新年快乐 ! - Happy new year ! - Bonne année !
monnaies en or avec décor couleurs émises par la Chine en 2020 avec l'emblème national de la Chine sur le revers, à gauche. |
série de timbres commémoratifs chinois émis pour le territoire de Hong-Kong pour célébrer l'année du rat en 2020 |
Le doodle spécial "lunar new year 2020" de Google (visible seulement dans quelques pays privilégiés, mais pas en France ! → 🐁 ) |
Détail sculpté ornant la dalle funéraire (voir → ICI) d'un homme nommé Pankratius Meusel (✝1493) (armes parlantes; Maus = la souris en allemand) Cloître de la cathédrale d'Augsbourg (Allemagne) |
• Vous vous dites certainement: mais qui, un tant soit peu pourvu de dignité, voudrait se faire représenter par l'image d'un rat sur ses armoiries ? Le rat et la souris évoluent généralement dans des univers sombres et malsains, tels les égouts, les caves ou les cachots. Ainsi en Occident, la souris mais surtout le rat sont porteurs de symboles plus ou moins maléfiques, au même titre que d'autres animaux tels le ver de terre, le crapaud, l'araignée, le serpent… Tous ont le point commun d'être jugés rebutants par l'homme de par leur aspect ou bien à cause des maladies qu'ils peuvent véhiculer, et en premier lieu la peste qui a tant provoqué d'hécatombes humaines dans l'histoire du Monde.
Et pourtant, voici pour commencer, quelques magnifiques exemples de personnes ou de familles qui ont accepté ce difficile challenge et qui en sont (ou étaient) certainement très fiers... Mais la raison en est très simple... et le premier écu vous en donne l'idée générale.
armoiries de la famille Ratz de Schinznach (Suisse alémanique,1643) armes parlantes : ratte en allemand Berner Wappenbuch (1932) Bibliothèque de Berne (Suisse) |
armoiries de la famille Cavin de Vuillens (Suisse - Vaud) armes parlantes astucieuses: entrée de cave (à vin ?) sommée d'un rat, locataire naturel des caves. Armorial neuchâtelois (2009) |
armoiries de la famille de Raguet- Brancion ( Fr. Charolais - Lorraine) armes parlantes : rat+guet (tour de) dessin © Fred - Francegenweb |
armoiries de la famille Durat de Lorraine : armes parlantes : deux rats (d'après armorial J.B Rietstap, 1884/1887, dessins de Victor et Henri Rolland, coloriés par Lionel Sandoz) |
○ La réponse la plus évidente des motivations pour le choix de l'animal est la traditionnelle et très répandue utilisation des armes parlantes. Elles permettent tous les jeux de mots ou rébus possibles, même les plus extravagants, voire certains, très douteux, n'est-ce pas, Monsieur d'Hozier ??
armes parlantes attribuées à dame Jeanne Rat, veuve ... Armorial Général de France , registre n°9 - Généralité de Bretagne - volume II - page 1662. |
armes parlantes attribuées au sieur Le Rat, aide de paneterie (boulangerie) Armorial Général de France , registre n°25 - Généralité de Paris - volume III - page 404. |
armes parlantes attribuées à dame Catherine Rat, veuve du sieur Lambert Gayet, teinturier à Lyon Armorial Général de France , registre n°17 - Généralité de Lyon - page 84. |
armes parlantes attribuées au sieur David Ratier, seigneur de la Vavare Armorial Général de France , registre n°31 - Généralité de La Rochelle - page 140. |
armes parlantes attribuées au sieur Duprat, marchand du pays d'Armagnac Armorial Général de France , registre n°15 - Généralité de Languedoc - volume II - page 1785. |
armes parlantes attribuées au sieur Josef Ratauret, marchand à Lyon Armorial Général de France , registre n°17 - Généralité de Lyon - page 588. un rat et un taureau ! rébus / jeu de mots approximatif |
Portrait de Jean Racine d'après Jean-Baptiste Santerre (Versailles, XVIIe siècle). |
Reconstitution des armes parlantes originelles de la famille Racine : "d’azur au rat et au cygne d'argent" |
source infos : bibliotheque.clichysousbois.fr/noticeajax/biographie/id/11288 et gw.geneanet.org/jldupaigne?lang=fr&n=racine&oc=0&p=jean
armoiries de la famille de la Benneraye (France, Bretagne) "D'or à trois rats (ou glés) de gueules" Armorial breton, par Guy Le Borgne (1667). dessin (modifié) origine © Francegenweb |
armoiries de la famille Gavet ou Gawet (Angleterre, Artois ou Bretagne) (d'après armorial J.B Rietstap, 1884/1887, dessins de Victor et Henri Rolland, coloriés par Lionel Sandoz) |
🐭 Chez nos voisins européens voici quelques rares et anciennes utilisations de Rattus rattus ou norvegicus dans des armes personnelles, parfois au titre d'armes parlantes :
armoiries de la famille Radax J. Siebmacher's grosses und allgemeines Wappenbuch, volume V, division 3 reproduction, éditions Bauer & Raspe à Nuremberg - Allemagne (1888). |
armoiries de famille Billich de Bavière : " d'argent au rat de sable " (d'après armorial J.B Rietstap, 1884/1887, dessins de Victor et Henri Rolland) |
armoiries de la famille Rottermond de Dordrecht (Pays-Bas) : " d'or au violon de gueules, accompagné de trois rats de sable, deux et un " (recensé dans l'armorial de J.B Rietstap, 1884/1887) |
🌎 Comme l'animal en chair et en os l'a fait depuis le milieu du XVIIIe siècle, en suivant les hommes dans les cales de leurs bateaux, notre rat héraldique a aussi colonisé les terres du Nouveau Monde. Ainsi, de l'autre côté de l'océan, au Canada, quelques personnes ont été inspirées pour confectionner leurs armes personnelles.
Après les personnes et les familles, passons maintenant aux armoiries de diverses communautés.
armes parlantes attribuées à l'Hôtel de ville de la Cité d' Arras (ancienne province d'Artois) Armorial Général de France , registre n°26 - Généralité de Picardie - page 349. |
Armoiries de la ville d'Arras (dépt du Pas-de-Calais), Armorial National de France avec notices et descriptions historiques de Henri Traversier et Léon Vaisse, édition de 1842 |
Ces armoiries enregistrées par Charles-René d'Hozier pour représenter la ville d'Arras, associent étrangement une mitre et des crosses d'évêque (en référence à l’évêché d'Arras, que nous avons aussi plus bas), avec une fasce d'argent chargée de trois rats de sable. Ces armoiries ont eu leur place au XIXe siècle dans certains armoriaux et représentations documentaires (exemple ci-contre) et ont été aussi gravées dans la pierre de certains monuments. Le blason est basé sur un jeu de mots avec le nom de la ville Arras / (a)-rats, mais il est aussi une allusion à une inscription posée sur une porte de la ville par les Espagnols: "Quand les Français prendront Arras - Les rats mangeront les chats" . Quand la ville est prise, après un premier siège victorieux des Français en 1640, l'inscription sera juste modifiée pour en changer le sens, en enlevant une seule lettre : le p de "prendront" : "Quand les Français rendront Arras, les rats mangeront les chats". La cité, après une dernière tentative de reconquête des Espagnols, sera définitivement gagnée par le maréchal de Turenne, en 1654.
(sources : Archives du Pas-de-Calais, voir → ICI et ICI)
Néanmoins, ce blason aux rats, peu séduisant pour représenter les habitants, a été finalement abandonné au cours du XXe siècle pour ne garder que celui qui avait été restauré officiellement après le 1er Empire (voir → ICI).
Vitrail portant les armoiries personnelles de Nicolas Le Ruistre (ou Nicolas Ruterius), évêque d'Arras de 1501 à 1509 origine :Chartreuse de Louvain, Brabant (v.1520-1525) - collections du Victoria and Albert Museum - Londres (U.K) son blason est écartelé : les quartiers 1 et 2 sont ses armes personnelles : d'azur à trois feuilles de vignes d'or; les quartiers 2 et 3 portent les armes de l'évêché d'Arras, avec des crosses d'argent, au lieu de sable. |
armoiries de la commune d'Arleux-en-Gohelle (Pas-de-Calais) le territoire de la commune était jadis partagé entre deux seigneuries ecclésiastiques : l'évêché d'Arras et le chapitre de la collégiale Saint-Pierre de Lille (identifiée par les clés en sautoir en pointe) |
blason de la commune de Riencourt-lès-Bapaume (Pas-de-Calais) comme à côté les armoiries revèlent l’appartenance partagée entre l'évêché d'Arras (avec un blason aux couleurs modifiées) et l'abbaye Saint-Vaast d'Arras (dont le blason est d'or à la croix ancrée de gueules) |
ף Nous restons dans la symbolique religieuse catholique, avec une référence hagiographique assez bien représentée dans la partie occidentale de l'ancien Saint Empire germanique jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Nous allons découvrir que certaines localités des Pays-Bas, de la Belgique, d'Allemagne et aussi en Alsace, nous proposent un thème commun, associant l'image d'une sainte abbesse avec des rats. Là où les paroisses, les églises lui étaient dédiées en tant que sainte patronne : il s'agit de Gertrude de Nivelles qui est présente sur les armoiries de ces communes (actuelles ou anciennes):
Gertrude de Nivelles, née à Landen vers 626 et décédée à Nivelles le 17 mars 659, est une moniale et sainte franque. Première abbesse de l'Abbaye de Nivelles, elle est la fondatrice et sainte patronne de la ville de Nivelles en province de Brabant wallon (Belgique).
Elle est la fille de Pépin de Landen et d'Itte Idoberge (sainte Itte). Son père, maire du palais de Dagobert Ier roi d'Austrasie, est l'ancêtre de Charles Martel, de Pépin le Bref et de Charlemagne. Dès son adolescence, elle témoigne d'une disposition d'esprit profondément religieuse qui lui fait refuser les prétendants qui lui sont présentés. À la mort de son père, sa mère Itte, sur le conseil de saint Amand, transforme le château familial en monastère mixte dont elle devient la première abbesse. Peu après la fondation du monastère, elle cède sa place à sa fille Gertrude qui devient à son tour abbesse.
portrait de Sainte Gertrude de Nivelles, représentée entourée de rats Heures du cardinal Albrecht de Brandebourg, archevêque et électeur de Mayence - détail d'une peinture de Simon Bening (vers 1522/1523) 👁 voir l'enluminure entière → ICI collection : Carnegie Museum of Art - Pittsburgh, Pennsylvania (USA) |
Elle est d'ailleurs rendue célèbre par ce pouvoir d'éloigner ces rongeurs. Pour se débarrasser des rats, l'on pouvait, selon une superstition lorraine, réciter cette phrase : « Rat, rate ou souriate, souviens-toi que sainte Gertrude est morte pour toi dans un coffre de fer rouge ; je te conjure, au nom du grand Dieu vivant, de t’en aller hors de mes bâtiments et héritages ».
Selon certaines sources, si elle est représentée avec des rats et des souris, c'est peut-être parce que l'on a voulu symboliser le diable dont Gertrude parvient à triompher.
Mais de nombreuses théories sont avancées. Notamment une, qui dit qu'en fait ce serait l'eau du puits de l'église répandue sur les champs et les maisons qui les aurait protégé.
En raison de sa complicité avec les chats qui serait également, en toute logique, à l'origine de sa puissance d'intercession pour faire fuir les rongeurs sous son invocation, le gallican abbé Julio recommandait, dans son livre de "prières liturgiques", d'invoquer Sainte-Gertrude pour guérir ou retrouver les chats perdus ; c'est aussi pour cette raison que des artistes ont également représenté la Sainte accompagnée d'un chat ou de plusieurs chats.
De nos jours, Sainte Gertrude est toujours vénérée chaque année dans la ville de Nivelles. Les reliques de Sainte Gertrude sont conservées dans une châsse, dans la collégiale Sainte-Gertrude. Sa fête liturgique est célébrée le 17 mars, date de sa mort : ce jour-là sa statue est portée en procession dans les rues de Nivelles.
source texte : fr.wikipedia.org/wiki/Gertrude_de_Nivelles
Et voici encore quelques blasons municipaux avec l'image de Sainte Gertrude, le jeu consistant à chercher et dénombrer les petits rongeurs !! :
armoiries du village d' Ossendrecht partie de la commune de Woensdrecht (Pays-Bas, province de Brabant du Nord) la partie senestre est aux armes du marquisat de Bergen-op-Zoom |
armoiries du village de Jabeek partie de la commune de Beekdaelen (Pays-Bas, province de Limbourg) la partie dextre est aux armes de la famille Huyn van Amstenrade. |
armoiries du village de Villers-Sainte-Gertrude partie de la commune de Durbuy (Belgique, province de Luxembourg) Ce village était une possession de l'Abbaye Sainte-Gertrude de Nivelles |
armoiries de la commune de Wetteren (Belgique, province de Flandre-Orientale) explication détaillée du blason , en particulier les chiffres romains X et IIII → ICI |
🐁 Nous changeons de zone géographique, pour descendre vers l'Italie et la Toscane, dans une petite ville dont le blason arbore fièrement et historiquement deux de nos intrépides rongeurs, mais qui a parfois eu du mal à les assumer ! Vous allez comprendre avec ce petit historique... Il s'agit de la commune de Murlo, située dans la province de Sienne :
📖 année 1865
Le toponyme de Murlo dérive du latin "murulus" (mur bas), avec le sens de "lieu fortifié", mais il semble également qu'il pourrait aussi dériver du latin "mus" (la souris), ce qui explique les souris, ou plutôt des rats, présents sur les plus anciennes armoiries municipales.
Cette image provient d'un dictionnaire des communes du royaume d'Italie, illustré par de nombreux blasons en couleurs, intitulé : "Dizionario corografico dell'Italia del prof. Amato Amati - opera illustrata da circa 1000 armi comunali colorate", éditions Vallardi à Milan, publié en 1865.
📖 année 1899
Le grand artiste héraldiste autrichien Hugo Gerard Ströhl (1851-1919) choisit le blason de cette ville italienne parmi d'autres, pour illustrer une planche consacrée aux armoiries municipales, dans un de ses livres, intitulé "Heraldischer Atlas", publié en 1899 (voir la page complète → ICI) . Dans son dessin héraldique, il concède plus de place aux deux rats, par rapport au donjon central.
📖 année 1911
Ce sont les armoiries de l'ancien fief épiscopal de Murlo, une seigneurie écclésiastique des évêques de Sienne, qui administrait jadis le territoire de cette commune. Elle a été abolie en 1778 (source documentaire → ICI)
Cette image provient d'un ouvrage publié en 1911 intitulé "Il Feudo del Vescovado di Siena" par N. Mengozzi, éditions Lazzeri, à Sienne. On y voit clairement, deux lions d'or rampants, escaladant les murs le la tour centrale. Ce blason aurait donc chronologiquement précédé l'actuel en service, et avant l'apparition des deux rats.
📖 année 1915
Le grand spécialiste en héraldique britannique Arthur Charles Fox-Davies (1871 – 1928), très inspiré par le travail de Hugo Gerard Ströhl, publie à Londres en 1915 un livre consacré à l'héraldique civique intitulé : "The book of public arms : a complete encyclopædia of all royal, territorial, municipal, corporate, official, and impersonal arms" (voir le livre numérisé → ICI)
Il y reproduit le blason de la ville italienne, en noir-et-blanc, mais en donnant lui aussi plus de présence aux deux rats, par rapport au donjon central.
🖥 années 2010/2020
Ces belles armoiries communales, ont été révisées par les artistes héraldistes italiens du site internet Araldicacivica.it et en particulier Massimo Ghirardi, un des fondateurs historiques.
On y voit, rampants et appuyés sur la tour donjonnée non pas les deux rats ou souris traditionnels (due topi en italien), mais à leur place, deux loups de sable (due lupi di nero).
D'où sortent ces loups ? quelle est leur justification : je n'ai pas la réponse.
🛡 aujourd'hui, en 2020
Si on s'en réfère aux sites internet de la commune
ou diverse documentation et articles s'y rattachant (voir → ICI, ICI ou ICI), il semble bien que la municipalité utilise, sans crainte de rejet ni contestation, les armoiries anciennes de la ville, de façon officielle, et avec un joli design rétro.
Nos deux rats sont donc bien là, d'un émail plutôt d'argent, voire "au naturel". Ceci prouve que la majorité des habitants de Murlo ont suffisamment de recul et ont parfaitement accepté le symbole de leur commune, sans appréhension ni superstition. Un livre a même été écrit sur le sujet en 2019 (voir → ICI) et a fait l'objet d'une présentation publique.
Je ne l'ai pas encore lu, dans l'attente d'une traduction en français, car sans doute nous éclaire-t-il sur l'origine, l'évolution et la perception de ce blason dans le temps.
Enfin, il faut bien en terminer (dératiser !)... un jour.
• Voici quelques belles armoiries fictives ou fantaisistes, mais chargées d'histoire...
armoiries fictives de Michel de Rhodes (ou Michale da Ruodo), un marin et explorateur vénitien du XVe siècle - planche extraite du manuscrit de Michel de Rhodes - folio 147b pour découvrier le manuscrit entier et son histoire → ICI |
exemple de "Supports et Cimiers pour les Ornements des Armes" (armoiries fictives) - partie basse de la planche n°17 - extrait du livre " Méthode nouvelle pour apprendre l'art du blason, ou la science des nobles par dialogues, avec un discours sur les devises, supports, cimiers, lambrequins, & tombeaux... " auteur et éditeur : Daniel de La Feuille, Amsterdam (1695) - collections de la Bibliothèque Nationale de France - Paris Voir mon précédent sujet sur ces étonnantes armoiries → ICI |
Armoiries parodiques créées par les prisonniers de guerre britanniques pour leur demeure forcée en Allemagne entre 1914 et 1918 dans le camp d'internement de Ruhleben, un hippodrome réquisitionné dans la banlieue est de Berlin. Les quartiers contiennent: une soupière, une saucisse allemande (wurst), un pain noir et un godillot, et aussi une casquette comme couronne et deux rats comme supports, la devise "DUM SPIRO SPERO" se traduit par "Tant que je respire, j'espère". L'ensemble reflète la condition et la vie quotidienne des prisonniers de guerre - voir toute l'histoire de ce camp (en anglais) → ICI |
✋ Nous allons nous arrêter là, provisoirement, avec cette longue évocation de notre prince ou démon des ténèbres, d'un côté craint des hommes comme un fléau, et pourtant indispensable pour les expérimentations de laboratoires. Nous lui devons donc beaucoup pour les progrès de la science, et en même temps, on voudrait ne jamais le croiser dans notre vie quotidienne, pour la répulsion qu'il inspire à beaucoup de gens.
🎆 En attendant, je vous souhaite une bonne année du 🐀 ... et ... une bonne santé !!! 🎇
🐁Je vous invite à découvrir un sujet complémentaire traitant des cousins proches du rat : souris, mulots et autres petits rongeurs → ICI
Et rendez-vous en 2021 avec cette fois, l'année du buffle .... → ICI