samedi 26 février 2022

l'Armorial de La Planche - 1669 - Parlement de Metz - Bailliage de Metz

  S  uite de la visite d'un des plus anciens manuscrits répertoriant des armoiries de villes et de villages de France, dessinées à la plume et peintes à l'aquarelle, antérieur de trois décennies à l'Armorial Général de France de Charles d'Hozier ! Voir la description initiale : →

  Nous avons laissé, il y a quelques mois, l'exploration du manuscrit au dernier chapitre du Gouvernement de Dauphiné (voir l'épisode précédent → 🔖).  Avec cette nouvelle série, extraite de la dernière section du second volume, nous allons refermer le manuscrit que nous avions ouvert, il y a pile dix ans, en 2012. Elle va nous emmener dans des provinces et des territoires de l'est de la France, qui à l'époque, ont été soit récemment rattachés à la Couronne, ou bien alors étaient en cours d'occupation militaire et administrative, selon les velléités de conquêtes du roi Louis XIV, avant leur restitution (voir → ICI), pour certains, à leur ancien souverain, en exécution des différents traités de paix signés d'année en année, toujours à la fin du XVIIe siècle ou au cours du XVIIIe siècle.
  Ces territoires ont été regroupés par l'auteur du manuscrit sous le titre de "Parlement de Metz, partie d'Austrasie", en référence à l'ancien royaume franc et carolingien dont Metz fut la capitale historique, et que Louis XIV voulait sans doute reconstituer, pour sa gloire personnelle et pour le rayonnement de la France en Europe.

  Le Parlement de Metz était une cour de justice souveraine du royaume de France, créée en 1633 et supprimée en 1789, dont l'étendue correspondait principalement au territoire des Trois-Évêchés : les principautés épiscopales de Metz, de Toul et de Verdun, conquises par Henri II en 1552 ; il incluait aussi les territoires du Luxembourg français (Thionville) et de la Frontière de Champagne (Sedan). Les Trois-Évêchés, qui relevaient de l'Empire, sont conservés par la France lors des traités de Cateau-Cambrésis (1559) et de Vervins (1598) ; leur annexion au royaume de France sera reconnue par l'Empereur avec le traité de Münster (1648). 

  Cette nouvelle région administrative de la France de l'Ancien régime, fait donc l'objet du treizième et dernier livre (section) du manuscrit, qui sera divisé en trois chapitres, consacrés chacun à un ou deux bailliages. Le bailliage est une subdivision administrative intermédiaire en vigueur plutôt dans le nord du pays, dirigée par un bailli. Dans le sud de la France on parle plutôt de sénéchaussées qui sont leurs équivalents. Et pour clore ce livre, nous aurons des bonus (des additions, selon les termes de l'auteur) réunis en un chapitre supplémentaire, qui couvrira d'autres provinces et territoires provisoirement annexés par Louis XIV (comme le Barrois et la Lorraine), mais ils seront bientôt restitués à l'Empire, je ne vous en dis pas plus, pour le moment.

  Ce premier chapitre se rapporte au bailliage de Metz qui à cette époque correspondait au territoire administré par l'évêché de Metz, un assemblage éparpillé de paroisses lorraines, étiré en arc de cercle depuis Thionville au nord, vers Phalsbourg à l'est, en passant par Metz, bien sûr, et Vic-sur-Seille. Ces communes (paroisses) forment de nos jours une partie (environ le tiers ouest) du département de la Moselle, plus quelques unes débordant ou enclavées dans l'actuel département de la Meurthe-et-Moselle.


  On est en droit de se demander de quelle source Pierre de La Planche pouvait bien tenir ces armoiries qu'il attribue à l’ancien royaume franc d'Austrasie ? À l'époque de son existence (VIe/IXe siècles), l'héraldique n'existait pas encore, puisqu'elle n'est apparue progressivement qu'à partir du milieu du XIIe siècle. 

  Voici l'extrait d'une carte datant de la fin du XVIIIe s. , donc postérieure d'un siècle, mais sur laquelle j'ai reconstitué les limites administratives de notre région :

 Vous pouvez cliquer sur toutes les images pour les agrandir  :

 



 

 

 


  Les fragments de manuscrits proviennent à nouveau du Volume II. Pour enrichir l'étude, j'ai mis en bonus l'extrait équivalent dans l'Armorial Général de France* (1696-1711), établi par Charles-René d'Hozier, et comme auparavant, j'ai placé le blason actuel en-dessous, pour comparer les différences ou au contraire la constance des figures dans le temps.

(*)  Armorial Général de France  -  volume XVIII  -  Lorraine  (BNF Paris)

 Ce blason élaboré par Charles d'Hozier n'a qu'un intérêt anecdotique, car fabriqué de toutes pièces et à la chaîne par l'auteur parmi beaucoup d'autres (voir → ICI) pour une raison inconnue.  Ces nombreux  blasons attribués d'office polluent et enlèvent beaucoup de crédit à ce monumental ouvrage qu'est l'Armorial Général de France. C'est selon les experts en héraldique très regrettable, car il diminue grandement sa valeur documentaire sur le plan historique.

 


Metz (Moselle)


  L'origine du blason de Metz remonterait au XIVe siècle. Il portait alors le nom de "baucent", qui au Moyen Âge, qualifiait ce qui était de couleur blanche et noire, comme les chevaux pies, par exemple, ou encore l’étendard des Templiers, lui aussi noir et blanc, chargé ou pas d'une croix rouge. En héraldique, le blason de Metz est décrit ainsi : « Parti d’argent et de sable ». Ce sont les armes du Commun , groupement de familles messines qui ne faisaient pas partie des cinq associations de familles patriciennes, regroupées par quartiers : les paraiges d'Outre-Seille, de Port-Sailly, de Porte-Moselle, d'Outre Moselle et de Jurue.  C'était aussi les couleurs de la République messine, gouvernement institué dans la ville de Metz au XIIIe siècle, lorsqu'elle s'affranchit de la tutelle de son évêque.
    L'histoire de Metz est celle d’une ville libre d’Empire qui s’affranchit graduellement de la tutelle féodale impériale avant de devenir en 1552, une ville sous protectorat français. La suite est décrite dans le préambule plus haut.

 Ces couleurs, blanc et noir ont traversé les siècles sans aucun changement fondamental, excepté le blason des "bonnes villes" attribué à Metz durant le Premier Empire, chargé d'une pucelle de carnation au naturel brandissant une épée et un drapeau bleu-blanc-rouge (voir → ICI), alors ...
.... pour quelle raison Charles d'Hozier a-t-il zappé les célèbres et multiséculaires armes de Metz ? Et de nous proposer à la place ces blasons inventés de toute pièce. Peut-être les autorités de la ville ont trop tardé, ou n'ont pas répondu aux requêtes des officiers royaux afin de fournir les renseignements demandés, avant que ne soit bouclé l'inventaire.

 
Vic -sur- Seille
(Moselle)

  Le siège de la principauté épiscopale de Metz est transféré à Vic en 1234, quand les bourgeois messins se proclament en république pour s'affranchir de la tutelle de l'évêque. Le blason parti semble d''ailleurs s'inspirer de celui de Metz, l'émail de gueules ayant remplacé celui de sable. Vous noterez que les couleurs étaient jadis inversées par rapport à celles d'aujourd'hui.
  Le toponyme de Vic provient du terme latin vicus , le village. Dans son histoire, la petite ville a porté de nombreux noms différemment orthographiés, découlant de ce toponyme, dont ceux, au Moyen-âge de Vy, Vi ou Wy, etc. Ce qui explique les deux initiales des armoiries du manuscrit de La Planche.


Marsal (Moselle)

   Le blason écartelé d'or et de gueules était déjà connu au XVIe siècle, quand le roi de France, Henri II prit possession des territoires des Trois-Évêchés. Il était également répertorié par le héraut d'armes de Lorraine, mais sans indication des couleurs. Est-ce pour cette raison que Charles d'Hozier a recensé un écartelé d'argent et de gueules ? Idem, dans de nombreux autres armoriaux, les émaux "or et gueules" sont inversés.


Sierck -les- Bains
(Moselle)

  Plusieurs sources documentaires affirment que les armes actuelles de Sierck sont celles des anciens seigneurs de Sierk, vassaux des ducs de Lorraine, qui y possédaient un château fort, jusqu'à son démantèlement par les troupes de Louis XIII et de Louis XIV. Il reste cependant quelques beaux vestiges encore sur place. Ces armoiries ressemblent trop à celles de l'ancien duché de Lorraine, où les trois alérions d'argent sont remplacés par des coquilles du même métal. Et d'ailleurs d'Hozier avait enregistré pour cette ville, rattachée à la couronne de France en 1661, les armes pleines de Lorraine, telles qu'elles ont normalement dues être fournies par les autorités locales.
   Dans le manuscrit de La Planche, c'est assez étonnant, nous voyons la même configuration, mais avec d'autres émaux, qui nous fait penser aux armes de la très réputée maison de Heu ( de gueules à la bande d’argent chargée de trois coquilles de sable), originaire du pays de Liège (de la ville de Huy plus exactement), et qui avait des possessions dans tout le pays de Metz, mais... pas à Sierck. Alors l'auteur a- t- il fait une confusion entres ces différentes armoiries, c'est bien possible.


Thionville (Moselle)

 Ces armoiries, existaient déjà au XIIIe siècle ; elles étaient représentées sur les sceaux de la ville. Thionville faisait partie du domaine du Comte de Luxembourg dès le XIIe siècle. En 1239, celui-ci lui octroya une charte de franchise et probablement en même temps, ses premières armoiries. Le dessin de ces armoiries a subi beaucoup de modifications au cours des siècles. Aujourd'hui il est fixé avec le blasonnement :  "D'azur au château donjonné de trois tours crénelées d'or,  celle du milieu plus haute que les deux autres, maçonné de sable". C'est un sceau daté de 1430, conservé dans les archives du gouvernement du Luxembourg, qui a servi de modèle.
   On remarquera, au passage, le blasonnement particulier employé par La Planche, en marge, à côté de son dessin : " D'azur à 3 tours crénelées d'or tenantes l'une à l'autre, celle du milieu est plus grosse et plus haute". Mais pour sa défense, le père jésuite, bon géographe et historien, n'était pas un expert en description héraldique, nous en avons ici la preuve !


[_)-(_]

 

Une autre ville est juste décrite par le texte, sans blason ni mention s'y rapportant :  Moyenvic
 
 # cependant, quelques années plus tard, cette ville a été enregistrée dans l'Armorial Général de France. Mais le dessin de son blason semble mystérieusement inachevé ! En revanche, le registre des enregistrements et des blasonnements le décrit parfaitement et fournit l'explication, à la fin de la page 89 et au début de la page 90 ( voir → ICI) : "La ville de Moyenvic / Porte d'argent, parti d'un trait de sable. / ". Puis ce sont d'autres couleurs qui ont été retenues par la municipalité, par la suite, plus conformes aux règles de l'héraldique.

Moyenvic (Moselle)

# enfin, pour aller plus loin avec l'Armorial Général de France, on peut encore rajouter ces quelques dernières localités qui dépendaient de ce bailliage, devenues aujourd'hui des communes importantes, et qui n'ont pas été mentionnées dans le manuscrit de La Planche :
Gorze, Saint-Quirin, Phalsbourg.

 et leurs blasons correspondants, le premier est fictif, les deux suivants proviennent d'établissements religieux et ont été repris à quelques détails près, par les communes dont ils dépendent:


Gorze (Moselle)


Saint - Quirin (Moselle)


... et pour finir, voici cette curiosité relevée dans l'Armorial Général de France, avec le blason attribué de nos jours à la ville de Phalsbourg. Il est répertorié dans le volume I  pour la Généralité d'Alsace, et non pas dans le volume XVIII de la Lorraine, alors que Phalsbourg dépendait bien du bailliage/évêché de Metz. Ensuite, la ville est nommée par Charles d'Hozier : "Philisbourg" qui devait en fait correspondre à une autre paroisse/commune, celle de Philippsbourg, située également dans le département de la Moselle actuelle, à la limite de l'Alsace. Certaines sources  prétendent que c'est la municipalité de Phalsbourg qui s'était attribuée à tort ces armoiries, depuis le début du XVIIIe siècle, alors qu'elle avait auparavant un autre blason (voir ce lien → ICI). 

Phalsbourg (Moselle)

 

 

A bientôt pour une nouvelle série ... → ICI

 

Crédits :

les blasons "modernes" sont empruntés  à : armorialdefrance.fr/

les extraits des manuscrits proviennent de :
- Bibliothèque et Archives du Musée du Château de Chantilly :
   . www.bibliotheque-conde.fr/ressources-en-ligne/
- Bibliothèque nationale de France à Paris : 
   . gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111469d/f1.item
   . gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1105860/f2.item

   

  

             Herald Dick  

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mardi 15 février 2022

Philatélie - février 2022 (archives des nouveautés - année 2021 #4)

    📯 Nouvelle synthèse à propos des thèmes associés de l'héraldique et de la philatélie: voici un récapitulatif, que je ne prétend pas être exhaustif, des derniers timbres et autres produits philatéliques parus ou signalés durant la fin de l'année 2021,  une année qui fut encore très riche et prolifique, concernant divers thèmes et tous pays confondus.


Autriche : 100e anniversaire du land de Burgenland, le plus jeune état d'Autriche, créé juste après
la première guerre mondiale sur les vestiges de l'empire austro-hongrois - détail armoiries à droite

Lettonie ; timbre, bloc-feuillet et enveloppe premier jour pour célébrer le30e anniversaire
de la Garde Nationale lettone, partie des Forces armes du pays  - détail emblème ci-dessous

emblème de la Garde Nationale lettone
(Latvijas Republikas Zemessardze)

Espagne : timbre émis en prévision du 400e anniversaire de la mort de Pedro Fernández de Castro y Andrade,
plus connu sous le nom de Grand Comte de Lemos,  vice-roi de Naples de 1610 à 1616,
après avoir été président du Conseil des Indes de 1603 à 1609 -  détail armoiries à droite
Espagne : évocation du club de Zamora Club de Fútbol fondé en 1968, club de ligue RFEF,
1ere division depuis 2020 - détail emblème ci-dessous, inspiré par les armoiries de la ville de Zamora

Uruguay :  timbre honorant les 130 ans du club de football Atlético Peñarol -
détail emblème à droite  - enveloppe premier jour ci-dessous
Uruguay : bloc commémoratif pour les 30 ans de la première mission navale antarctique
détails emblèmes ci-dessous


Guatemala : suite de la série commémorative du bicentenaire de l'indépendance
 nouvelle constitution de 1985 ( drapeau et emblème national actuels)
Guatemala : suite de la série commémorative du bicentenaire de l'indépendance
 nouvelles armoiries et drapeau adoptés en 1871
Guatemala : suite de la série commémorative du bicentenaire de l'indépendance
premières armoiries de la république souveraine en 1847


PMR - République moldave du Dniestr / Transnistrie : série de villes du territoire jumelées
avec des villes de pays étrangers :  1/ Tiraspol et Soukhoumi  -  2/ Bender et Cavriago

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1/ Tiraspol (capitale de la Transnistrie) à gauche  et Soukhoumi (capitale de l'Abkhazie) à droite - détail des armoiries
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2/ Bender ou Tighina en moldave (ville de Transnistrie) à gauche
et Cavriago (ville d'Italie en Émilie-Romagne) à droite  - détail des armoiries

 
Roumanie : série de plusieurs blocs commémoratifs en l'honneur du centenaire
de la naissance de l'ex-roi Michel Ier de Roumanie qui a régné de 1927 à 1930 puis de 1940 à 1947

avant d'abdiquer et s'exiler sous la pression des communistes ayant pris le pouvoir.
Il restera prétendant au trône jusqu'à la fin de sa vie en 2017, et reviendra tenter sa chance
dans son pays après la chute du communisme, mais sans succès, malgré certains appuis politiques.

..
détail des grandes armoiries du Royaume de Roumanie entre 1921 et 1947.
ci-dessous : détail du monogramme royal de Michel 1er :
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Groenland : émission d'un timbre d'usage courant avec le portrait de la reine Margrethe II
du Danemark - détail des armoiries du pays, insérées dans le nom en groenlandais sur le timbre,
à droite - Enveloppe premier jour ci-dessous, avec le monogramme personnel de la reine.

Gibraltar : suite de la série de timbres d'usage courant commencée en 2020 (voir → ICI) ;
 armoiries du territoire en monochromie


Russie : bloc commémoratif émis pour les 800 ans de la naissance du prince 
Alexandre Nevski (1221-1263), souverain de la principauté de Novgorod et chef de guerre.
détails des bannières militaires et religieuses ci-dessous :

estampe moderne représentant Alexandre Nevski et ses bannières : une avec la tête de Sauveur,
 et l'autre avec saint Georges - origine image © site : ric.mil.ru/Novosti/item/334925/
scène de bataille du prince A. Nevski avec différentes bannières et boucliers armoriés de ses troupes
et des ennemis (suédois) - origine image : © site zen.yandex.ru/media/

Portugal : suite (n° 4) de la série de portraits des Archevêques de Braga
 avec leurs armoiries (pour certains) :

1/ Dom João Peculiar  (1138-1175) sans  blason
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2/ D. Henrique — infant et cardinal-roi  (1533-1540)
qui sera aussi roi du Portugal de 1578 à 1580 (Henri Ier de Portugal,
mort sans héritier du fait de sa fonction ecclésiastique, et le Portugal
après lui perdra son indépendance et sera annexé par Philippe II d'Espagne ) 
détail armoiries en tant que cardinal - roi  ci-dessous

3/ Dom Eurico Dias Nogueira (1977-1999) - détail armoiries ci-dessous, en tant qu'évêque de
​Sá da Bandeira / Lubango (Angola) - 1972-1977, son précédent poste

Portugal : bloc commémoratif 2021 pour l'Archevêché de Braga
détail armoiries ci-dessous
Archevêque actuel de Braga  - Jorge Ortiga (1999-2021) : armoiries à gauche
et sceau du chapitre de la cathédrale de Braga, à droite

Tchad : 2 blocs émis pour célébrer le 75e anniversaire de l'ordination du prêtre Karol Wojtyla
futur pape Jean-Paul II - avec ses armoiries personnelles pontificales

Cité du Vatican : évocation du seul voyage en 2020, effectué par le Pape à Bari le 23 février,
à l'occasion d'une réunion de réflexion et spiritualité "Méditerranée : frontière de la paix".
détail armoiries personnelles du pape François à droite


Arménie : bloc commémorant les voyages apostoliques des pontifes romains en Arménie
Pèlerinages à la Première Nation Chrétienne - détail armoiries de l'Arménie ci-dessous
armoiries de l'Arménie


Slovaquie : timbre commémorant la visite du Pape François en septembre 2021
détail à droite des armoiries personnelles du pape en filigrane, sur la vignette attenante

 


Vous pouvez consulter les toutes dernières nouveautés → ICI


A bientôt...



            Phila Dick
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