La signalétique routière permet à l'observateur d'intégrer en une fraction de seconde un ou plusieurs niveaux d'avertissements ou d'information. Elle utilise un fonctionnement intellectuel apparenté aux principes du blason mais sans le langage héraldique complexe. Elle nécessite néanmoins de connaître trois valeurs pour associer un sens aux formes, aux couleurs et aux figures qui composent le signal, le panneau, comme le fait un écu d'armes. Ces blasons de la vie quotidienne, qui nous informent ou qui nous protègent, nous les voyons tous les jours, et sans réfléchir, la plupart du temps, nous connaissons leur signification car l'image est convertie automatiquement par notre cerveau exercé en un message clair. De la même façon qu'un écu blanc avec une croix bleue : c'est la ville de Marseille, un panneau triangulaire jaune bordé de rouge avec une croix en sautoir noire : c'est l'annonce d'une intersection !
Parfois juste un nombre, avec une unité de mesure : poids, distance, vitesse, ou quelques mots courts pour apporter une indication supplémentaire remplacent tout un texte qui nécessiterait plusieurs phrases d'instructions à lire. A ce compte là, l’automobiliste, le cycliste, le piéton, pour prendre le temps de lire et comprendre ce texte, serait déjà confronté ou victime du danger que le message était sensé lui faire éviter !
Les trois niveaux de lecture d'un panneau routier sont détaillés avec le Code la route par :
• une forme définie qui a une signification conventionnelle nationale ou internationale : cercle, hexagone (interdiction, obligation, prescription), triangle, losange (danger, priorités), carré, rectangle (indications, réglementations, informations), etc...
• des couleurs dont certaines aussi standardisées pour l'international, et d'autres plus spécifiques à chaque pays. Le rouge vaut pour l'interdiction, le jaune pour le danger, le bleu pour la prescription, le blanc pour l'information, etc...
• des figures et des inscriptions très simples, silhouettes faciles et rapides à comprendre pour tout observateur, même étranger... enfin presque, car il y a dans certains endroits du monde des cas très insolites qui font la joie des photographes et des collectionneurs. En voici quelques beaux spécimens.
Les plus remarquables et les plus convoités en Australie sont bien évidemment ceux qui mettent en garde contre la présence de la faune locale. Mais ici, dans ce sujet, ce ne sont que de vrais panneaux officiels, pas des copies et contrefaçons, avec d'autres animaux plus singuliers, comme en trouve dans les boutiques pour abuser les touristes :
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kangourous |
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chameaux sauvages |
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émeus |
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koalas |
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chevaux sauvages |
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un classique : bétail, bovins ou ovins |
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assez répandu dans le monde entier :
la famille de canards |
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attention au bilby : introuvable ailleurs qu'en Australie ! |
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tortues : prendre le temps ! |
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un petit assemblage hétéroclite : kangourous , taureaux, "bobtails" et serpents
( Australie occidentale) |
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une curiosité : le crabe des cocotiers de Christmas Island ( territoire australien dans l'Océan Indien) |
Bien évidemment ce n'est qu'un tout petit échantillon de ce que nous réserve l'immense territoire de l'Australie. Je ferai peut-être de ce thème péri-héraldique un sujet récurrent, si vous appréciez ...
Happy national day, Australia !
Herald sign
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