GABON
République gabonaise
- Les armoiries du Gabon ont été créées par l'héraldiste et vexilologue suisse Louis Mühlemann, qui fut également l'auteur des armoiries de la République du Congo, vues récemment. Elles ont été adoptées le 15 juillet 1963. Blason : d'or, à la nef de sable équipée du même, au pavillon du Gabon, tiercé en fasce de sinople, d'or et d'azur, navigant sur une mer d'azur; au chef de sinople, chargé de trois besants d'or.Le sinople représente la forêt équatoriale, l'or, le soleil et l'azur, l'océan. Les besants d'or montrent les ressources minérales du pays. La nef représente le Gabon qui part en direction d'un avenir meilleur. Les supports sont deux panthères noires (Panthera pardus), qui symbolisent la vigilance et la valeur du président qui protège la nation. En soutien : un okoumé (Aucoumea klaineana) un arbre très apprécié entre autres utilisations, pour la fabrication du contreplaqué et l'une des premières ressources du Gabon. Il symbolise le commerce du bois. Le cri, placé en chef, sur un listel d'argent autour du tronc, en capitales de sable, est en latin: " UNITI PROGREDIEMUR" (Unis, nous allons de l'avant). En pointe, posé sur la souche de l'okoumé , une banderole d'azur porte la devise du pays en lettres d'or : "UNION, TRAVAIL, JUSTICE".
- Le drapeau du Gabon a été adopté en 1960 peu avant l'indépendance.Il est composé des trois bandes horizontales verte, jaune et bleue. Le vert symbolise la forêt équatoriale, le jaune le soleil et le bleu la mer. A droite, c'est le drapeau de la Présidence actuel avec les armoiries nationales au centre.
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Chef de l'état | président (gouvernement de transition): Brice Oligui Nguema | |
Capitale administrative | Libreville | |
Superficie | Totale | 267 667 km² |
Terre | 257 667 km² | |
Eau | 10 000 km² | |
Pays frontaliers | Guinée Équatoriale, Cameroun,, République du Congo. | |
Frontières | 2 551 km | |
Littoral | 885 km | |
Extrêmes Point le plus haut : | Mont Iboundji : 1 575 m. | |
Point le plus bas : | côtes Océan Atlantique : 0 m. | |
Population | 1 725 290 habitants | |
Gentilé | Gabonais, gabonaise | |
Langues usuelles . | français (officiel), bandjabi, bapounou/eschira, fang, myene, nzebi | |
Monnaie | Franc CFA (XAF) | |
Indicatif téléphonique | 241 | |
Extension internet | .ga | |
Fête nationale | 17/08 - anniversaire de la proclamation de l'indépendance de la France, en 1960. | |
Devise nationale | Union, Travail, Justice | |
Indice de démocratie | 121è sur 167 (2019) | |
Régime . | République de régime semi-présidentiel selon la Constitution où le président de la République est le chef de l'État et le Premier ministre celui du gouvernement. Le pouvoir législatif est partagé entre les deux chambres du parlement. Le pouvoir législatif est exercé par deux chambres, une Assemblée nationale et un Sénat. Le 30 août 2023, un coup d'état militaire met fin au système politique de la dynastie de la famille Bongo, le père Omar et son fils Ali, élus et réélus sans interruption depuis 1967: soit plusieurs décennies de pouvoir non partagé. |
quelques autres emblèmes historiques
emblème colonial du Gabon en 1925 |
drapeau de période de préparation à l'Indépendance, comme République autonome (1959-1960) , la ligne jaune représente l'équateur, entre la forêt (vert) et l'océan (bleu) |
emblème en 1958 ( monnaie) |
sceau de la République Gabonaise (1959) |
Pour aller plus loin dans la visite des emblèmes et armoiries de Gabon, à travers la philatélie, avec des timbres illustrés par les armoiries des plus grandes villes et des provinces du pays, vous pouvez consulter le sujet suivant à partir d': ICI
Herald Productions
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comme à la fin de certains films, on prend plaisir à regarder les bêtisiers, il en est de même pour mon film à moi :
les armoiries détournées du Gabon pour illustrer la toute-puissance de la dynastie Bongo au Gabon, telles que publiées dans un article d'un webjournal d'info gabonais : INFO 241, daté du 3 novembre 2014 : lire l'article complet → ICI ( texte complet en copie ci-dessous : ) |
Au cours de cette interview à connotation familiale, dirigée par un prétendu journaliste tenant un micro de la presse présidentielle, Snella Ange Pambo, diffusée sur la chaîne nationale Gabon Télévision, L’œil du citoyen a assisté éberlué à la défense sans preuves ni démentis de fond de la représentante de la famille Bongo qui a tenu à battre en brèche les accusations du livre sans réellement y parvenir. Invitant par ailleurs l’écrivain à se pencher plutôt sur les affaires françaises et d’arrêter ainsi de salir la famille et la mémoire d’Omar Bongo.
Une confusion insultante et des révélations confuses insipides sur les symboles de la Nation Gabon:
L’œil du citoyen a trouvé normal que la gardienne du temple des richesses pillées et des biens mal acquis au détriment du peuple Gabonais puisse sortir de son mutisme mémorable. Toutefois, le citoyen Gabonais est resté outré par la confusion insultante que Pascaline Bongo faite en comparant les symboles de la République Gabonaise à sa vue de l’esprit imaginaire. Sa bourde est intervenue en fin d’entretien par les explications qu’elle souhaitait donner aux symboles nationaux : le sceau et les armoiries gabonais. Pour l’aînée de la famille Bongo, les armoiries nationales représentées par deux panthères noires seraient respectivement son frère Ali Bongo et d’elle-même, tandis le sceaux "la mère allaitante" serait son défunt père Omar Bongo Ondimba qui aurait tout donné à la nation Gabonaise. En l’alimentant y compris Pierre Péan en faisant écho à (la République des mallettes d’argent). De telles déclarations font du Gabon une propriété familiale aux allures de Royauté et les Gabonais les sujets de la famille Bongo.
L’oeil du citoyen a pu lire le livre Mensonges et pillages au Gabon, Pierre Péan, des tractations sur les manœuvres liées à la délivrance de l’acte de naissance n°65/22/A3 du 29 mai 2009 de l’actuel président gabonais. Celui-ci n’aurait pas été établi suivant l’acte de naissance de la mairie de Brazzaville mais suivant l’acte de naissance n°201/A3 du 28 février 2000 délivré par le maire du 3e arrondissement de Libreville de l’époque, Jean Boniface Assélé. Plus grave, selon Péan, "les officiers signataires de ces actes d’état civil (...) n’étaient pas habilités à le faire, ce rôle étant réservé au seul officier de la mairie du premier arrondissement". Ce vrai-faux acte de 2009 aurait été lui, établi par Ali Bongo 10 jours avant la mort d’Omar Bongo en vue "de se prémunir de l’article 10".
Réagissant sur les révélations du livre du journaliste enquêteur de renom français, Pierre Péan précisément contenues dans le chapitre 11 intitulé "Ali se fait fabriquer un faux acte de naissance" remettant en question la nationalité gabonaise de son frère Ali Bongo, madame l’énarque sous le choc s’est lancée dans une défense affirmée de son frère et de la mémoire du patriarche défunt Omar Bongo Ondimba. Tout en se fourvoyant par des affirmations strictement inconvenantes, car ill faut souligner que les déclarations de Pascaline Mferri Bongo portent atteintes à la loi fondamentale du Gabon. Car elles remettent en cause l’article 2 de la Constitution Gabonaise du titre premier qui régi la souveraineté nationale du Gabon.
Petit rappel sur les symboles de la République Gabonaise et non du Bongoland:
L’œil du citoyen est conscient que le droit de réponse existe et lorsqu’un livre révèle des informations diffamatoires erronées touchant personnellement la dignité d’un homme ou d’une famille. Pour cela, une procédure judiciaire est logique notamment à travers un acte de plainte. Pascaline Mferri Bongo accuse Pierre Péan d’avoir succombé aux « kongossas », langage gabonais signifiant des informations erronées et absurdes. Ceci est tout à fait naturel et compréhensible, notamment si elle possède des preuves contraires. En l’occurrence,une analyse médicale nous éclairant sur l’ADN de son frère Ali par exemple. Cette preuve mettra fin à cette sempiternelle accusation d’usurpation de l’identité nationale par l’actuel président. Mais profiter de son interview pour bafouer la nation Gabonaise est inacceptable.
Pour rappel, L’œil du citoyen informe à nouveau Pascaline Bongo que les armoiries du Gabon furent dessinées par l’héraldiste et vexillologue suisse Louis Mühlemann, un des membres fondateurs de la Fédération internationale des associations vexillologiques (FIAV) et non par son père Omar Bongo Ondimba. Au rebours des allégations comparatives abêties de Pascaline Bongo qui font des symboles républicains Gabonais l’émanation de la représentation des deux panthères noires qui représenteraient son frère Ali Bongo et elle, deux garants de la sécurité de la famille et de leur royaume, le Gabon. Et que la mère allaitante est la représentation de son père Omar Bongo Ondimba qui aurait tout donné à la nation gabonaise en allaitant tout le peuple qui se trouve aujourd’hui sans électricité, sans eau, qui vit avec les rats et dans une insalubrité inhumaine.
Drôle d’imposture, car les significations de l’emblème du Gabon sont les suivantes depuis son accession à la souveraineté nationale, "d’or, à la nef de sable équipée du même, au pavillon du Gabon, tiercé en fasce de sinople, d’or et d’azur, navigant sur une mer d’azur ; au chef de sinople, chargé de trois besans d’or. Les émaux représentent la forêt équatoriale (sinople), le soleil (or) et l’océan (azur). Les besans d’or montrent l’abondance minérale du pays. La nef (navire) représente le Gabon qui part en direction d’un avenir meilleur. L’écu est tenu par deux panthères noires. Elles symbolisent la vigilance et la valeur du président qui protège la nation. Il est posé sur un okoumé (arbre utilisé notamment dans la production du contreplaqué, l’une des premières ressources du Gabon) symbolisant le commerce du bois".
Pour rafraîchir la mémoire de la gardienne du temple royal de la famille Bongo, le sceau de la République Gabonaise est une « Maternité Allaitant », c’est-à-dire une mère qui allaite son enfant. La mère représente la République, l’Etat Gabonais qui nourrit ses enfants, les protège, les soigne, les éduque et veille en permanence sur leur bonheur.L’enfant représente chacun d’entre nous, membre d’une famille, la nation gabonaise à qui nous devons respect, obéissance et amour.
Si Madame Mferri Bongo, l’énarque intellectuelle de la famille Bongo semble l’ignorer, selon la Constitution Gabonaise, le Gabon est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Il affirme la séparation de l’État et des religions et reconnaît toutes les croyances, sous réserve du respect de l’ordre public. La République gabonaise assure l’égalité de tous les citoyens devant la loi, sans distinction d’origine, de race, de sexe, d’opinion ou de religion. L’emblème national est le drapeau tricolore, vert, jaune, bleu, à trois bandes horizontales, d’égale dimension. L’hymne national est "La Concorde". La devise de la République est : "Union-Travail-Justice". Le sceaux de la République est une "Maternité Allaitante". Son principe est : "Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple".
Selon un internaute, ’l’insulte faite ce soir aux symboles sacrés de la république, symboles dont leur défunt père n’a jamais eu l’audace de revendiquer l’inspiration, la conception et la paternité est un affront fait au peuple gabonais sans distinction d’appartenance ethnique, provinciale ou politique." De telles affirmations laissent à penser que la famille Bongo considère le pays comme leur propriété familiale. Le Gabon serait pour la famille du défunt président Omar Bongo Ondimba, un royaume dynastique dont tous les citoyens Gabonais seraient des sujets à leur merci totalitaire. Malheureusement cette bourde de Pascaline Mferri Bongo Ondimba est révélatrice, car elle nous éclaire davantage sur la conception insipide et incongrue qu’entretienne les Bongos au sujet de République Gabonaise.
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