(archivage d'un précédent onglet consacré aux images du Moyen-âge)
gravure du XIXe siècle montant la remise du collier de l'Ordre de la Toison d'or par le Duc de Bourgogne en son palais. |
Nous reprenons la destination du XVè siècle en Bourgogne ducale, à l'époque du Duc Philippe III , le Bon (1396-1467). Rappelons que la particularité de cet armorial est de mêler des pages d'écus armoriés rangés en 5 rangs de 5 ou 4 écus par page, avec des planches où sont figurés les grands princes et seigneurs, montés à cheval, parés pour le tournoi en tenue héraldique complète y compris le harnachement de l'animal : absolument exceptionnelles de beauté !
Des inscriptions en lettres gothiques ou simple cursives permettent d'identifier à coup sûr les personnages y compris sur bon nombre d'esquisses.
L'auteur présumé, Jean Lefèvre de Saint-Rémy (1395 -1468), était Roi d'Armes de la Toison d'Or à la cour du Duc de Bourgogne. En tout : 167 folios de papier très épais , avec les marges un peu rognées ou dégradées parfois, nous dévoilent 890 écus venant de l'Europe entière et 80 figures équestres , plus 23 esquisses inachevées. Le manuscrit est, c'est très dommage, incomplet pour certains royaumes: en Espagne, Portugal, Italie et la partie sud-ouest du Royaume de France. Mais il n'en demeure pas moins un extraordinaire recueil de la chevalerie de la première moitié du XVè siècle.
L'auteur présumé, Jean Lefèvre de Saint-Rémy (1395 -1468), était Roi d'Armes de la Toison d'Or à la cour du Duc de Bourgogne. En tout : 167 folios de papier très épais , avec les marges un peu rognées ou dégradées parfois, nous dévoilent 890 écus venant de l'Europe entière et 80 figures équestres , plus 23 esquisses inachevées. Le manuscrit est, c'est très dommage, incomplet pour certains royaumes: en Espagne, Portugal, Italie et la partie sud-ouest du Royaume de France. Mais il n'en demeure pas moins un extraordinaire recueil de la chevalerie de la première moitié du XVè siècle.
Source iconographique : BnF, Bibliothèque de l'Arsenal, Ms. 4790 - PARIS
(*) Le Comte de Charolais était le second personnage le plus important de Bourgogne. Le titre de Comte de Charolais est l'équivalent de celui du Dauphin de France, par le fait qu'il était attribué à l'héritier des États de Bourgogne, comme le Dauphin était l'héritier de la couronne de France. La date de 1433 sur le manuscrit qui a été rajoutée postérieurement correspond à l'année de naissance de Charles de Bourgogne. Il s'agit ici de Charles, surnommé d'abord "le Hardi" puis plus connu après sous le surnom de "Charles le Téméraire" (1433-1477), fils de Philippe III le Bon et qui deviendra le futur et dernier Duc de Bourgogne en titre à la mort de ce dernier en 1467. Il fut un des plus grands chefs de guerre de son époque, et sa brutalité est devenue légendaire dans la répression qu'il mènera sur ses terres du nord, contre les révoltes des flamands et des liégeois en particulier, au début de sa carrière. Légendaire également la haine qu'il vouait au futur roi de France Louis XI (règne 1461-1483) et contre qui il faillit gagner la guerre et prendre la vie à la Bataille de Montlhéry en 1465. Plus tard, il fera de la Bourgogne un état indépendant de la souveraineté de la France mais sa soif d'expansion et son arrogance démesurée lui coûteront de sérieux revers, en Suisse notamment avec deux grosses défaites militaires (Grandson et Morat, en 1476) et surtout en Lorraine où il trouvera la mort en 1477 au siège de Nancy. Sans héritier mâle, ce sera la fin des États de Bourgogne, qui seront partagés et rattachés par moitié (le Duché de Bourgogne) au Royaume de France et le reste (Pays-Bas et Franche-Comté) à l'Empire des Habsbourg d'Autriche et d'Espagne.
(*) durant la première moitié du XVe siècle, quatre hommes se sont succédé sur le trône de L'Archevêque de Trèves : Werner von Falkenstein (1388-1418), Otton von Ziegenhain (1418-1430), Raban von Helmstadt (1430-1439) et Jacques de Sierck (1439-1456). Tous sont morts au cours de leur mandat. Ce très haut personnage de l'Empire était un des sept puissants Princes Électeurs du Saint Empire : trois princes de l'Église (les archevêques de Cologne, Mayence et Trèves), et quatre laïcs (le roi de Bohême, le duc de Saxe, le Comte Palatin de Rhénanie et le Margrave de Brandebourg). Ils avaient entre autres la charge de désigner l'Empereur quand le siège devenait vacant, car la couronne n'était pas héréditaire et pouvait revenir à n'importe quel grand Prince d'Europe. Ainsi le roi de France François Ier a échoué de peu en 1519 à l'examen face à Charles Quint, beaucoup plus malin que lui dans sa communication ! Eh oui, le clientélisme en politique ce n'est pas nouveau ! et il fallait au minimum parler un peu l'allemand ! ce que François ne savait pas faire du tout.
marches d'Autriche - folio N° 19 descriptif ci-dessous |
- (le seigneur de ) Kranenperg (Kranenberg) armes parlantes ( Kranich = grue)
- (le seigneur de ) Storrenperg (Stahrenberg)
- (le seigneur de ) Lossenstain (Losenstein)
- (le seigneur ) Steck de Walde ( Scheck von Walde)
- (le seigneur de ) Hazelaw (Haselau )
- (le seigneur de ) Dost (von Doss)
- (le seigneur de ) Neidecker (Neydeck)
- (le seigneur de ) Truner (von Traun)
- (le seigneur de ) Floitt
- (le seigneur de ) Rappach
- (le seigneur de ) Gradener ( Gradner ) armes parlantes ( Grat = arête de poisson)
- (le seigneur de ) Friszestorfer (Friezendorfer)
- (le seigneur de ) Missinger ( Missingdorf)
- (le seigneur de ) Idemspuger ( Idungspeugen )
- (le seigneur de ) Zebech (Seebach) NB : seul seigneur non autrichien mais originaire de Thuringe
- S. (le seigneur ) Ote de Ratmansdorf ( Otton von Rattmansdorf )
- (le seigneur de ) Swinberg (Schweinpeck ) armes parlantes ( Schwein = porc)
- (le seigneur de ) Drochzes (Truchsess von Reichersdorf)
- (le seigneur de ) Poltendorff ( Poltendorf )
- (le seigneur de ) Beueringer ( Beuerling) armes parlantes ( Biber = castor)
- (le seigneur ) ...rge Rateler ( Jorge Rateler)
- (le seigneur de ) Woilzesdorf ( Willisow)
- (le seigneur de ) Roerpach ( von Rohrbach )
- (le seigneur de ) Peÿser (Peisser)
- (le seigneur de ) Kreyer (von Kreigh)
(*) Le Duché de Saxe dont le souverain est électeur du Saint Empire depuis 1356 subit un changement dynastique important au cours du début du XVe siècle, en 1422 exactement, donc à l'époque précédant la confection du manuscrit. La branche ancienne des Saxe-Wittenberg s'éteint et laisse l'héritage du duché à la maison de Wettin, également connue comme Margraves de Misnie, du nom d'une très ancienne principauté de la région. Pendant quarante-deux ans le territoire du duché, réuni par les possessions des deux maisons est sous placé sous le règne du Margrave de Misnie, Frédéric Ier le Belliqueux (1422-1428), puis de son fils Frédéric II le Bon (1428-1464). Après la mort de ce dernier le Duché sera scindé en plusieurs entités.
(*) Le duché de Luxembourg est constitué en 1354, mais ici encore un changement dynastique interrompt la lignée de la maison de Limbourg, sans héritiers mâles, en 1437. Le Duché passe un temps aux mains de la maison d'Habsbourg puis en 1453, il est vendu à la Bourgogne de Philippe lII le Bon. Après quoi il sera intégré dans l'Empire des Habsbourg d'Autriche et d'Espagne, lors du partage de la Bourgogne, après la mort de Charles le Téméraire (voir plus haut).
marches de Flandres - folio n° 71 vo |
- (le seigneur) ...de..s ..mere (Saint-Aubin)
- (le seigneur de ) Vavry (Wavrin)
- Mons (..seigneur de ) Mamines (Cysoing) NB : erreur d'identification sur le manuscrit
- Sr (le seigneur) de Robais ( Roubaix)
- (le seigneur de ) Masmines (Mamines)
- Mons (..seigneur ) de Prat (Praat)
- (le seigneur de ) Ouelle (Heule)
- (le seigneur de ) Jehan de Oulle (Jean de Heule) frère du précédent.
- (le seigneur de ) Rogyer de Oulle (Roger de Heulle) frère du précédent.
- Mons (..seigneur ) de Grachat (van der Gracht)
- (le seigneur ) Vaut de Hallewin (Wautier de Halewyn)
- (le seigneur ) Percheval de Hallewin (Perceval de Halewyn) frère du précédent.
- (le seigneur ) Josse de Hallewin (Josse de Halewyn) frère du précédent.
- (le seigneur ) Ector Vilain (Hector Vilain)
- sans nom certainement le frère du précédent : Philippe Vilain
- Mes (..sire ) Ghy de Gistelle (Guy de Ghistelles)
- (le seigneur) Ector de Voront ( Hector de Voorhoote)
- sans nom écu inachevé : certainement un bâtard de Flandres
- (le seigneur) Jan van Drinckkem (Jean de Drincham) écu resté blanc
- (le seigneur de) Equlbeke (Esquelbecq) - en fait un seigneur de Ghistelles - écu resté blanc
- (le seigneur de ) ..edekerke (Liedekerke) écu resté blanc
- (le seigneur) Louis de Balguwel (Louis de Bailleul)
- (le seigneur) Phly de Lonpre (Philippe de Longpré)
- (le seigneur) Phly de Hafcker (Philippe de Haveskerke)
- (le seigneur) Louis del Vichte ( La Vichte )
(*) il s'agit là d'une vision idéalisée du souverain du royaume de France. A l'époque du manuscrit il peut s'agir d'une représentation de Charles VII (règne 1422-1461). Comme chacun sait "Monjoie" ou plus exactement depuis le XIIe siècle : "Monjoie Saint-Denis" est le "Cri" des Capétiens, qu'ils soient rois ou princes. Il ne faut confondre le cri et la devise, le premier est toujours placé au-dessus de l'écu, la seconde est placée sous l'écu. Le cri est un mot ou un groupe de mots exprimés dans un but de ralliement pour une offensive, un tournois ou une joute ou bien une communion dans la préparation d'un combat ou d'une décision importante. La devise est davantage une qualification des vertus, des hauts faits, de la piété ou de caractéristiques personnelles liées à la maison qui l'adopte. Cela peut être un simple jeu de mots comme les armoiries parlantes..
marches d' Artois - folio n° 76 |
- (le seigneur de ) Helay (Heilly)
- Mons (..seigneur de ) Mally (Mailly)
- Mons (..seigneur) de Varengnez (Varennes)
- Mons (..seigneur) de Longeval (Longueval)
- Mons (..seigneur) de Reu.... (Rubempré)
- (le seigneur de ) Helay (Heilly)
- Mons (..seigneur) de Moy
- Mons (..seigneur) de Dours
- Mons (..seigneur) d Obigny (Aubigny)
- Mons (..seigneur) de Mailly
- Mons (..seigneur) d Autuil (Authuille)
- Mons (..seigneur) de sans nom (Autheux)
- Mons (..seigneur) de Jumelles
- sans nom (Moy)
- sans nom (Vadencourt)
- Mons (..seigneur) de Montouiller (Montonvillers)
- Mons (..seigneur) d Monssures (Monsures)
- Mons (..seigneur) d Auelines (Avelin)
- Mons (..seigneur) de Hangait (Hangard)
- sans nom non identifié - NB : l'écusson dans le canton est de Crèvecœur.
- sans nom (Maucourt)
- sans nom (Fouilloy)
- Mons (..seigneur) de Maissieres (Maizières)
- Mons (..seigneur) de Myrau_mont (Miraumont)
- Mes (..sire ) gis de Honcourt (Haucourt)
- Mons (..seigneur) de Ve... (Vers)
(*) à cette époque, il n'y a plus de Comte de Champagne en titre. Le Comté a été rattaché à la couronne de France en 1361. Ce dessin est donc une reconstitution purement artistique et un rappel historique.
le Royaume d'Angleterre - folio n° 79 |
- ...omte de (le comte de ) Sufolk (Suffolk)
- le Comte de Neville (Nevill)
- le Comte de d Ocsenbore (Oxford)
- le Comte Pemm (Pembroke)
- le Comte de Anger.. non identifié
- ...t de (le comte de ) Beumont (Beaumont)
- le Comte de Norantan (Nothampton)
- le s (seigneur) de Maorves non identifié
- le s (seigneur) de Fehus (Fitz-Hugh)
- le s (seigneur) de Talbot (Talbot)
- (le seigneur) de Fywater (Fitz-Walter)
- le s (seigneur) de Lyle (Lisle)
- Sire Jeh(an) Fastol (John Falstolf)
- le s (seigneur) de la Ware (La Warre ou La Warde)
- le s (seigneur) de d Einkou (Eincourt ou d'Eincourt)
- (le seigneur de) ...obbem (Cobham)
- le s (seigneur) de Spenzyr (de Spencer ou Le Despencer)
- le s (seigneur) de Soutse (La Zouche)
- le s (seigneur) de Wylby (Willoughby)
- le s (seigneur) de Hongerf... (Hungerford)
- (le seigneur de) Dersy (d'Arcy)
- le s (seigneur) de Graby (Ferrers of Groby)
- le s (seigneur) de Rochevelde (Grey of Rotherfield)
- le s (seigneur) de s. Johan (Saint John)
- le s (seigneur) de Hilton (Hilton ou Hylton)
(*) Le roi d'Angleterre est à l'époque du manuscrit Henri VI (règne 1422-1471). Il a aussi été couronné Roi de France à Paris en 1431, succédant à son père Henri V , lorsque l'Angleterre a pris la régence de la couronne de France à la suite du Traité de Troyes en 1420. Depuis le règne d’Édouard III (1327-1377), petit-fils du roi de France Philippe IV le Bel, les armes d'Angleterre sont écartelées avec celles de France.
le Royaume d'Angleterre - folio n° 79 vo |
- e.. ( le seigneur) de Penmes (Poynings ou Poynes)
- le s (seigneur) de Persy (Percy)
- le s (seigneur) Robert Canole (Robert Knolles ou Knowles)
- le s (seigneur) de Kamers (Camoys)
- le s (seigneur) de Grestoc (Greystoke)
- (le seigneur) de Forneval (Neville of Furnivall)
- le s (seigneur) de Lunel (Lovell)
- le s (seigneur) d Atry (d'Acre ou Dacre)
- le s (seigneur) de Harington (Harrington)
- le s (seigneur) de Crombwel (Cromwell)
- (le seigneur) de Clinton (Clinton)
- le s (seigneur) de
FersseFerres (Ferrers) - le s (seigneur) S Hamant (Saint Amand)
- le s (seigneur) de Cobain (Cobham)
- le s (seigneur) de Sommerset (Somerset)
- (le seigneur) de Bouseres (Bourchier)
- le s (seigneur) de Wanwilton (Grey of Wilton)
- (le seigneur de ) Lestrop (Scroop ou Le Scrope)
- le s (seigneur) de Soute (La Zouche))
- le s (seigneur) de Caninghe (Everingham)
- (le seigneur) de Lile ( de L'Isle)
- le s (seigneur) d Astelle ( Astley ou Estley)
- le s (seigneur) de Manle (Mauley ou Mawley)
- le s (seigneur) de Pulimley (Lumley)
- le s (seigneur) de Lestrop (Scropp ou Le Scrope)
(*) Jean V de Créquy ( ~1395 † 1474), était seigneur de Créquy, de Canaples et de Fressin. Il est issu d'une très ancienne famille de la région, avec des fiefs en Artois et en Picardie durant le Moyen-Âge. Il a fait partie de la première promotion de l'ordre de la Toison d'Or de 1430. Au début chef de guerre et grand spécialiste de joutes, très cultivé, il sera également plus tard homme de cour, et ambassadeur du Duc de Bourgogne, en Espagne ou en France. Cette illustre famille est très connue pour ses armes parlantes presque exclusives avec la figure du créquier. Il s'agit d'un arbre imaginaire, arraché, formé de sept branches avec des feuilles identiques à celles du tilleul et dont le nom vient d'un mot picard: le "créquier", une sorte de prunellier sauvage et épineux donnant un fruit appelé "crèque". Cet arbuste épineux donnera également le thème du cri de la maison de Créquy : "Nul ne s'y frotte", complété parfois par un porc-épic sur certaines représentations.
les marches d' Écosse - folio n° 131 |
- le Comte de Mer (Mar) - inscription postérieure du XVIIe s.(devise) : Ie pense plus
- le Comte de Stratheran (Strathearn)
- le Comte de Crafford (Crawford) - inscription (devise) : Induit furthe
- le Comte de Ros (Ross)
- le Comte Miatecht (Mentheit) - inscription (devise) : Ryt de reasone
- le Comte de Catuis (Caithness) - inscription (devise) : Comit yay wark to god
- le Comte Douglais (Douglas)
- le Comte de Feif (Fife)
- ...e vyconte d Angus (vicomte d'Angus)
- le marechal d Escosse (le maréchal d'Écosse) - blason de William Keith - inscription (devise) : veritas vincit
- le conestable d Escosse (le connétable d'Écosse) - blason de William Hay of Erroll - inscription (devise) : serva iugum
- le s (seigneur) de Gordon (Gordon) - inscription rajoutée au XVIe siècle : [Bidand]
- (le seigneur) Cumnalde (Cumbernauld)
- (le seigneur) Patry de Dombar (Patrick Dunbar)
- le s (seigneur) D Irlton (Dirleton)
- le s (seigneur) Dalket (Dalkeith)
- le s (seigneur) de Sterlin (Stirling)
- s (seigneur) Jeh(an) Forster (John Forrester)
- le s (seigneur) de Corstorfen (Corstorphine)
- (le seigneur) Heryng (Herring)
(*) La seigneurie d'Antoing dans le Hainaut (en Belgique de nos jours), est passée de la famille d'Antoing (de gueules au lion d'argent) sans héritier mâle, par mariage, à celle de Melun, au cours du XIVe siècle. C'est une branche secondaire de la grande maison de Melun qui a donné beaucoup de grands serviteurs de la couronne de France durant toute son histoire. Jean de Melun (~1397- †1481) a eu la charge de gouverneur de Douai et de connétable de Flandre pour le compte du Duc de Bourgogne.
(*) Guillaume de Vienne (~1360 - †1434) était seigneur de Saint-Georges (près de Nuits), de Sainte-Croix, de Seurre et de Montpont, en Bresse bourguignonne. Lui aussi fait partie de la première promotion de l'Ordre de la Toison d'Or nommée en 1430. Il a participé à beaucoup d'opération militaires à travers l'Europe et a la particularité d'avoir servi à tour de rôle aussi bien le roi de France que le Duc de Bourgogne, et au cours de la guerre entre Armagnacs et Bourguignons. En effet il a été ambassadeur du Duc de Bourgogne à Milan, Grand Chambellan du roi de France, gouverneur du Dauphiné, du Languedoc, puis conseiller et chambellan au service du duc Philippe III, Capitaine Général de la Bourgogne et membre du Conseil Étroit des États de Bourgogne.
(*) Thibaud VIII de Neuchâtel (1387-1459) était seigneur de Neuchâtel, près de Montbéliard, en Franche-Comté et de Châtel-sur-Moselle en Lorraine, près de Nancy. Il fut conseiller et Grand Maître de France entre 1418 et 1422, pendant la régence du roi d'Angleterre Henri V. Il devint par la suite un bon diplomate au service du Duc Philippe III le Bon.
Pour les toutes autres pages de ce magnifique manuscrit, que j'ai utilisées dans mon blog, vous pouvez les visionner ici :
A bientôt, pour d'autres extraits... (n'oubliez par l'onglet "Toison d'Or" tout en haut de cette page pour le tout dernier volet, non archivé)...
Herald Dick
.