Nous arrivons à la fin du "livre" (c'est l'appellation donnée à
une section d'un manuscrit, qui est lui-même divisé en chapitres)
consacré au Parlement de Metz, qui est
de surcroît le dernier du manuscrit. Dans les trois précédents
articles de mon blog, nous avons parcouru l'ensemble des bailliages relatifs à l'acquisition récentes de territoires par la couronne de France : Trois-Evêchés (Metz, Verdun, Toul), l'ex-Principauté de Sedan, les places fortes du val de Meuse (la pointe de Givet), et le duché de Carignan. Nous avons également commencé à évoquer les "Additions", dénommées ainsi de façon diplomatique par La Planche, qui sont en fait des villes et des terres étrangères conquises et occupées par l'administration militaire de Louis XIV, en attendant leur réel rattachement à la France, qui ne sera effectif qu'en 1766, concernant le Duché de Bar et le Duché de Lorraine.
Du point de vue géographique, la carte est réduite prudemment par La Planche, comme il le précise dans sa courte introduction au chapitre (voir ci-dessous): au territoire du "Barrois non mouvant" (capitale: Saint-Mihiel) et les terres provenant exclusivement du Duché de Lorraine, situées autour des villes principales que sont Nancy, Saint-Nicolas-de-Port, Pont-à-Mousson, Lunéville et Mirecourt.
Mais, le Duché de Lorraine historique est (était) à l'époque beaucoup plus vaste (il en sera d’ailleurs tenu compte pour le recensement fait par Charles d'Hozier dans son Armorial Général de France, quelques années plus tard). En effet: ses limites sont la Champagne à l'ouest, la Bourgogne et la Franche-Comté au sud, l'Alsace à l'est, et l'Empire des Habsbourg au nord. Par ailleurs, il faut retirer de cette carte les possessions des Trois-Evêchés (Metz, Verdun, Toul) enclavées dans le Barrois et la Lorraine, qui sont elles bien françaises, officiellement depuis 1648, et qui ont déjà été traitées dans ce blog, précédemment.
Pour ce qui est de la cartographie actuelle : nous couvrons une petite partie résiduelle du département de la Meuse, la presque totalité des départements de la Meurthe-et-Moselle et des Vosges, les deux tiers est de la Moselle et même une petite région débordant sur le land de Sarre, donc en Allemagne.
Voici donc le quatrième et dernier
chapitre (de mon blog) consacré à cette région de Lorraine, occupée mais pas encore rattachée au royaume de France. Et ce sera également le dernier chapitre clôturant l'exploration de ce précieux manuscrit de La Planche.
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Voici l'extrait d'une carte datant de la fin du XVIIIe s. , donc postérieure d'un siècle, mais sur laquelle j'ai reconstitué les limites administratives de notre région :
La zone colorée en bleu clair est actuellement un territoire allemand |
Les fragments de manuscrits proviennent à nouveau du Volume II. Pour
enrichir l'étude, j'ai mis en bonus l'extrait équivalent dans l'Armorial
Général de France* (1696-1711), établi par Charles-René d'Hozier, et
comme auparavant, j'ai placé le blason actuel en-dessous, pour comparer
les différences ou au contraire la constance des figures dans le temps.
(*) Armorial Général de France - volume XVIII - Lorraine (BNF Paris)
Cet élégant blason "de sable à la croix d'or cantonnée de quatre alérions du même", a été inventé par Charles d'Hozier pour représenter la "Province" de Lorraine, une entité provisoire résultant des conquêtes et des ambitions expansionnistes de Louis XIV. Il est là donc pour se distinguer, politiquement parlant, du Duché de Lorraine historique, vassal du Saint Empire, qui étaient des ennemis de la France à l'époque. Il demeure anecdotique dans l'histoire de l'héraldique et dans l'Histoire tout court, car il n'a jamais vraiment fait, à ma connaissance, l'objet d'utilisations sur le terrain ou sur les actes officiels.
Nancy (Meurthe -et- Moselle) |
Si Pierre de La Planche, en bon historien, publie le vrai blason du moment de la ville de Nancy, bien connu et toujours actuel, avec son chardon emblématique et les armes du Duché de Lorraine en chef , il n'en est pas de même pour Charles d'Hozier qui a inventé un blason "d'or à deux fûts de canon d'azur passés en sautoir", pour le même motif politique, que celui de la Province de Lorraine, vu plus haut.
Le blason de la ville de Nancy s’est constitué au fil du temps et de son histoire princière. Il est composé d’un chardon surmonté des armes pleines de la famille de Lorraine. Lui-même tient son origine de la famille d’Alsace dont les ducs de Lorraine sont issus depuis la fondation de la ville par Gérard d’Alsace. Sur un écu d’or sont représentés trois alérions en vol (trois aiglons sans bec ni pattes). La légende raconte qu’au XIe siècle, Godefroy de Bouillon aurait réussi à embrocher les trois oiseaux d’une seule flèche à la prise de Jérusalem.
Le blason va considérablement évoluer au XVe siècle sous l’influence de la famille d’Anjou. En 1420, Isabelle de Lorraine épouse René Ier d’Anjou, prince capétien, comte de Guise, duc de Bar, de Lorraine, d’Anjou, roi de Naples et roi titulaire de Sicile, Hongrie, Jérusalem et d’Aragon. Aux alérions, il associe les fleurs de lys angevines et les poissons du duché de Bar. Plus tard, il ajoute les fasces d'argent et de gueules hongroises, les fleurs de lys barrées d’un lambel de Sicile et la croix de Jérusalem. Enfin, en 1443, à la mort de sa mère, Yolande d’Aragon, René ajoute les pals d'or et de gueules d’Aragon.
Après la bataille de Nancy en 1477, l’emploi du chardon comme emblème du Duc René II se multiplie. Par la suite, les lorrains s'approprièrent cet emblème de leur souverain.
Au cours du XVIe siècle, Antoine, fils de René II et de Philippe de Gueldres, ajoute au blason les lions noir et or, symboles respectifs de Gueldres et de Juliers, dont sa mère était héritière. En 1575, Le blason fut octroyé définitivement à la Ville de Nancy par lettres patentes du duc Charles III. À la fin du XVIe siècle, apparaît pour la première fois la devise « Nul ne s'y frotte » remplacée ensuite par la version latine « Non Inultus Premor » que l’on peut traduire par « Qui s’y frotte, s’y pique ».
source texte : www.nancy.fr/culturelle/patrimoine-1000-ans-d-histoire/ressources-2198.html
Saint - Nicolas -de- Port (Meurthe -et- Moselle) |
Ce sont les armes octroyées le 4 juin 1546 à la ville de Saint Nicolas par Christine de Danemark, veuve du duc François 1er, et Nicolas de Lorraine-Vaudémont, son frère, co-régents du duché de Lorraine à sa mort. La duchesse douairière de Lorraine donna ces armes (à savoir : "un champ d'or, à un navire maillé, huné, voilé et cordé de sable, flottant sur des ondes d'azur et d'argent de cinq pièces, au chef de gueules à l'alérion d'argent"; voir → ICI ), pour remercier les habitants de la bonne réception qu'ils firent à la dépouille mortelle de son mari, le duc François. Les émaux du blason de Saint Nicolas de Port ont souvent varié. On rencontre ailleurs un champ d'argent à la nef voilée au naturel voguant sur une mer d'azur ou d'azur au navire d'or voilé d'argent, ou encore tout le navire d'argent, comme le montre ici le manuscrit de La Planche. Le navire est un attribut de Saint Nicolas, invoqué par les voyageurs en péril. L'alérion indique l'appartenance de la ville au duché de Lorraine. Incendiée et pillée par les Suédois en 1635, la cité ne se releva jamais complètement de ses ruines, mais garda néanmoins sa superbe basilique.
A noter que d'Hozier n'a gardé que le navire, chargeant une fasce d'azur sur un champ d'argent, exit l'alérion ducal lorrain: encore une fois c'est un blason fictif de circonstance, attribué d'office par l'officier royal.
sources ducumentaires : Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du
Barrois et des Trois-Évêchés par Constant Lapaix (1877) - BNF Paris ; et ancien site de l' U.G.C.L.
Saint - Mihiel (Meuse) |
Dans son "Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés" (1877), l'auteur, Constant Lapaix se demande où certains auteurs du XIXe siècle ont trouvé le blasonnement qu'ils indiquent: « De gueules, à un saint Michel d'argent, surmontant un dragon de sinople. » (voir → ICI). Le manuscrit de La Planche, s'il en avait eu connaissance, lui aurait fourni l'explication... Ce sont des armes parlantes et on peut regretter qu'elles aient été oubliées. En effet, la ville doit son origine et son toponyme, a un monastère fondé au VIIIe siècle et dédié à Saint Michel qui, par altération, est devenu : Saint Mihiel.
Mais Lapaix lui préfère en effet les armes actuelles : « D'azur, à trois rochers d'argent, posés deux en chef et un en pointe » et la devise : « Donec moveantur » (jusqu’à ce qu’ils bougent) qui se réfèrent à une légende ancienne.
Le lieu, un hameau, s'appelait encore vers le VIe siècle Godonécourt ou Godincourt du nom de son propriétaire : Godon. Selon la légende et sans que la raison de leur courroux soit connue, sept fées maléfiques avaient pris la décision de détruire le village de Godonécourt, l’actuelle Saint-Mihiel. Pour parvenir à leurs fins, elles prirent chacune un gros bloc de pierre qu’elles alignèrent de façon à bloquer la Meuse. Les eaux montantes menacèrent d’inonder le village qui ne dut son salut que grâce à l’intervention de l’archange Saint Michel (nommé parfois roi ou prince Michel). Les fées vaincues durent enlever les roches du fleuve et les placer sur la berge, où elles se trouvent encore aujourd’hui. Pour remercier Saint Michel, la ville adopta son nom. Le blason communal
consiste en trois roches d’argent sur un fond d’azur. La devise « Donec
moveantur » ( = jusqu’à ce qu’elles bougent), lie le sort de Saint-Mihiel à
ces « Dames de Meuse » : tant qu’elles ne seront pas déplacées, la
ville subsistera. Les Sept Roches sont des falaises pittoresques situées à la sortie nord de la ville. Elles sont constituées de sept blocs de roches calcaires, hauts de plus de 20 m.
Dans l'Armorial Général de France, ne figure que le blason de la Prévôté, administration en général dédiée à la justice et à la police. Aucun n'a été enregistré pour représenter la ville et ses habitants.
source partielle du texte : saint-mihiel.fr/histoire-de-la-ville-de-saint-mihiel/
Pont -à- Mousson (Meurthe -et- Moselle) |
Ce sont des armes parlantes, qui figuraient déjà sur un sceau de tabellionnage (notaires) au XVe siècle (voir → ICI) et qui représentait un pont à trois arches, flanqué de deux tours couvertes avec au milieu un personnage en armure, tenant en bouclier chargé des armes de Bar. Le manuscrit de La Planche reprend globalement cette configuration mais avec quatre arches et une rivière plus importante, et l'homme en armure disparait, seul l'écusson aux armes de Bar reste en suspens, entre les tours du pont fortifié.
Ce pont qui a donné son nom à la ville et qui est à l’origine de son développement, est un pont construit dès le XIe siècle sur la Moselle, au pied du château de Mousson, berceau des comtes de Bar. L’écusson est celui des comtes de Bar qui furent aussi seigneurs de Mousson, puis marquis de Pont-à-Mousson. La ville devint en 1355 la capitale d'un marquisat d'Empire et fut
rattachée au duché de Lorraine en même temps que le duché de Bar. Le duché de Bar et duché de Lorraine sont donc gouvernés par le même souverain jusqu'à leur annexion par la France en 1766. En 1572, Charles III, duc de Lorraine, y fonda une Université célèbre qui fut transférée à Nancy en 1768.
Ici encore, hélas, l'Armorial Général de France ne nous apporte pas d'aide significative, avec un blason totalement fabriqué par Charles d'Hozier, qui n'a jamais eu d'utilisation réelle.
Mirecourt (Vosges) |
Curieusement, le père de La Planche, pour illustrer cette ville, nous a dessiné un blason sans couleurs, alors qu'il donne en marge à gauche son blasonnement : "De sinople à une fasce d'or" ! Nous sommes à la toute dernière page qu'il a rédigé pour ce manuscrit. Alors, une interrogation se pose : n'aurait-il pas eu le temps de terminer son ouvrage ? Ou avait-il un doute sur la source d'information sur cette armoirie et donc sur les émaux ? Nous ne le saurons jamais. Notre héraldiste lorrain Constant Lapaix, déjà cité, ne nous aide pas davantage, en confirmant bien ce blasonnement, mais en formulant cette réserve : « Les historiens sont tous d'accord sur les anciennes armoiries de Mirecourt. Les armes de 1608 sont également représentées avec une fasce, mais les émaux ne sont pas indiqués ; il est, cependant, très probable qu'elles n'ont point varié, et qu'elles subsistèrent ainsi jusqu'à l'époque de la Révolution. » (voir → ICI). Au final, cela n'a pas beaucoup d’importance, car la municipalité n'a pas conservé ce blason après la Révolution, qui a entre temps supprimé l'usage des armoiries.
C'est Napoléon 1er, qui, quelques années plus tard, au début de son règne, rétablira les titres de noblesse pour les personnes de haut rang, et progressivement l'usage des armoiries, mais avec une codification très spécifique à cette période de l'Empire. Le 17 mai 1809, il étend la permission aux villes qui le souhaitent et le demandent, de créer, non pas rétablir, mais créer de nouvelles armoiries (voir → ICI), en respectant une codification du dessin héraldique et une hiérarchie en trois classes, selon l’importance de la ville : 1/ les Bonnes villes d'Empire - 2/ les Villes de 2e classe - 3/ les villes de 3e classe.
Et donc, notre ville de Mirecourt, le 2 Août 1811, à la demande expresse du conseil municipal dirigé par le Sieur Thirion, maire de la ville, se verra octroyer ses nouvelles armes, par lettres patentes, en tant que ville de 3e classe (voir copie aux Archives Nationales → ICI), caractérisée par le franc quartier à senestre, de gueules chargé d'un N surmonté d'une étoile d'argent. Les ornements extérieurs étaient eux aussi réglementés et la ville de Mirecourt a conservé ceux réservés aux villes de troisième ordre, à savoir: une corbeille d'argent remplie de gerbes d'or pour cimier, à laquelle sont attachés deux festons servant de lambrequins, l'un à dextre d'olivier, l'autre à senestre de chêne de sinople, noués de bandelettes de gueules.
Mirecourt est une des rares villes de France à avoir conservé, encore aujourd'hui, son "blason impérial", au lieu de restaurer ses anciennes armes "de sinople à la fasce d'or". Elle aurait aussi pu demander à simplement charger cet ancien blason du franc quartier des villes de troisième ordre durant l'Empire, pour respecter les normes impériales, et le supprimer à la Restauration, comme l'a fait sa voisine vosgienne: Neufchâteau.
Lunéville (Meurthe -et- Moselle) |
La ville de Lunéville est la dernière localité décrite dans ce manuscrit édité en deux volumes intitulé à l'origine : "La Description des Provinces et Villes de France" rédigé par Pierre de La Planche. Elle clôt à la page numérotée 606, le treizième et dernier livre et le sixième et dernier chapitre de ce livre. La fiche est d'ailleurs inachevée, son descriptif s'arrêtant d'un coup sans raison, et est donc très incomplète pour une ville de cette importance. Par ailleurs, contrairement à son habitude, l'auteur ne donne pas en titre, ni le nom en latin de la cité, ni l'intitulé du diocèse dont elle dépend.
Ces armes font allusion au nom de la ville et peut-être au culte que l'on rendait à Diane (la lune) près de la fontaine du Léomont. Il ne faut pas confondre le blason municipal à la bande d'azur avec celui des anciens comtes de Lunéville, d'ancienne chevalerie, qui eux, portaient le même blason mais avec une bande de gueules (celui que La Planche nous propose, par erreur). Le blason des comtes prenait d'ailleurs modèle sur le blason ancien du duché de Lorraine (d'or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent). La ville a donc adopté une forme de brisure des armes de ses anciens seigneurs, officialisées par l'usage, et non par un acte quelconque de concession, qui en tout cas n'a jamais été documenté dans les archives régionales.
Aucune autre ville ou lieu de la Lorraine, pourtant très vaste, n'a fait l'objet d'une étude plus poussée du père jésuite Pierre de La Planche, bibliothécaire à l'Oratoire de Paris. Décédé en 1684, il n'a peut-être pas eu le temps matériel d'achever son œuvre, et personne ne lui a succédé dans cette tâche. Par ailleurs, je le répète encore, la Lorraine n'était pas encore officiellement une province française, il faudra attendre presque un siècle de plus (1766).
Ce décès prématuré de l'auteur expliquerait sans doute aussi pourquoi l'Alsace, en particulier la Haute-Alsace (globalement notre département du Haut-Rhin + Belfort), officiellement annexée par le Royaume de France en 1648, par les traités de Westphalie, et pour le reste (la Basse-Alsace) conquise et occupée en 1680, n'a pas été du tout traitée dans ce manuscrit par de La Planche.
# Quelques années plus tard, Charles René d'Hozier, conseiller et grand héraut d'armes de Louis XIV, ne s'embarrassera pas avec cette équation géopolitique et rajoutera quelques autres villes lorraines dans son Armorial Général de France, dédié à cette Province. La plupart , malheureusement ont reçu un blason attribué d'office, comme le prouve la comparaison avec les blasons actuels :
Briey (Meurthe-et-Moselle) |
Étain (Meuse) |
Conflans -en- Jarnisy (Meurthe-et-Moselle) |
Trognon était en fait un château et une ancienne seigneurie du Barrois, qui ont disparu, situés sur le territoire de la commune actuelle de Heudicourt -sous- les - Côtes (Meuse) |
Nomény (Meurthe-et-Moselle) |
Dieuze (Moselle) |
Saint - Avold (Moselle) |
Neufchâteau (Vosges) |
Épinal (Vosges) |
Rambervillers (Vosges) |
Bruyères (Vosges) |
Remiremont (Vosges) |
C'était donc le dernier volet de cette longue, très longue série (depuis 2012 !) dédiée au manuscrit en deux volumes : "La Description des Provinces et Villes de France" rédigé par Pierre de La Planche, daté de 1669 dans les notices bibliographiques, mais en réalité, il a sans doute été régulièrement enrichi par son auteur jusqu'à sa mort en 1684.
Pour ma part je vous promets de prendre un moment prochainement pour étudier et confectionner un index général pour retrouver tous ces fragments de ce précieux manuscrit, que malheureusement la Bibliothèque du Musée Condé à Chantilly ne peut plus mettre à disposition du public, ayant été trop abimé par les nombreuses manipulations. Il a besoin d'une grande restauration et de mécènes pour la financer !
J'espère néanmoins que les responsables du Musée remettront un accès aux documents qui avaient déjà été numérisés, très prochainement sur leur nouveau site officiel → ⛊
les blasons "modernes" sont empruntés à : armorialdefrance.fr/
les extraits des manuscrits proviennent de :
- Bibliothèque et Archives du Musée du Château de Chantilly :
. www.bibliotheque-conde.fr
- Bibliothèque nationale de France à Paris :
. gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111469d/f1.item
Herald Dick
Merci Hérald pour ce passionnant chapitre. Vite le prochain, sans nous faire tant attendre !
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