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| Région Centre (Gendarmerie nationale) |
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Nous continuons le périple avec une série de cinq étapes aux profils bien
différents: une première étape de plaine totale, suivie d'une deuxième avec quelques passages sévèrement bosselés dans le Morvan avant l'arrivée finale. Nous poursuivrons avec deux étapes de haute montagne dans le massif du Jura et les Alpes savoyardes avec le franchissement de huit cols
importants et une arrivée au sommet pour les grimpeurs. Puis, après une journée de repos en altitude à Tignes, nous redescendrons vers le sud et la large vallée du Rhône par une route néanmoins très accidentée, favorable aux échappées.
Voici la suite du parcours de la 1ère semaine :
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| Drapeaux des régions Centre-Val-de-Loire (à gauche), Bourgogne-Franche-Comté (au centre) et Auvergne-Rhône-Alpes (à droite) |
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| la Basilique Saint-Martin (fin XIXe-début XXe s.) et la Tour Charlemagne (XIe siècle) vues de la place Châteauneuf à Tours. photo © Archives Municipales de Tours © Ville de Tours - V. Liorit |
Région de Centre-Val-de-Loire - Département de l'Indre-et-Loire.
○ Blason : "De sable à trois tours crénelées d'argent, essorées et girouettées de gueules, ouvertes et maçonnées du champ ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or".
• Il s'agit d'armoiries parlantes, des tours devaient infailliblement figurer dans l'écu de la capitale de la Touraine. Dès l'époque carolingienne on voyait sur les monnaies dites tournois un portail, emblème de cette cité. Le sceau de la ville, jusqu'aux temps modernes, représentait une enceinte fortifiée, et le contre-sceau était chargé d'une tour accostée de deux fleurs de lis. La tour, emblème de la ville, avec les tours de l'horloge et de Charlemagne, qui flanquaient la basilique de Saint-Martin, ont servi à composer les armoiries de la capitale de la Touraine, province qui avait elle-même pour écu : de gueules, au château d'argent. C'est au XIVe siècle que les échevins de la ville établirent les armoiries de Tours. Le chef de France lui fut accordé plus tard en tant que "bonne ville".
source texte : svowebmaster.free.fr/drapeaux_tours.html
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| km 42 : Chenonceaux département de l'Indre-et-Loire |
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| km 114,5 : Valençay département de l'Indre |
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| km 70 : Saint-Aignan département du Loir-et-Cher |
kms 155 à 160,6 : Châteauroux :
Région de Centre-Val-de-Loire - Département de l'Indre.
○ Blason : " D'azur au château flanqué de deux tours d'argent, maçonné, ajouré et ouvert de sable, essoré de gueules et girouetté d'or".
• Ce sont pour une partie des armes parlantes, car on avait initialement un château entièrement rouge (roux), puis seulement la toiture de nos jours qui s'identifie au nom de de la ville. Mais la véritable étymologie de Châteauroux vient non pas de la couleur de l'édifice, mais de "Castel Raoul", le Château-Raoul, en référence aux premiers seigneurs de Déols dont six d'entre eux se prénommaient Raoul. Le Château-Raoul correspond au "château de Déols" cité dans la charte de fondation de l'abbaye de Déols en 917. C'est à partir du XIIe siècle, que le nom de Déols resta à l'abbaye et au bourg sur la rive droite de l'Indre, et que le reste de l'agglomération prit le nom de Châteauroux (charte H 166 AD Creuse 1166-1176 où Raoul [VI] de Déols donne des biens acquis à "Castello Radulphi").
source texte : E. Hubert dans "La véritable origine du château-Raoul" / Bulletin du Musée de Châteauroux, 1910, p. 221 relayé par M. du Pouget, Directeur des Archives départementales et du Patrimoine historique de l'Indre, janvier 2016.
Région de Centre-Val-de-Loire - Département du Cher.
○ Blason : "D'azur à la tour crénelée de quatre pièces d'argent, posée en bande, ouverte, ajourée et maçonnée de sable ".
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| km 57 : Baugy département du Cher |
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| km 161 : Château-Chinon département de la Nièvre |
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| km 88 : Fourchambault département de la Nièvre |
Région de Bourgogne-Franche-Comté - Département de la Saône-et-Loire.
○ Blason : " D'azur au marteau-pilon d'argent posé sur une terrasse d'or, l'enclume sommée d'un lingot de gueules, accosté en chef de deux lampes anciennes de mineur d'or allumées de gueules; au chef cousu de gueules chargé d'une ancre d'argent accostée de deux fleurs de lis d'or. ".
• L'industrie lourde métallurgique est concrétisée par une silhouette stylisée du premier Marteau-Pilon, inventé en 1840. Le marteau-pilon est instrument et symbole de la puissance du Creusot. L’ancre de marine était autrefois l’emblème de la corporation des maîtres fondeurs-forgerons. Elle rappelle également la Fonderie Royale de la Marine, créée en 1786.
Les fleurs de lys ont figuré jadis sur toutes les pièces officielles du Creusot : sceaux de la Fonderie Royale de 1786, sceau et jetons des mines de Montcenis, sceau et marque de la cristallerie de la reine Marie-Antoinette, etc.
Les anciennes lampes de mineur rappellent que Le Creusot doit son existence à sa houille de première qualité, extraite depuis la fin du XVe siècle. source texte : old.lecreusot.com/creusot/histoire/armoiries/blason.htm
Région d'Auvergne-Rhône-Alpes - Département de l'Ain.
○ Blason : "Parti d'or et de sable au sapin mouvant de la pointe brochant de l'un en l'autre; au chef de gueules chargé de trois peignes d'or".
• Les armoiries ont été adoptées en 1938. Les peignes et le sapin représentent la richesse de la ville. Le sapin fait référence aux forêts avoisinantes dont les oyonnaxiens ont toujours sur tirer profit. Le peigne en bois de buis trouve son origine dans une légende. On raconte qu’en 630, Clovis II, roi des francs, envoya à Genève une délégation chargée de demander la main d’une princesse saxonne. A la tête de cette délégation, Leodogarus vit sa litière accidentée à l’entrée du village d’Oyonnax. Les oyonnaxiens, habiles au travail du bois, eurent tôt fait de la réparer et comblèrent les voyageurs d’articles de leur fabrication : magnifiques peignes de buis. Devenu évêque et ministre, Léodogarus, concéda aux oyonnaxiens le monopole de la fabrication des peignes dont usaient les guerriers francs. Ce privilège fit la fortune de la ville qui célébra Léodogarus, devenu Saint Léger, comme saint patron. source texte : quaranta1.chez-alice.fr/ecussons/rhone_alpes/oyonnax.html
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| km 23 : Châtillon-en-Michaille département de l'Ain |
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| km 118 : Nancy-sur-Cluses département de la Haute-Savoie |
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| km 45 : Frangy département de la Haute-Savoie |
Région d'Auvergne-Rhône-Alpes - Département de la Haute-Savoie.
○ Blason : " De sinople à la croix latine d'argent chargée de cinq étoiles d'azur mouvant d'une champagne émanchée d'argent".
• la champagne à trois pointes symbolise les sommets enneigés du Massif des Aravis. Le champ de sinople rappelle les alpages et les forêts. La croix d'argent est basée sur l'étymologie du terme "Bornand" qui vient de la "borne" avec le sens de marque de limite de territoire, mais c'est peut-être aussi une allusion aux croix ou calvaires placés en haut des cols ou aux carrefours des chemins. Les étoiles d'azur chargeant la croix proviennent du blason de la très ancienne famille des Clets vassaux des Comtes de Genève, puis des Ducs de Savoie et qui avaient des possessions dans ce lieu.
• Ce blason a été composé par l'historien Raymond Oursel et adopté par la municipalité en 1963.
Région d'Auvergne-Rhône-Alpes - Département de la Haute-Savoie.
○ Blason : "Palé d'or et de gueules".
• Les armoiries de Cluses sont celles héritées de la famille de Faucigny, puis de la province du même nom dont elle est une des principales villes. La plus ancienne représentation connue à ce jour se trouve sur le sceau de la ville, appendu à des lettres de bourgeoisie datées du 7 mars 1580. Elles sont également visibles, peintes à la gouache sur d'autres lettres de bourgeoisie accordées par la ville à un habitant en date du 4 juin 1653 - source texte : Armorial des communes de la Haute Savoie, Archives Départementales.
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| km 16,7 : Domancy département de la Haute-Savoie |
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| km 112 : Bourg-Saint-Maurice département de la Savoie |
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| km 49 : Hauteluce (Les Saisies) département de la Savoie |
Région d'Auvergne-Rhône-Alpes - Département de la Savoie.
○ Blason : " Parti de sable et d'argent, au soleil d'or brochant ".
• Ce blason était celui de l'ancien village de Tignes, avant qu'il ne soit détruit en 1952 suite à la construction du barrage hydroélectrique. Tignes devient alors durant les décennies suivantes une station de ski implantée à plus de 2 000 mètres d'altitude sur deux sites principaux (Tignes le Lac et Tignes Val Claret), internationalement réputée pour son domaine skiable.
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km 0 : Albertville :
Région d'Auvergne-Rhône-Alpes - Département de la Savoie.
○ Blason : "Parti, au premier de gueules, à la croix d'argent cantonnée
au quatrième d'une tour de même, au deuxième : coupé d'argent et d'azur,
à l'ancre de sable chargée d'une gerbe d'or et brochant sur le tout ".
• Les armoiries d'Albertville existent aussi sous forme de deux blasons accolés (voir → ICI).
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Cette particularité provient du fait qu'il y avait jusqu'en 1835 deux
villes séparées par les rivières de l'Arly et de l'Isère : Conflans
(partie dextre des armoiries) sur les hauteurs et l'Hôpital (partie
senestre du blason) dans la vallée. En 1835, Charles Albert de Savoie, roi de Sardaigne, décide de réunir l'Hôpital et Conflans et de lui donner le nom d'Albertville.
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| km 27 : Montmélian département de la Savoie |
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| km 165 : Charpey département de la Drôme |
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| km 71 : Saint-Laurent-du-Pont département de l'Isère |
Région d'Auvergne-Rhône-Alpes - Département de la Drôme.
○ Blason : " "De gueules à la croix d'argent chargée en cœur d'une tour d'azur".
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| Les toits de la ville de Valence, la tour clocher de la cathédrale Saint-Apollinaire, et le pont sur le Rhône |
vous pouvez y trouver des renseignements complémentaires, pour chaque blason.
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