dimanche 11 novembre 2018

Histoire parallèle : 11 novembre 1918-2018 - l'Allemagne signe le dernier armistice de la Grande Guerre avec la France et ses alliés

armoiries de la commune de Rethondes (Oise)
le blason adopté ne fait aucune allusion à l'évènement historique qui mentionne
 son nom en ce 11 novembre 1918 et se rapporte à une histoire plus ancienne;
 voici ce qu'en dit la fiche descriptive sur le site internet de la commune ( ICI) :
 Le prieuré et la seigneurie ayant toujours appartenu à l'abbaye royale de Saint-
Médard, il est régulier que son blason soit celui de l'abbaye, qui était : 
" De gueules à la crosse et à la lance tous deux d'or, posés en pal,
 la lance à senestre ornée d'un fanon d'argent chargé d'une aigle 
bicéphale de sable, le tout accosté de deux fleurs de lis d'or"
 La lance en question est celle de
saint Sébastien (patron des archers
 dont l'abbaye possédait les reliques). En la plaçant dans leurs armoiries 
et sur leurs monnaies, les bénédictins de Saint-Médard ont voulu rappeler
 la frayeur de Gothelon, duc de Lorraine. Gothelon retenait indûment des
 fiefs qui appartenaient à l'abbaye. Pour lui faire rendre gorge, saint
Sébastien lui apparut en songe et le menaça de cette lance, et le duc restitua.
Plus tard, les moines ajoutèrent au fanion blanc fixé à la lance l'aigle noir destiné 

à rappeler que l'abbaye avait été chère à toute la famille de Charlemagne.
🥀 Après une longue absence (dans les pages de ce blog) sur la ligne des fronts en Europe et aussi au Moyen-Orient, nous arrivons aujourd'hui à cette date importante de l'histoire où quelques hommes réunis dans un lieu insolite, vont décider de mettre fin à une guerre épouvantable par quelques échanges de paroles très mesurées et une signature commune !

Mais avant, voici un bref récapitulatif des dates importantes du conflit pour l'année 1918 et nous allons découvrir qu'il y avait eu déjà quatre autres armistices signés en Europe, avant celui qui est commémoré ce jour du centenaire:

• 8 janvier 1918 :
Le président américain Woodrow Wilson, énonce un plan en 14 points pour l'organisation de la paix.

3 mars 1918 :
Signature du traité de paix de Brest-Litovsk entre les empires centraux et la Russie (voir le précédent sujet → ICI).

armoiries de la commune d'Érize-la-Petite (Meuse)
créées par Robert André Louis et adoptées par la commune en novembre 2014
Les deux soldats rappellent que cette commune est située sur la "Vois sacrée" Bar le Duc –
 Verdun. Le soldat en pantalon garance avec son fusil rappelle la violence des combats
 en 1914 sur le front proche d'Érize la Petite. Le soldat en bleu horizon tenant une pelle 
souligne que la voie sacrée a vu passer les convois routiers d'hommes, de ravitaillement
 et de munitions approvisionnant le front et en revenant; munis de pelles et répartis sur tout 
le parcours, des pionniers du génie et des autres armes remplissaient de pierres calcaires
 les ornières de la chaussée devant les bandages des camions, afin que la noria de véhicules 
soit ininterrompue de 1914 à 1918, surtout en 1916 
(commentaires de l'auteur Robert A. Louis, d'après le site armorialdefrance.fr → ICI )
• 21 mars 1918 :
Offensive allemande victorieuse en Picardie.

• 23 mars 1918 :
Début des bombardements de Paris par un canon à longue portée, la "Grosse Bertha".

• 26 mars 1918 :
Le principe du commandement unique interallié est adopté à la conférence de Doullens (Picardie).

• 3 avril 1918 :
Le général Foch prend la direction stratégique des opérations militaires sur le front Ouest.

• 24 mai 1918 :
Offensive allemande victorieuse sur l'Aisne.

• 15 juillet 1918 :
Offensive allemande en Champagne.

• 18 juillet 1918 :
Contre-offensive victorieuse de Foch. Deuxième bataille de la Marne.

cette carte nous montre au centre en pointillés marrons la ligne de front définitive, à la date de l'arrêt des combats : une grande partie du territoire français occupé depuis 1914 avait été reconquis, sauf dans les Ardennes, en Lorraine et en Alsace.

• 8 août 1918 :
Offensive franco-britannique en Picardie.

• 26 septembre 1918 :
Foch lance une contre-offensive générale sur le front occidental.

29 septembre 1918 :
emblème officiel de la commune de 
Veternik (province de Voïvodine, Serbie)
 montrant un soldat de la Première Guerre mondiale
au garde-à-vous, fusil à l'épaule, encadré de branches
 de lauriers, symbole de victoire -
 il porte une décoration à la boutonnière 
voir description (en serbe) → ICI 
La Bulgarie capitule. L'armistice de Thessalonique (en Grèce) entre les Alliés et le royaume de Bulgarie met fin au conflit sur le front d’Orient.

• Octobre 1918 :
Pic de l'épidémie de grippe espagnole, pandémie qui engendrera encore davantage de morts à travers le monde que la guerre elle-même, entre 50 et 100 millions selon les évaluations !

• 23-27 octobre 1918 :
Les Italiens enfoncent le front autrichien à Vittorio-Veneto.

30 octobre 1918 :
L'Empire ottoman  (la future Turquie), allié de l'Allemagne signe avec le Royaume-Uni, la France et les États-Unis,  l'armistice de Moudros, dans l'île grecque de Lemnos.

3 novembre 1918 :
Signature de l'armistice à la Villa-Giusti (près de Padoue) entre le royaume d'Italie et l'Autriche-Hongrie, alliée de l'Allemagne, qui entre en vigueur le 4 novembre.

• 9 novembre 1918 :
Abdication et fuite aux Pays-Bas de l'empereur Guillaume II.

11 novembre 1918 : L'Allemagne signe l'armistice dans la clairière de Rethondes*. Ce traité définit la fin des combats sur le front occidental, et les conditions de la défaite de l'Allemagne. Les signataires sont Ferdinand Foch pour les Alliés et Matthias Erzberger pour l'Allemagne.

(*) Malgré son nom originel de "clairière de Rethondes", le lieu de signature des armistices de 1918 et 1940, bien que situé tout près du village éponyme de Rethondes, se trouve en fait sur l’autre rive de l’Aisne, sur le territoire de la commune voisine de Compiègne dans la forêt du même nom.
carte postale d'époque reconstituant la scène et identifiant les différents protagonistes de l'évènement historique, situé dans
le wagon du train de la délégation française stationné dans la clairière de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne.

▶️  Date de commémoration symbolique de la première guerre mondiale, le 11 Novembre ne marque cependant pas tout à fait la fin de la guerre. Le véritable traité de paix n'est signé à Versailles que huit mois plus tard, le 28 juin 1919. D'autres conflits directement liés à la Grande Guerre éclatent, notamment en Europe de l'Est.
  Plus globalement, pour les soldats qui ont survécu et qui sont à peu près indemnes, leur démobilisation sera étalée progressivement pendant presque une année jusqu'à la fin de 1919. Et pour l'ensemble, valides ou blessés, dans les esprits et dans leurs chairs, ce qui est certain, c'est l'expérience et le traumatisme de la guerre qui se prolongera des mois, des années après l'armistice, souvent durant toute leur vie.
 ⚘ Les pertes humaines de la Première Guerre mondiale s'élèvent à environ 18,6 millions de morts. Ce nombre inclut 9,7 millions de morts pour les militaires et 8,9 millions chez les civils. Chiffres effarants,  auxquels il faut encore rajouter plus de 21 millions de blessés ...  Et malheureusement, ce ne sera pas la "Der des Ders" (la toute dernière) comme on aimait le croire naïvement à l'époque.

armoiries de la commune
 de Moussy-le-Vieux (Seine-et-Marne)
"Écartelé d'or et de gueules, au bleuet d'azur, tigé et
 feuillé de sinople brochant sur le tout".
Le bleuet évoque les blessés de la Première Guerre
 Mondiale et l'Association "Les Gueules Cassées" au
château de Moussy qui accueillit les blessés et mutilés
de la guerre pour suivre leur convalescence après
leurs innombrables opérations de reconstruction faciale.
armoiries (variante) de la commune 
de Kuttolsheim (Bas-Rhin)
Les coquelicots (poppies en anglais) sont associés,
depuis le XXe siècle, en particulier dans les pays du
Commonwealth (Royaume-Uni, Canada, Australie,
 Nouvelle-Zélande…), au souvenir des combattants,
 et tout spécialement des soldats tombés lors de la
 Première Guerre mondiale, à l'instar du bleuet
pour les combattants français.



💶 Crédits :
- passer la souris sur les images pour découvrir leur origine





vendredi 2 novembre 2018

l'Armorial de La Planche - 1669 - Gouvernement de Languedoc - Sénéchaussée de Foix

S   uite de la visite d'un des plus anciens manuscrits répertoriant des armoiries de villes et de villages de France, dessinées à la plume et peintes à l'aquarelle, antérieur de trois décennies à l'Armorial Général de France de Charles d'Hozier ! Voir la description initiale : →

 Nous poursuivons avec la découverte du "livre" (c'est l'appellation donnée à une section d'un manuscrit, qui est lui-même divisé en chapitres) consacré au Gouvernement de Languedoc. Précédemment nous avons exploré par le biais de dix chapitres, les diverses sénéchaussées formant les États du Languedoc,  entité rattachée directement au royaume de France depuis 1271, suite à la guerre contre les Albigeois (ou Cathares) au début du XIIIe siècle.
   En 1607, le territoire de l'ancien comté féodal de Foix est rattaché lui aussi à la couronne de France, puisque le dernier héritier et titulaire du comté était le roi Henri IV lui-même. Administré désormais par une sénéchaussée, le petit territoire est alors rattaché au Gouvernement de Guyenne comme l'explique l'auteur sur sa fiche (ci-dessous), mais il préfère le rattacher à celui du Languedoc avec la qualification "d'addition", pour plus de commodité et peut-être aussi d'affinité avec les régions voisines.


      Revenir à l'épisode précédent →




Voici l'extrait d'une carte datant de la fin du XVIIIe s. , donc postérieure d'un siècle, mais sur laquelle j'ai reconstitué les limites administratives de notre région :
 Vous pouvez cliquer sur toutes les images pour les agrandir 













Les fragments de manuscrits proviennent cette fois du Volume II. Pour enrichir l'étude, j'ai mis en bonus l'extrait équivalent dans l'Armorial Général de France* (1696-1711), établi par Charles-René d'Hozier, et comme auparavant, j'ai placé le blason actuel en-dessous, pour comparer les différences ou au contraire la constance des figures dans le temps.


(*)  Armorial Général de France  -  volume XIV  -  Languedoc 1ère partie  
       Armorial Général de France  -  volume XV  -  Languedoc  2e partie  (BNF Paris)



Foix (Ariège)

  Le blason de la ville de Foix est celui des premiers comtes de Foix, dont la magnifique château du XIIe siècle était la résidence principale. C'est en 1002, par testament que Roger Ier, comte de Carcassonne lègue la forteresse à son fils cadet Bernard-Roger. Ce dernier est donc de fait le premier seigneur à porter le titre de comte de Foix vers 1012. Les Foix-Carcassonne se disaient issus d'une branche cadette des comtes de Barcelone, affirmation qui permet d'interpréter a posteriori leurs armes: "d'or à trois pals de gueules", comme une brisure, de celles de Raimond Bérenger : "d'or à quatre pals de gueules", ces armes qui deviendront par la suite celles du royaume d'Aragon, et plus tard celles de la Provence, de la Catalogne et du Roussillon. Mais aucune preuve historique ne permet aux historiens d'étayer cette hypothèse séduisante du lien attesté par le blason entre comtes de Foix et comtes de Barcelone.



Pamiers (Ariège)

 Le blason de Pamiers représente les six quartiers de la ville et son origine remonte au moins au XVe siècle, quand elle était alors une ville et un évêché importants du comté de Foix:
« La cité d’Appamiers est divisée en six parties, où il y a six consuls, et on a appelé cela le « pam » d’où la ville a prins son nom ; et tous les six pams chacun a ses armoiries à part : celui du Mercadal a un lion et est le premier ;Villenave a des fleurs de lys ; la Place, trois barres ; Romengous, une aigle à deux testes ; les Trois Barris, un chasteau ; Lolmet, un ormeau ».
description extraite du manuscrit (chronique de la fin du XVe siècle) : Ms. coll. S. Germain, n° 968  - suppl.47 - Bibliothèque nationale.  source  texte :  Histoire du comté de Foix par H. Castillon d'Aspet (1852)
Plus précisément :  
- Le Mercadal (autour de la cathédrale), est représenté par le lion qui se trouvait dans les armes d'Arnaud de Villemur, évêque de Pamiers au XIVe siècle;
- Villeneuve (autour de la place de la République), qui, par sa fleur de lys, symbolise le paréage avec le roi Philippe le Bel en 1308;
- Les Trois Barris, représenté par la tour (du boulevard de la Libération jusqu’au marché au bois);
- Roumengous (du parc municipal jusqu’à l’école de Lestang). Ce quartier est représenté par l’aigle bicéphale, armes des religieux de Saint-Antoine du Viennois, qui fondèrent un hôpital dans le quartier;
- Le Camp (autour de l’église Notre-Dame du camp) est représenté par trois fasces, symbolisant les barrières des champs clos;
- Loumet (seul quartier à l’extérieur des canaux), représenté par un ormeau (« l’olmet » en occitan).
source texte : Wikipédia 
• A noter au passage que d'Hozier a escamoté deux des 6 quartiers dans son Armorial Général de France! 



Mazères (Ariège)

  Cette petite ville, actuellement la sixième la plus peuplée du département de l'Ariège mais la troisième du pays de Foix à l'époque du manuscrit, même si La Planche n'a pas mis la main sur son blason, comme le montre cet écu vide, se targue d'avoir eu plusieurs blasons durant son histoire.   
• Le premier blason de Mazères : "d’azur, au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d’une nuée d’argent, et tenant une lance d’or" est attribué à la commune par une ordonnance du Roi de Navarre en 1578. Il a pour devise « La main armée pour te servir ». En 1771, il était peint sur le mur de la salle du conseil. Tous les actes officiels attestant de la délivrance de ce blason seront détruits pendant la révolution.
• Lorsque les catholiques reprennent le pouvoir à Mazères, en avril 1680, ils achètent le mois suivant « deux pièces de taffetas vert et blanc pour faire un nouveau drapeau » et c’est le blason vert au trois tours qu’ils font enregistrer, en 1697, sur l’Armorial Général de France.
 Le sinople ou couleur verte, dernier des trois émaux après le bleu et le rouge, était utilisé dès le XIIIe siècle ; il représente la verdure de la campagne ou les ressources agricoles de Mazères. Les trois tours symbolisent les anciennes murailles de la ville, à trois portes, construites à la fin du XIIIe siècle et démolies sur ordre de Louis XIII, en 1629.

• Vers 1817 le Maire de Mazères demande à la chancellerie royale la restitution du premier blason, identifié, de la ville de Mazères.  La chancellerie répondra d’abord au maire de Mazères, en 1817, que les anciennes armoiries de la ville étaient à trois tours d’or, et que tout changement entrainerait une taxe supplémentaire. Le conseil municipal répliqua que la main armée est le symbole ancien de la ville, attesté au XVIe siècle, mais qu’il ne peut en fournir les titres, brulés pendant la Révolution. Le garde des sceaux lui donnera satisfaction, et le blason à la main armée, "d’azur, au dextrochère de carnation mouvant du flanc senestre d’une nuée d’argent et tenant une lance d’or" avec pour devise "La main armée pour te servir" redeviendra le blason officiel de la commune.
Cette décision sera confirmée par Louis XVIII, dans l’ordonnance royale du 10 avril 1819, restituant ainsi à la ville de Mazères « les armoiries dont elle était autrefois en possession », voir originaux sur le site des Archives de France → ICI .

 • Depuis cette date il est le seul blason utilisé par la ville de Mazères et apparaît sur tous les documents officiels, sur un fond de couleur occitane (Sang et Or) avec en relief sur la partie haute le nom de la commune ( non représenté sur les armoiries redessinées à droite ci-dessus, car anti-héraldique !).
origine texte : www.ville-mazeres.fr/Les-Blasons



Tarascon -sur- Ariège (Ariège)

 Le blason de cette ville aurait été créé le 11 mars 1701 par les commissaires généraux du lieu, donc postérieurement à notre premier manuscrit, ce qui explique l'écu vide, mais est contemporain de l'époque de notre Armorial Général de France, comme nous le voyons ci-dessus. Supprimé durant la Révolution, comme pour la ville précédente, lui aussi, sera restauré à la demande du conseil municipal par ordonnance royale datée du 16 octobre 1817 (voir originaux sur le site des Archives de France → ICI ).
• Pour en savoir plus sur l'historique des armoiries de la ville dans le comté de Foix, allez visiter ce très bon site :  tarasconportedesmontagnes.over-blog.com/article-29816118.html



Saverdun (Ariège)





[_)-(_]




D'autres lieux ou villes sont juste décrits par le texte :

- avec un contour de blason vide, et sans description comme les précédents, sauf Pamiers :  Le Mas d'Azil, Lézat (-sur-Lèze), Ax (-les-Thermes).

- sans blason ni mention s'y rapportant :  Lordat, Bareilles, le Carla (-Bayle), Quérigut.


 # cependant, quelques années plus tard, certaines villes (en gras, ci-dessus) ont été enregistrées et blasonnées dans l'Armorial Général de France.  Ces blasons sont encore d'actualité, pour certains, à quelques détails près.


Le Mas -d'Azil (Ariège)

Lézat -sur- Lèze (Ariège)

Ax -les- Thermes (Ariège)

Le Carla - Bayle (Ariège)




# et pour aller plus loin avec l'Armorial Général de France, on peut encore rajouter ces dernières localités qui dépendaient de cette sénéchaussée, devenues aujourd'hui des communes, et qui n'ont pas été mentionnées dans le manuscrit de La Planche :
Varilhes, La Bastide-de-Sérou, Ferrières (-sur-Ariège), Saint-Ybars, Vicdessos, Les Bordes (-sur-Arize) et Siguer.

et leurs blasons respectifs sont presque pour toutes, toujours d'actualité.


Varilhes (Ariège)

La Bastide -de- Sérou (Ariège)

Ferrières -sur- Ariège (Ariège)

Saint - Ybars (Ariège)

Vicdessos (Ariège)

Les Bordes -sur- Arize (Ariège)


Siguer (Ariège)





A bientôt pour une nouvelle série ...→ ICI


Crédits :
les blasons "modernes" sont empruntés  à : armorialdefrance.fr/

les extraits des manuscrits proviennent de :
- Bibliothèque et Archives du Musée du Château de Chantilly :
   . www.bibliotheque-conde.fr/ressources-en-ligne/

 - Bibliothèque nationale de France à Paris : 
   . gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111467n
   . gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1114681


💶 Appel au mécénat ou aux généreux donateurs :
 Au cours d'échanges d'informations avec les responsables de la Bibliothèque du Musée Condé, au sujet du manuscrit, il m'a été rapporté que l'ouvrage de Pierre de La Planche n'est actuellement plus exposé ni mis à disposition des visiteurs. En effet, les deux volumes du manuscrit sont en mauvais état : "la couverture", ce que l'on nomme dans le métier: les plats de reliure, sont soit partiellement,soit totalement détachés du manuscrit, ce qui nuit à sa conservation. La reliure étant en effet là pour maintenir et protéger le manuscrit.
  Si des personnes ou des entreprises sont intéressées, en mode mécénat, pour participer à la prise en charge de la restauration de ces précieux ouvrages, qu'elles prennent contact pour les modalités, avec les bibliothécaires à cette adresse mail  : bibliotheque@domainedechantilly.com
ou sinon m'écrire à : heraldexpo@orange.fr et je transmettrai à ma correspondante privilégiée.


             Herald Dick  
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