Nouvelle - Calédonie
Collectivité française de Nouvelle-Calédonie - Kanaky
mise à jour le 31 décembre 2018
Vingt ans après les accords de Nouméa, les électeurs de Nouvelle-Calédonie se sont prononcés le 4 novembre 2018 pour le maintien dans la France (56,7%), malgré une percée significative des indépendantistes (43,3% des suffrages).
- L'actuel emblème du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ( il n'existe pas d'armoiries , pour le moment) est apparu dernièrement en 2010. On peut voir stylisés, la coquille d'un nautile (Nautilus pompilius), à côté d'un un pin colonaire (Araucaria columnaris), conifère endémique à la Nouvelle-Calédonie, et entre les deux la flèche faîtière d'une case kanak dont la pointe est traditionnellement ornée d'une "toutoute" (coquillage apparenté aux conques). Ce dernier symbole est d'ailleurs généralement considéré comme un des principaux emblèmes de la population mélanésienne : il est présent sur le drapeau indépendantiste mais aussi sur les pavillons officiels de la Province du Nord (ci-dessous à gauche) et des Îles Loyauté (ci-dessous à droite). Dans la partie inférieure, on peut voir la mer symbolisée par une onde, que l'on retrouve doublée, dans le pavillon de la Provinces du Sud (ci-dessous, au deuxième rang) .
- Jusqu'en 2010, le seul drapeau de la Nouvelle-Calédonie officiellement reconnu était le drapeau tricolore français. Depuis lors, son usage peut se faire conjointement sur l'ensemble des édifices publics avec le drapeau Kanaky, ou drapeau indépendantiste kanak (FLNKS). Le drapeau comporte cinq couleurs (bleu, rouge, vert, jaune et noir). Il est composé de trois bandes horizontales (de haut en bas : bleu, rouge et vert) chargées d'un disque jaune légèrement décalé sur la gauche et comportant en son centre, en ombre chinoise, une flèche faîtière de case traditionnelle kanak sur laquelle est enfilée une "toutoute" (conque).
écusson du commandement de Gendarmerie monnaies 2005 et 2012 habitat kanak et oiseau endémique : kagou (Rhynochetos jubatus) ovale et identifications automobiles |
Chef de l'état | président Emmanuel Macron | |
Capitale administrative | Nouméa | |
Superficie | Totale | 18 575 km² |
Terre | 18 275 km² | |
Eau | 300 km² | |
Pays frontaliers | - | |
Nombre d'îles | ~ 140 | |
Littoral | 2 254 km | |
Extrêmes Point le plus haut : | Mont Panié : 1 629 m. | |
Point le plus bas : | côtes : 0 m. | |
Population | 268 767 habitants | |
Gentilé | Calédonien, calédonienne. | |
Langues usuelles | français, langues kanakes | |
Monnaie | Franc du Pacifique ou CFP (XPF) | |
Indicatif téléphonique | 687 | |
Extension internet | .nc | |
Fête nationale et Jours fériés . | - 14/07 - Fête nationale de la France. - 24/09 - Fête de la Citoyenneté et anniversaire de la présence de la France, en 1853 | |
Devise locale et nationale | Terre de parole, Terre de partage Liberté, égalité, fraternité. | |
Indice de démocratie | non classé | |
Statut . . | Collectivité "sui generis" française, (statut différent des C.O.M, Collectivités d'Outre-Mer), dotée d'institutions propres et de compétences transférées de manière progressive mais irréversible. A partir de 2014, les citoyens seront amenés à se prononcer sur le transfert à la Nouvelle-Calédonie vers un statut d'état associé à la République Française ou bien un état indépendant. Le Gouvernement du territoire est partagé entre un Haut-Commissaire de la République nommé par Paris et le Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (actuellement : Louis Mapou). Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie est un Parlement local formé par la réunion d'une partie des élus des assemblées provinciales et disposant depuis les lois de 1999 d'un réel pouvoir législatif (préparant et votant des lois du pays) et de contrôle sur l'exécutif néo-calédonien incarné par le gouvernement collégial. |
Historiquement, le 24 septembre est une fête civile locale chômée en Nouvelle-Calédonie pour commémorer la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France le 24 septembre 1853. Cette signification étant une source de réjouissance plus pour les non-indépendantistes que pour les partisans de l'accès à une pleine souveraineté, les autorités et certaines associations (tout particulièrement le « Comité 150 ans après ») ont tenté après l'accord de Nouméa d'en faire une célébration plus consensuelle sous le nom de « Fête de la Citoyenneté », voire de la fixer à une autre date (telle que le 26 juin, en référence du jour de la poignée de main historique entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou lors de la signature des accords de Matignon en 1988).
quelques autres emblèmes historiques
armoiries semi-officielles du Territoire d'Outre-Mer de Nouvelle-Calédonie (1946-1984) "Coupé, le chef d'azur, un kagou (Rhynochetos jubatus), ailes déployées, au naturel, posé sur un mont de sinople de cinq coupeaux; la base d'argent à trois fasces ondées de sinople, au pal de gueules brochant, chargé d'une branche de corail d'argent". |
autre blason non officiel ayant eu cours (le mont, comme à gauche, représente les cinq îles principales : Grande Terre, l'Ile des Pins, Lifou, Maré et Ouvéa) . |
Drapeau du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste) fondé lors du congrès de dissolution du Front indépendantiste du 22 au 24 septembre 1984. |
Premier emblème de la collectivité d'Outre-Mer de Nouvelle-Calédonie, en 1984 |
Drapeau non officiel de la collectivité d'Outre-Mer de Nouvelle-Calédonie, en 1984 |
Emblèmes créés pour représenter la N-C aux Jeux du Pacifique-Sud à Nouméa en 1987 |
Projets de drapeaux pour la gouvernance commune, à gauche : 2006, à droite 2010, finalement non adoptés. |
Premier emblème du Congrès de Nouvelle-Calédonie (1999) |
drapeau utilisé pour représenter la Nouvelle-Calédonie aux XIIIe Jeux du Pacifique de 2007 organisés à Apia, dans les Samoas |
23 septembre ◘ ← pays précédent • pays suivant → ◙ 24 septembre
Pour aller plus loin dans la visite des emblèmes et armoiries de la Nouvelle-Calédonie , à travers les 10 plus grandes villes du pays, vous pouvez encore consulter le sujet suivant : ICI
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