E t nous sommes de retour pour la huitième fois en Afrique pour ce thème des capitales du Monde. Encore une fois nous allons exploiter un symbole prépondérant : ici, le crocodile, comme carte d'identité de la ville.
Le blason de Bamako est décrit ainsi : "de gueules aux trois caïmans d'or posés en pal ".
Le terme de "caïman", utilisé fréquemment pour le blason de Bamako, se rapporte aux crocodiliens d'Amérique centrale ou d'Amérique du Sud et est donc inapproprié en Afrique. Et dans le langage de l'héraldique on préfère le crocodile. Ce sont d'ailleurs bien des crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus) qui peuplent les rivières du Mali.
La date de création des armoiries est difficile à préciser, elles semblent apparaître dans les années '1950 pendant la période d'administration française. Puis elles se sont imposées par l'usage, et sont assez couramment utilisées par les services de la métropole africaine, voir plus bas.
Bamako est la capitale du Mali. Elle est traversée par le fleuve Niger, située dans le sud-ouest du pays, très excentrée.
Population : 2 309 106 hab. (2012)
Pour certains, le nom de la ville vient de « bàma-kɔ̌ », ce qui en Bambara signifie : « la rivière des caïmans ». Or, si aujourd’hui les "caïmans" (crocodiles) ont disparus du fleuve au niveau de la ville, il y a fort à parier que le Niger était infesté par ces reptiles lorsque la ville fût fondée vers la fin du XVIe siècle. Aujourd’hui encore, trois "caïmans" (crocodiles) ornent le blason de Bamako. Une autre version désigne Bamba Saganoko (ou Sanoko), un chasseur venu de la localité de Kong dans l’actuelle Côte d’Ivoire, comme le père fondateur de la capitale malienne. Le nom Bamako serait donc une déformation de « Bamba Kong », autrement dit « Bamba venu de Kong ».
Ce qui semble aujourd’hui avéré, c’est que la ville de Bamako s’est constituée vers 1650 comme un point de rencontre entre les Maures et les populations subsahariennes pour commercer. Cependant, Bamako n’est qu’un village fortifié de 600 âmes lorsqu’ elle est conquise par les soldats français en 1883. La France va utiliser ce site privilégié pour y créer un centre administratif qui va progressivement gagner en importance. En 1904 est achevé le dernier tronçon du chemin de fer Dakar-Bamako, qui constitue dés lors un axe majeur se prolongeant jusqu’au confins du continent par la fleuve Niger. En 1920, Bamako accède au rang de capitale du Soudan français. Sous l’influence coloniale, Bamako va croître de manière exponentielle : 2500 habitants en 1884, 37 000 en 1945, près de 100 000 en 1960….
Village de commerçants et d’agriculteurs à l’origine, puis avec la colonisation centre administratif et ville marchande, Bamako devient en 1960 la capitale du Mali indépendant. En 1998, la ville franchissait le million d’habitant, et certains experts avancent que l’agglomération approcherait désormais les trois millions d’habitants… Avec un taux de croissance annuelle de 4.6 %, Bamako représente la plus forte croissance urbaine en Afrique (la sixième au monde)..
source : http://bamako-cest-chaud.net/
Le blason de Bamako, sous toutes ses formes :
Le blason de Bamako est décrit ainsi : "de gueules aux trois caïmans d'or posés en pal ".
Le terme de "caïman", utilisé fréquemment pour le blason de Bamako, se rapporte aux crocodiliens d'Amérique centrale ou d'Amérique du Sud et est donc inapproprié en Afrique. Et dans le langage de l'héraldique on préfère le crocodile. Ce sont d'ailleurs bien des crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus) qui peuplent les rivières du Mali.
La date de création des armoiries est difficile à préciser, elles semblent apparaître dans les années '1950 pendant la période d'administration française. Puis elles se sont imposées par l'usage, et sont assez couramment utilisées par les services de la métropole africaine, voir plus bas.
capitale n° 20 - Bamako
Bamako est la capitale du Mali. Elle est traversée par le fleuve Niger, située dans le sud-ouest du pays, très excentrée.
Population : 2 309 106 hab. (2012)
Pour certains, le nom de la ville vient de « bàma-kɔ̌ », ce qui en Bambara signifie : « la rivière des caïmans ». Or, si aujourd’hui les "caïmans" (crocodiles) ont disparus du fleuve au niveau de la ville, il y a fort à parier que le Niger était infesté par ces reptiles lorsque la ville fût fondée vers la fin du XVIe siècle. Aujourd’hui encore, trois "caïmans" (crocodiles) ornent le blason de Bamako. Une autre version désigne Bamba Saganoko (ou Sanoko), un chasseur venu de la localité de Kong dans l’actuelle Côte d’Ivoire, comme le père fondateur de la capitale malienne. Le nom Bamako serait donc une déformation de « Bamba Kong », autrement dit « Bamba venu de Kong ».
Ce qui semble aujourd’hui avéré, c’est que la ville de Bamako s’est constituée vers 1650 comme un point de rencontre entre les Maures et les populations subsahariennes pour commercer. Cependant, Bamako n’est qu’un village fortifié de 600 âmes lorsqu’ elle est conquise par les soldats français en 1883. La France va utiliser ce site privilégié pour y créer un centre administratif qui va progressivement gagner en importance. En 1904 est achevé le dernier tronçon du chemin de fer Dakar-Bamako, qui constitue dés lors un axe majeur se prolongeant jusqu’au confins du continent par la fleuve Niger. En 1920, Bamako accède au rang de capitale du Soudan français. Sous l’influence coloniale, Bamako va croître de manière exponentielle : 2500 habitants en 1884, 37 000 en 1945, près de 100 000 en 1960….
la ville, traversée par le Niger |
source : http://bamako-cest-chaud.net/
Le blason de Bamako, sous toutes ses formes :
insigne (pin's) avec armoiries de Bamako |
Insigne de la Compagnie de Transition du Soudan (3e Brigade) des troupes coloniales de l'Afrique Occidentale Française (A.O.F.) Régiment stationné à Bamako |
insigne de la Base aérienne française BA 162 stationnée à Bamako |
insigne du Groupement Aérien Mixte d'Outre-Mer : GAMOM 80 à Bamako (1960-1961) |
timbre du Mali (1961) montrant les armoiries |
timbres du Mali (1967 et 1972) dont le sujet est extrapolé des armoiries |
timbres du Mali (1980 et 1981) montrant les armoiries |
timbres sur timbre du Mali (1982) réunissant les armoiries de Bamako et de Paris pour une Exposition philatélique |
dernier timbre en date du Mali (1991) montrant les armoiries |
armoiries parues dans "le Grand Livre de l'Héraldique" d'Ottfried Neubecker (1977) |
armes ornant le mobilier urbain |
Armoiries de pierre sur un monument public |
Une poubelle armoriée : insolite |
logo du club de foot : "Stade Malien" |
capitale précédente → Bakou
capitale suivante → Bandar Seri Begawan
De gueules à un crocodile d'or
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Sous la forte chaleur, le ciel ondoie,
Loin de la savane et de ses troupeaux,
Sur la rouge enseigne du grand tripot,
À un crocodile d’or, qui blondoie.
On ne le voit pas versant des sanglots,
Ni tel un plongeur qui dans l’eau s’enfonce ;
Bestiole héraldique à manger renonce,
Ainsi qu’à la douce fraîcheur des flots.
Mais ça lui va bien, ce grand nonchaloir,
L’immobilité d’une armure lisse,
Heureux qu’à côté de lui s’établisse
Messire pluvian, son faire-valoir.
Grande classe ! merci Cochonfucius ...
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