un rare drapeau orné d'un lapin ! celui du monastère bouddhiste tibétain de Shechen au Népal hissé en 2010 pour célébrer le centenaire de Dilgo Khyentse Rinpoché (1910-1991) voir le vrai drapeau → ICI ou ICI - texte descriptif → ICI |
lièvre sur un drapeau municipal de la commune de Prosiměřice, en République tchèque, région de Moravie-du-Sud |
Comme chaque année, j'ai choisi d'illustrer cet évènement du nouvel an chinois, devenu très populaire, y compris dans de nombreux pays non asiatiques mais où les communautés originaires d'Asie orientale sont fortement implantées. Naturellement, le thème de ce blog étant l'héraldique, c'est surtout par les blasons du monde entier que le sujet sera développé... et quelques drapeaux comme on peut voir ci-contre.
timbres commémoratifs émis par la poste de la République Populaire de Chine en fin d'année 2022 pour célébrer l'année lunaire du Lapin |
Bloc commémoratif émis par la Poste française en 2023 |
🐰 Le lapin commun ou lapin de garenne (Oryctolagus cuniculus) est une espèce de mammifères lagomorphes de la famille des Léporidés. Les populations sauvages sont communes en Europe, mais en déclin, et l'espèce a été introduite en Australie en 1859 où elle est devenue invasive. Jusqu'au Moyen Âge, le lapin était souvent élevé en semi-liberté, dans de vastes espaces clos appelés des garennes, ce qui lui vaut son nom vernaculaire : "lapin de garenne". Sous sa forme domestiquée, l'espèce est commune un peu partout dans le monde, élevée dans des clapiers. Le lapin de garenne est l'espèce souche de tous les lapins domestiques, avec de nombreuses races et variétés obtenues par sélection, y compris des lapins nains.
dessin extrait d'une planche héraldique de Daniel de La Feuille dans son livre "Méthode nouvelle pour apprendre l'art du blason, ou la science des nobles..." (1695) |
Le nom de genre Oryctolagus trouve son origine dans le grec oruktês signifiant « fouisseur » et lagôs désignant un lièvre. Le mot cuniculus correspond lui au nom latin du lapin, dérivé de l’ibère et transcrit pour la première fois en « ko(n)niklos » par l’historien gréco-romain Polybe. En ancien français, l'animal s'appelait conil (du latin cuniculus ; qui a donné le castillan conejo, le portugais coelho, l'italien coniglio, l'anglais coney ou le néerlandais konijn). Le mot conil /conin ressemblant trop à celui de con (avec tous ses sens, propre aux jeux de mots obscènes...), il fut supplanté au XVe siècle par « lapin » (on trouve ce mot dans les Chroniques de Charlemagne, 1458), dont l'étymologie controversée est très vraisemblablement une interférence de laper (manger avec avidité) et de lapereau (petit lièvre), ce dernier provenant de lapriel (du latin : leporellus, lapereau).
comparaison des morphologies du lapin et du lièvre |
rare blason familial réunissant lièvre et lapins: famille De Bénac (Bigorre), extrait de la planche XIII du "Dictionnaire des figures héraldiques" Tome III par Th. de Renesse (1897) - Bruxelles |
🐇 Le lièvre (Lepus europaeus et 30 autres espèces à travers le monde), est aussi un petit mammifère de l’ordre des lagomorphes de la famille des Léporidés, au corps élancé et aux pattes arrière très longues et puissantes. Les lièvres et les lapins présentent de nombreuses caractéristiques morphologiques communes. Les lièvres ont cependant des pattes et des oreilles plus longues, et une fourrure plus épaisse. Ils sont également plus gros : ils mesurent entre 50 et 60 cm de long (leurs oreilles pouvant atteindre 15 cm), et pèsent entre 4 et 6 kg. Le lièvre est capable d’effectuer une course rapide, avec des pointes à plus de 70 km/h. C’est un animal nocturne, solitaire et craintif, qui se nourrit essentiellement d’herbes. Les lièvres, pour la plupart, ne construisent pas de terrier, mais vivent dans des nids, ou de petites cavités creusées dans le sol, au milieu des herbes. Comme les lapins, ce sont des animaux prolifiques qui ont plusieurs portées (trois ou quatre) dans l’année. La femelle du lièvre est la hase (du mot allemand Hase qui signifie... lièvre). Elle a deux ou trois portées par an et possède trois paires de mamelles. La hase possède 2 matrices, et ainsi, elle peut procréer en superfétation. Chez le lièvre d'Europe, la période de reproduction va de janvier à novembre. La gestation dure un mois et demi. Les lièvres vivent en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. En France, on rencontre le lièvre brun sur tout le territoire, y compris en Corse. En revanche, le lièvre variable, qui est un animal montagnard, ne se trouve que dans les Alpes. Le lièvre brun a un pelage brun-roux, alors que le lièvre variable, d’un brun grisâtre la majeure partie de l’année, devient totalement blanc en hiver. La chair des lièvres est comestible et appréciée. Chassés, ils font partie des gibiers très recherchés par les adeptes.
Enfin pour conclure cette courte présentation : bien que le lièvre et le lapin appartiennent à la même famille, leur apparence physique et leur mode de vie diffèrent en plusieurs points, et la reproduction entre les deux espèces est absolument impossible.
Le 🐇lapin en héraldique
/(^ x ^=)\
Estampe intitulée: "Homme sauvage tenant deux écus , l'un au lapin, l'autre à la tête de Maure" (fin XVe s.) auteur : Martin Schongauer, (1450?-1491), célébre graveur allemand né à Colmar (Alsace) origine : Bibliothèque nationale de France, département Estampes et photographie - Paris |
Lièvre et connils (lapins), image extraite du traité d'héraldique "Le Blason des Armoiries..." rédigé par Jérôme de Bara , version éditée par Claude Ravot à Lyon (1579) |
" Lièvre saillant " et " lapin ", deux figures extraites du livre d'héraldique "A complete guide to heraldry" de Arthur Charles Fox-Davies, éditions T.C. & E.C. Jack, Londres & Edimbourg (1909) |
Histoire :
Dans le classement du grand bestiaire héraldique, lapins et lièvres arrivent loin derrière les lions, les aigles, les ours, les sangliers, les chiens, les cerfs, etc, que ce soit dans l'ordre chronologique d'apparition, ou en terme de fréquence de représentation dans les armoriaux. Ils sont même largement devancés par les créatures imaginaires telles que dragons, griffons, merlettes ou licornes !
C'est très souvent le choix d'armes parlantes qui est à l'origine de leur adoption, et pour les autres possesseurs, c'est simplement pour affirmer une passion pour la chasse, même si on reste dans le domaine du "petit gibier". Les termes générant les armes parlantes peuvent être entendues comme directs (basés sur le nom de l'animal, même très déformé, approximatif, voire en anagramme) ou indirects, de par ses qualités physiques (courant), son habitat domestique (clapier) ou naturel (garenne, varenne, etc.).
armes parlantes attribuées au sieur François Connil, bourgeois de la ville d'Orgon Armorial Général de France (édit de 1696) , registre n°29 - Généralité de Provence - volume I - page 842. |
armes parlantes attribuées au sieur François de Coningan, seigneur d'Avirey et Lingey Armorial Général de France, registre n°6 - Généralité de Bourgogne - page 925 |
armes parlantes (anagramme de conil) attribuées au sieur Pierre Colin, chanoine Armorial Général de France , registre n°2 - Généralité d'Auvergne - page 339 |
armes parlantes (basées sur l'anagramme de conil) attribuées à dame Collinet Armorial Général de France , registre n°2 - Généralité d'Auvergne - page 423 |
armes parlantes (approximatives) attribuées au sieur de La Peinde, écuyer Armorial Général de France , registre n°2 - Généralité d'Auvergne - page 359 |
armes parlantes (diminutif de lapinot) attribuées au sieur Jean Louis Pinot, seigneur de la Pilatrie Armorial Général de France, registre n°20 - Généralité de Caen en Normandie - page 231. |
armes parlantes (approximatives) attribuées au sieur Georges Sapin, notaire royal à Mérinchal Armorial Général de France , registre n°4 - Généralité du Bourbonnais - page 425 |
◘ Le lapin est habituellement représenté de profil, couché ou "accroupi". Mais on le trouve aussi parfois courant, et c'est là la difficulté majeure pour le différencier du lièvre, quand aucun blasonnement ou descriptif n'accompagne le dessin. Il est à la fois un symbole de timidité et de fécondité.
armes parlantes (indirectes) attribuées au sieur Abel Petit, marchand à Montauban Armorial Général de France, registre n°15 - Généralité de Languedoc - volume II - page 1324. |
armes parlantes (de second degré) attribuées au sieur Pierre de Clapier, viguier de la ville de Brignolles Armorial Général de France, registre n°29 - Généralité de Provence - volume I - page 988. |
•• Pour les exemples suivants, les symboles ne sont plus réellement parlants, mais les blasons sont néanmoins authentiquement dédiés au lapin :
armoiries de Bertrand de Beyries, seigneur de Hauriet - D'argent, à un lapin d'azur, courant en bande Armorial Général de France , registre n°13 - Généralité de Guyenne - page 692 |
armoiries de la famille de Chasseloup des Pallus - D'argent, à quatre lapins de sable, en forme, 2 et 2. Armorial Général de France , registre n°31 - Généralité de La Rochelle - page 1 |
armoiries de François Guibert, notaire - D'argent, à quatre lapins de sinople, accroupis et affrontés, 2 et 2. Armorial Général de France , registre n°35 - Généralité de Paris - volume III - page 120. |
armoiries de la famille d'Aidie (parfois écrit Aydie) - de gueules à quatre lapins d'argent courant, l'un sur l'autre Armorial Général de France , registre n°13 - Généralité de Guyenne - page 442 |
blason imaginaire du chevalier de la Table Ronde: Courant de Roche Dure, extrait page 188 du livre "Le Blason des Armoiries..." rédigé par Jérôme de Bara , version éditée par Jean Degabiano & Samuel Girard à Lyon (1604) |
armes fantaisies attribuées au célèbre écrivain François Rabelais (XVIe s.) et sa famille dessin réalisé par Jacques63 (www. francegenweb.org) d'après note ci-dessous mentionnée par Jean Plattard dans son livre "Vie de François Rabelais" (1928) : |
Armoiries de la famille Du Gouëzlin (Bretagne) dessin réalisé par Jacques63 (www. francegenweb.org) d'après le "Nobiliaire et armorial de Bretagne" (1890) Tome I - page 463 - auteur : Pol Potier de Courcy (Rennes) |
Armoiries de la famille Dumont de Bostaquet (Normandie) - dessin réalisé par Christophe Desportes (www. francegenweb.org) réf: Armorial Général de J.B. Rietstap (1891) |
Armoiries de la famille Le Pallier (Bretagne) seigneur de Bellevue, du Clos-Neuf , de la Noé, en Plémy, de la Garenne - dessin réalisé par Jean-Claude Even (marikavel.org) réf: Armorial 1696 |
blason de la commune de Cunelières (région Franche-Comté - Territoire de Belfort) armes parlantes avec la racine latine "cuniculus" voir les explications sur le blason → ICI dessin de Daniel Juric (armorialdefrance.fr) |
♦ Une garenne (mot qui n'existe aujourd'hui dans la langue française qu'en association avec le lapin) était un espace boisé ou herbeux où vivaient des lapins sauvages dans un terrier possédant de multiples entrées. Ce nom désigne aussi dans la tradition un vaste enclos destiné à maintenir en semi-captivité des lapins de garenne et plus tard des lapins domestiques. Le mot "garenne" entre dans la formation de nombreux toponymes en France, avec très souvent une petite altération orthographique, devenant ainsi varenne(s), qui est porté par de nombreuses communes françaises et leurs blasons s'y réfèrent parfois:
blason de la commune de La Varenne (Pays de Loire - dépt du Maine-et-Loire) armes parlantes en rapport avec le mot "garenne" origine : Armorial Général de France (édit 1696) →ICI dessin de Daniel Juric (armorialdefrance.fr) |
blason de la commune de Varennes-sur-Loire (Pays de Loire - dépt du Maine-et-Loire) armes parlantes en rapport avec le mot "garenne" / "varenne" dessin de Daniel Juric (armorialdefrance.fr) |
Kaninchen (= lapin(s) en allemand). Belle gravure allemande extraite du magazine "Die Gartenlaube" (1874). Dessin original de Lud. Voltz. |
♦ Dans les pays germaniques, rarissimes sont les lapins (Kaninchen en allemand) présents dans l'héraldique familiale. On leur préfère de loin le lièvre (Hase en allemand) qui permet davantage de figuration en terme d'armes parlantes. Nous en verrons plusieurs specimens plus tard, dans un autre volet.
emblème de l'Association nationale des éleveurs de lapins de race du land de Saxe (Allemagne) |
♦ Dans la langue néerlandaise, le lapin est nommé "Konijn", mot toujours basé sur la même racine latine cuniculus qui nous avait donné le conil français.
Armoiries de Cornelis Konijn, l'un des doyens et capitaines de la Guilde des chirurgiens, peinture à l'huile sur cuivre (1760/1850) collection du Musée de Rotterdam - Pays-Bas ( voir → ICI) |
♦ Nous passons maintenant au Royaume-Uni avec quelques familles ayant pris le lapin comme emblème parlant: les patronymes commençant par Cun... ou Con... étant les plus évidents, en rapport avec l'ancien nom vernaculaire du lapin en anglais: "Coney" ou "Cony" qui a précédé ceux de "Bunny" et "Rabbit".
Armoiries des baronets de Cunliffe Lords de Liverpool |
Armoiries de la famille de Coningsby Lords (seigneurs) de Hampton Court (Herefordshire, Angleterre) et de Clanbrassil (Irlande) . |
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Armoiries du clan Cunningham, comtes de Glencairn (Écosse) Le blason est d'argent au pairle alésé ou fourche (fork en anglais que l'on retrouve en devise) de sable et les lapins sont ici des supports: le mot anglais ancien "coney" est aussi un jeu de mots avec Koenig (roi) La licorne, se rapporte elle aux Royal Mews, le clan Cunningham est traditionnellement associé aux domaines et aux écuries royales. |
Pierre tombale armoriée de Robert Cony, fils de Robert Cony (XIXe s.) Les Cony vivaient à Dovecote (la maison en face de l'église). Les armoiries des Cony montrent trois conies (vieux mot anglais pour lapin): de sable, une fasce accompagnée de deux jumelles et trois lapins, deux en chef un en pointe, le tout d'argent, et un lambel en chef, en tant que fils aîné. |
Blasons ornant une carte du métro de Londres dessinés par le graphiste et cartographe Leslie MacDonald Gill (1884-1947) ci-dessous la magnifique carte complète de Londres "London Underground Advertising Pictorial Map" datant de 1922 L'artiste a voulu symboliser le métro londonien par un lapin, animal réputé pour creuser des terriers. Les dirigeants du métro London Undergroud n'ont malheureusement pas donné suite à ce sympathique projet ! (cliquer sur l'image pour l'aggrandir et parcourir cette merveille ...) |
♦ Prenons maintenant la direction de la péninsule ibérique, où notre rongeur, dont il est formellement interdit de prononcer le nom sur un bateau, se nomme "coelho" en langue portugaise. C'est d'ailleurs un patronyme très courant dans tous les pays lusophones: du Portugal au Mozambique, via le Brésil, etc., et notamment chez quelques grands navigateurs de la grande époque des découvertes ! ce qui est amusant en raison de la superstition au sujet du mot "lapin" et à l'animal lui-même, dans la marine.
Armoiries de la maison de Coelhos, extraites du folio 33 de l'armorial: "Livro Tombo das armas dos reis e titulares e de todas as famílias nobres do reino de Portugal..." (v. 1675) - auteur : Francisco Coelho. armes parlantes avec sept lapins gambadant dans la bordure d'azur + un huitième malchanceux se faisant dévorer par le lion du cimier ! Archives nationales de Torre do Tombo - Lisbonne (Portugal) |
Armoiries imaginaires du Roi de Tarse (Rei de Tarse), enluminure provenant du manuscrit: "Livro do Armeiro-Mor" (1509) -folio 13v réalisé par le roi des armes João do Cró pour le roi Manuel Ier le Royaume de Tarse se situait à une époque incertaine, quelque part au Proche-Orient, dans l'actuelle Turquie. le blason montre un lapin, peut-être un lièvre saillant de gueules Archives nationales de Torre do Tombo - Lisbonne (Portugal) |
Armoiries du Roi de Coimbra (Rei de Conimbra), enluminure provenant du manuscrit: "Livro do Armeiro-Mor" (1509) -folio 19r réalisé par le roi des armes João do Cró pour le roi Manuel Ier le "Royaume de Coimbra" se situait au nord du Portugal ici ce sont bien des armes parlantes car le blason montre trois lapins d'or (du latin cuniculus) passants, l'un sur l'autre Archives nationales de Torre do Tombo - Lisbonne (Portugal) |
armoiries de l'ancienne freguesia (paroisse) de Vale de Coelha (Portugal - commune d'Almeida) ce sont des armes parlantes parfaites car le toponyme se traduit par "vallée des lapins" |
♦ Chez nos voisins espagnols le lapin se nomme "Conejo"; et en catalan, c'est presque le même mot que le vieux français : "Conill" :
Monastère de Poblet, XIIe s. (Espagne - Catalogne) façade et portail de la chapelle San Jordi portant des armoiries dont celle de l'abbé Bartolomeu Conill (XVe s.), qui a ordonné la construction de cette chapelle - L'écu montre un lapin assis, soutenu par des angelots et une crosse |
Vitrail de la nef de l'église abbatiale du Monastère Santa Maria de Poblet, chargé des armoiries de l'abbé Bartolomeu Conill |
♦ Nous reprenons la mer pour nous diriger à travers la Méditerranée, vers l'Italie ou notre animal du jour est nommé "Coniglio" :
Armoiries de la famille Coniglio en Sicile provenant du "Nobiliaro di Sicilia" (1912) auteur : Antonino Mango di Casalgerardo Biblioteca centrale della Regione siciliana - Palerme |
♦ Moins connu, un exemple dans l'île de Malte, où les habitants l'appellent dans leur langue: "Fenek". Ne pas confondre du point de étymologique avec le mot fennec, qui est un petit renard des sables du Sahara, pas un lapin, même s'il possède lui aussi de grandes oreilles !
Armoiries de la famille Fenech (Malte) armes parlantes - on trouve un blason plus conforme, avec un chef d'azur → ICI |
♦ Pour terminer, voici un spécimen très étrange d'aspect et pour le moins exotique, puisqu'il nous vient d'Amérique latine, continent où cette espèce animale n'existait pas dans la nature, avant la colonisation européenne !
blason de la ville de Tuxtla Gutierrez (Mexique, état de Chiapas), adopté en 1991 le blason de gueules à la bordure d'or est chargé d'un glyphe mexicain représentant un lapin accroupi sur une mâchoire supérieure à trois dents. Ensemble, les deux symboles sont interprétés comme un lieu d'abondance des lapins (Tochtlan en nahuatl), le nom que les Mexicains ont donné à la région, où se trouvaient les colonies de Zoque. voir plus d'explications → ICI |
✋ Il faut malheureusement nous arrêter là, provisoirement, avec cette évocation très incomplète, j'en conviens, de cet animal, envers lequel les hommes ont pourtant une grande dette. Mais comme nous n'avons ici abordé qu'une seule carte de visite du duo lapin/lièvre, je vous promets de revenir avec un ou plusieurs autres volets complétant ce sujet.
🎆 En attendant, je vous souhaite une bonne année du 🐇 ... et ... une bonne santé !!! 🎇
Le doodle spécial "lunar new year 2023" de Google |
☞ Enfin, je vous recommande vivement de visiter ces sites consacrés à la représentation du lapin ou du lièvre dans l'art, et en particulier dans l'héraldique, qui m'ont grandement inspirés :
- www.cuniculture.info
- perezartsplastiques.com
- www.connaissancedesarts.com
💶 Crédits images :
passer votre souris sur les images pour lire la source documentaire de chacune .
Rendez-vous en 2024 avec cette fois, l'année du 🐉ragon....
Hare Al. Dick
Un sujet comme je les adore. Et que tu traites à merveille ! Merci encore. Et bonne année : picarde, française, européen
RépondreSupprimerne... et chinoise !
Jacques
bonjour Jacques et bonne année à toi aussi - Merci pour ton message et à bientôt alors ...🐇🐇🐇🐇 😃👍
SupprimerEt dans l'attente du lièvre !
RépondreSupprimerInfatigable Herald Dick ! Je voudrais qu'il fût crée une distinction honorifique pour l'héraldique, à l'instar de la Légion d'Honneur, rien que pour te la voir décerner en premier. Merci pour ce dossier et encore bonne année héraldique !
RépondreSupprimerMerci, trop sympa !! bonne année à vous tous également. Votre travail est tout aussi méritant que le mien...et mieux présenté, ça c'est indéniable. Et pour le qualificatif "infatigable " c'est de moins en moins vrai me concernant: je publie beaucoup moins qu'avant: le temps à consacrer à ce hobby et l'inspiration me font de plus en plus défaut. Mais je vais me reprendre, car vos encouragements me donnent de la force ! 👍😃 🐇🐇🐇🐇
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