partie (BNF Paris)Foix (Ariège) |
Le blason de la ville de Foix est celui des premiers comtes de Foix, dont la magnifique château du XIIe siècle était la résidence principale. C'est en 1002, par testament que Roger Ier, comte de Carcassonne lègue la forteresse à son fils cadet Bernard-Roger. Ce dernier est donc de fait le premier seigneur à porter le titre de comte de Foix vers 1012. Les Foix-Carcassonne se disaient issus d'une branche cadette des comtes de Barcelone, affirmation qui permet d'interpréter a posteriori leurs armes: "d'or à trois pals de gueules", comme une brisure, de celles de Raimond Bérenger : "d'or à quatre pals de gueules", ces armes qui deviendront par la suite celles du royaume d'Aragon, et plus tard celles de la Provence, de la Catalogne et du Roussillon. Mais aucune preuve historique ne permet aux historiens d'étayer cette hypothèse séduisante du lien attesté par le blason entre comtes de Foix et comtes de Barcelone.
Pamiers (Ariège) |
Le blason de Pamiers représente les six quartiers de la ville et son origine remonte au moins au XVe siècle, quand elle était alors une ville et un évêché importants du comté de Foix:
« La cité d’Appamiers est divisée en six parties, où il y a six consuls, et on a appelé cela le « pam » d’où la ville a prins son nom ; et tous les six pams chacun a ses armoiries à part : celui du Mercadal a un lion et est le premier ;Villenave a des fleurs de lys ; la Place, trois barres ; Romengous, une aigle à deux testes ; les Trois Barris, un chasteau ; Lolmet, un ormeau ».
description extraite du manuscrit (chronique de la fin du XVe siècle) : Ms. coll. S. Germain, n° 968 - suppl.47 - Bibliothèque nationale. source texte : Histoire du comté de Foix par H. Castillon d'Aspet (1852)
Plus précisément :
- Le Mercadal (autour de la cathédrale), est représenté par le lion qui se trouvait dans les armes d'Arnaud de Villemur, évêque de Pamiers au XIVe siècle;
- Villeneuve (autour de la place de la République), qui, par sa fleur de lys, symbolise le paréage avec le roi Philippe le Bel en 1308;
- Les Trois Barris, représenté par la tour (du boulevard de la Libération jusqu’au marché au bois);
- Roumengous (du parc municipal jusqu’à l’école de Lestang). Ce quartier est représenté par l’aigle bicéphale, armes des religieux de Saint-Antoine du Viennois, qui fondèrent un hôpital dans le quartier;
- Le Camp (autour de l’église Notre-Dame du camp) est représenté par trois fasces, symbolisant les barrières des champs clos;
- Loumet (seul quartier à l’extérieur des canaux), représenté par un ormeau (« l’olmet » en occitan).
source texte : Wikipédia
• A noter au passage que d'Hozier a escamoté deux des 6 quartiers dans son Armorial Général de France!
Mazères (Ariège) |
• Le premier blason de Mazères : "d’azur, au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d’une nuée d’argent, et tenant une lance d’or" est attribué à la commune par une ordonnance du Roi de Navarre en 1578. Il a pour devise « La main armée pour te servir ». En 1771, il était peint sur le mur de la salle du conseil. Tous les actes officiels attestant de la délivrance de ce blason seront détruits pendant la révolution.
• Lorsque les catholiques reprennent le pouvoir à Mazères, en avril 1680, ils achètent le mois suivant « deux pièces de taffetas vert et blanc pour faire un nouveau drapeau » et c’est le blason vert au trois tours qu’ils font enregistrer, en 1697, sur l’Armorial Général de France.
Le sinople ou couleur verte, dernier des trois émaux après le bleu et le rouge, était utilisé dès le XIIIe siècle ; il représente la verdure de la campagne ou les ressources agricoles de Mazères. Les trois tours symbolisent les anciennes murailles de la ville, à trois portes, construites à la fin du XIIIe siècle et démolies sur ordre de Louis XIII, en 1629.
• Vers 1817 le Maire de Mazères demande à la chancellerie royale la restitution du premier blason, identifié, de la ville de Mazères. La chancellerie répondra d’abord au maire de Mazères, en 1817, que les anciennes armoiries de la ville étaient à trois tours d’or, et que tout changement entrainerait une taxe supplémentaire. Le conseil municipal répliqua que la main armée est le symbole ancien de la ville, attesté au XVIe siècle, mais qu’il ne peut en fournir les titres, brulés pendant la Révolution. Le garde des sceaux lui donnera satisfaction, et le blason à la main armée, "d’azur, au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d’une nuée d’argent et tenant une lance d’or" avec pour devise "La main armée pour te servir" redeviendra le blason officiel de la commune.
Cette décision sera confirmée par Louis XVIII, dans l’ordonnance royale du 10 avril 1819, restituant ainsi à la ville de Mazères « les armoiries dont elle était autrefois en possession », voir originaux sur le site des Archives de France → ICI .
• Depuis cette date il est le seul blason utilisé par la ville de Mazères et apparaît sur tous les documents officiels, sur un fond de couleur occitane (Sang et Or) avec en relief sur la partie haute le nom de la commune ( non représenté sur les armoiries redessinées à droite ci-dessus, car anti-héraldique !).
origine texte : www.ville-mazeres.fr/Les-Blasons
Tarascon -sur- Ariège (Ariège) |
Le blason de cette ville aurait été créé le 11 mars 1701 par les commissaires généraux du lieu, donc postérieurement à notre premier manuscrit, ce qui explique l'écu vide, mais est contemporain de l'époque de notre Armorial Général de France, comme nous le voyons ci-dessus. Supprimé durant la Révolution, comme pour la ville précédente, lui aussi, sera restauré à la demande du conseil municipal par ordonnance royale datée du 16 octobre 1817 (voir originaux sur le site des Archives de France → ICI ).
• Pour en savoir plus sur l'historique des armoiries de la ville dans le comté de Foix, allez visiter ce très bon site : tarasconportedesmontagnes.over-blog.com/article-29816118.html
Saverdun (Ariège) |
[_)-(_]
D'autres lieux ou villes sont juste décrits par le texte :
- avec un contour de blason vide, et sans description comme les précédents, sauf Pamiers : Le Mas d'Azil, Lézat (-sur-Lèze), Ax (-les-Thermes).- sans blason ni mention s'y rapportant : Lordat, Bareilles, le Carla (-Bayle), Quérigut.
# cependant, quelques années plus tard, certaines villes (en gras, ci-dessus) ont été enregistrées et blasonnées dans l'Armorial Général de France. Ces blasons sont encore d'actualité, pour certains, à quelques détails près.
Le Mas -d'Azil (Ariège) |
Lézat -sur- Lèze (Ariège) |
Ax -les- Thermes (Ariège) |
Le Carla - Bayle (Ariège) |
# et pour aller plus loin avec l'Armorial Général de France, on peut encore rajouter ces dernières localités qui dépendaient de cette sénéchaussée, devenues aujourd'hui des communes, et qui n'ont pas été mentionnées dans le manuscrit de La Planche :
- Varilhes, La Bastide-de-Sérou, Ferrières (-sur-Ariège), Saint-Ybars, Vicdessos, Les Bordes (-sur-Arize) et Siguer.
et leurs blasons respectifs sont presque pour toutes, toujours d'actualité.
Varilhes (Ariège) |
La Bastide -de- Sérou (Ariège) |
Ferrières -sur- Ariège (Ariège) |
Saint - Ybars (Ariège) |
Vicdessos (Ariège) |
Les Bordes -sur- Arize (Ariège) |
Siguer (Ariège) |
A bientôt pour une nouvelle série ...→ ICI
Crédits :
les blasons "modernes" sont empruntés à : armorialdefrance.fr/
les extraits des manuscrits proviennent de :
- Bibliothèque et Archives du Musée du Château de Chantilly :
. www.bibliotheque-conde.fr/ressources-en-ligne/
- Bibliothèque nationale de France à Paris :
. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111467n
. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1114681
💶 Appel au mécénat ou aux généreux donateurs :
Au cours d'échanges d'informations avec les responsables de la Bibliothèque du Musée Condé, au sujet du manuscrit, il m'a été rapporté que l'ouvrage de Pierre de La Planche n'est actuellement plus exposé ni mis à disposition des visiteurs. En effet, les deux volumes du manuscrit sont en mauvais état : "la couverture", ce que l'on nomme dans le métier: les plats de reliure, sont soit partiellement,soit totalement détachés du manuscrit, ce qui nuit à sa conservation. La reliure étant en effet là pour maintenir et protéger le manuscrit.
Si des personnes ou des entreprises sont intéressées, en mode mécénat, pour participer à la prise en charge de la restauration de ces précieux ouvrages, qu'elles prennent contact pour les modalités, avec les bibliothécaires à cette adresse mail : bibliotheque@domainedechantilly.com
ou sinon m'écrire à : heraldexpo@orange.fr et je transmettrai à ma correspondante privilégiée.
les extraits des manuscrits proviennent de :
- Bibliothèque et Archives du Musée du Château de Chantilly :
. www.bibliotheque-conde.fr/ressources-en-ligne/
- Bibliothèque nationale de France à Paris :
. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111467n
. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1114681
💶 Appel au mécénat ou aux généreux donateurs :
Au cours d'échanges d'informations avec les responsables de la Bibliothèque du Musée Condé, au sujet du manuscrit, il m'a été rapporté que l'ouvrage de Pierre de La Planche n'est actuellement plus exposé ni mis à disposition des visiteurs. En effet, les deux volumes du manuscrit sont en mauvais état : "la couverture", ce que l'on nomme dans le métier: les plats de reliure, sont soit partiellement,soit totalement détachés du manuscrit, ce qui nuit à sa conservation. La reliure étant en effet là pour maintenir et protéger le manuscrit.
Si des personnes ou des entreprises sont intéressées, en mode mécénat, pour participer à la prise en charge de la restauration de ces précieux ouvrages, qu'elles prennent contact pour les modalités, avec les bibliothécaires à cette adresse mail : bibliotheque@domainedechantilly.com
ou sinon m'écrire à : heraldexpo@orange.fr et je transmettrai à ma correspondante privilégiée.
Herald Dick
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