S uite de la visite d'un des plus anciens manuscrits répertoriant des armoiries de villes et de villages de France, dessinées à la plume et peintes à l'aquarelle, antérieur de trois décennies à l'Armorial Général de France de Charles d'Hozier ! Voir la description initiale : → ◙
Nous poursuivons avec la découverte du "livre" (c'est l'appellation donnée à une section d'un manuscrit, qui est lui-même divisé en chapitres) consacré au Gouvernement de Bretagne. Après les premiers chapitres consacrés aux pays de Rennes et de Saint-Malo, puis à la sénéchaussée de Nantes, et encore les pays de Vannes et de Saint-Brieuc, nous progressons toujours vers l'ouest. Notre quatrième chapitre a été scindé en deux parties, au sud le pays de Cornouaille et au nord , les pays de Léon et de Trégor.
Ce deuxième et dernier volet qui clôturera l'exploration de notre Gouvernement de Bretagne à la fin du XVIIe siècle, concerne les pays de Léon* et de Tréguier, aussi appelé Trégor, ou plus rarement Trégorrois. Le premier est situé sur la partie extrême nord de l'actuel département du Finistère, et le second couvre un large territoire de l'ouest des Côtes-d'Armor entre les baies de Morlaix et de Saint-Brieuc.
Revenir à l'épisode précédent → ◙
(*) Le Léon (avec un accent sur le e) est ici un petit pays de France, un ancien diocèse et une ancienne Principauté de Bretagne, qui n'a évidemment rien à voir avec l'ancien royaume de León (avec un accent sur le o) qui lui est composante historique importante de l'état espagnol et aussi une province actuelle de la Communauté autonome de Castille-et-León.
Voici l'extrait d'une carte datant de la fin du XVIIIe s., donc postérieure d'un siècle, mais sur laquelle j'ai reconstitué les limites administratives de notre région :
Première constatation, le blason primitif de la capitale du Léon est formé d'un champ d'hermine chargé d'un sanglier rampant, tenant dans ses pattes antérieures une tour de gueules, dans le canton dextre. La Planche délivre un curieux blasonnement : "d'argent semé de mouchetures d'hermine de sable..." ! mais il n'était pas réputé pour ses qualités d'expert en héraldique, comme l'a relaté l'historien Jacques Meurgey de Tupigny (1891-1973) dans ses notes à propos du manuscrit.
Toujours dans le manuscrit de La Planche : le sanglier est peint "au naturel", il est onglé d'or, il semble aussi langué de gueules, même si cela ne figure pas dans le blasonnement, et il est couronné d'or (la couronne est bien posée sur sa tête). De plus, la tour est de type simple.
Dans l'Armorial Général de France, pourtant postérieur de seulement une ou deux décennies, le dessin de d'Hozier montre un sanglier de sable, la couronne d'or est cette fois placée autour de son cour, et la tour est donjonnée de trois tourelles. Il n'est plus onglé ni langué d'un autre émail.
Enfin, le blason actuel nous révèle qu'il a été brisé ou augmenté plus exactement par l'adjonction d'un second blason "d'or au lion morné de sable tenant une crosse épiscopale de gueules" qui pourrait provenir de celui de l'évêché de Léon. À quelle date cette partition combinant ces deux blasons est-elle intervenue ? je l'ignore.
Bizarrement, sur le dessin de d'Hozier concernant les armes de l'évêché de Léon, le lion tient une rose d'argent et non pas une crosse, et il n'est par morné : il possède bien une langue et des griffes. En effet, le blason du pays de Léon est "d'or au lion morné de sable" (je vous propose de lire les diverses hypothèses formulées pour expliquer les raisons de ce signe d’infamie: le morné, qui affecte un animal en héraldique, avec la fiche sur l'incontournable site Marikavel ).
À nouveau, selon le site Marikavel, le blason avec le lion tenant une crosse, est décrit comme "celui qui est peint sur le tombeau de Saint Yves, dans la cathédrale de Tréguier" et de fait il représente Saint-Pol-de-Léon, parmi d'autres villes bretonnes: Quimper, Rennes, Nantes, Brest, Tréguier, etc...
"C'est dans un registre des délibérations du conseil municipal de Brest du 15 juillet 1683 que l'assemblée décide qu'il sera fait un cachet dans lequel sera gravé les armoiries, "my-parti de France et de Bretagne qui sont les armes de Brest". C'est le commentaire qui apparait dans de nombreux sites concernant l'origine du blason de la ville de Brest. Le blason de la ville a été enregistré à l'Armorial Général de France
de 1696, mais il ne tient pas compte du "mi-parti de France",
c'est-à-dire qu'on ne devrait voir qu'une fleur de lis à dextre et une demie en pointe, coupée par le trait vertical, comme le sont les
mouchetures d'hermine à senestre. Après la Révolution et le Premier Empire, la ville demanda à reprendre ses anciennes armoiries, ce qui fut accordé par lettres patentes du 8 octobre 1826 (sous le règne de Charles X), avec comme blasonnement "parti au premier d'azur à trois fleurs de lys d'or et au second d'hermines" que nous connaissons.
Et voici donc révélé, grâce à notre précieux manuscrit le précédent blason de Brest : "d'azur au navire d'or, aux voiles ferlées d'argent, un pavillon d'argent flottant sur la poupe, voguant sur une mer du même métal, au chef d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable". Il était en effet peu probable que cette importante cité du duché de Bretagne ne se soit pourvue d'armoiries qu'à la fin du XVIIe siècle, comme le prétendent les diverses sources documentaires.
L'auteur débute son article en précisant que Landerneau "est la principale ville de la Principauté de Léon". Est-ce pour cette raison qu'il lui a donné les armoiries du Léon "d'or au lion de sable", mais un lion pourvu de griffes, de dents et de langue ?
Dans l'Armorial Général de France, un nouveau blason apparait, avec ce navire de type frégate, d'or, contourné, sur un champ d'azur (sans rivière ni mer). Le bateau est muni de voiles d'argent et sommé de quatre pavillons, trois sur les mâts et un quatrième flottant sur le château arrière. Malgré la taille des dessins, ils sont néanmoins identifiables avec les armes de Bretagne (deux fois), de Léon (à la proue) et de la maison de Rohan (de gueules à neuf mâcles d'or), à l'arrière.
Dans les armoiries actuelles, tout le navire est du même émail, sauf les trois pavillons de mâts restant: Léon - Bretagne - Rohan. Le vaisseau étant maintenant orienté vers la dextre, légèrement de trois-quart.
Pas d'information sur l'origine de cette tour proposée dans le manuscrit . Comme de nombreuses cités des côtes ou des rivières bretonnes, les armoiries sont inspirées par l'activité maritime. Vers la fin du XIXe siècle, deux écussons aux armes de France et de Bretagne sont venus compléter le blason.
Au XIVe siècle, le sceau du duc de Bretagne pour la juridiction de Morlaix était marqué d’un lion, le lion des comtes et vicomtes de Léon. Il était représenté morné, c'est-à-dire sans dents et sans griffes. Plus tard, Jean de Montfort le remplaça par une chèvre. Lorsque la ville prit des armoiries, elle choisit un navire, sans doute pour rappeler que son commerce maritime avait été florissant.
Le blason se lit ainsi : « De gueules au navire équipé d’or, aux voiles éployées d’hermines, flottant sur une mer d’azur ».
Des ornements extérieurs furent ajoutés. Le timbre est une couronne murale, attribut qui caractérisait les déesses grecques protectrices des Cités, et que les villes ont adopté depuis l’empire. Les supports sont, à senestre, un lion rampant (vertical et panache de la queue tourné vers l’intérieur) et à dextre, un léopard rampant (vertical et panache de la queue tourné vers l’extérieur) bicéphale et qui symbolise l’Angleterre.
La devise de la ville, inscrite sur un listel s’adresse au lion « s’ils te mordent, mords-les ».
C’est le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt qui fit figurer trois léopards passants dans ses armoiries. Ce sont en fait des lions vus de face. Ce souverain s’empara de la ville de Morlaix en 1177 puis en 1187 pour la rattacher à la couronne ducale, spoliant ainsi le comte de Léon. Il ne faut donc pas s’étonner de l’agressivité de la devise, d’autant que les Anglais firent à plusieurs reprises des razzias dans la ville ; celle de 1532 reste tristement célèbre.
source texte : www.ville.morlaix.fr/Ville-Morlaix.fr/Les-grands-dossiers2/Histoire-Patrimoine/Toponymie/Les-armoiries
Fascé d'argent et d'azur de quatre pièces, ou fascé d'azur et d'argent ...? Dans l'incertitude qui règne depuis de nombreuses années, je ne trancherai pas et je mets les deux versions en exposition !
"Les armes de Guingamp sont celles de la Frérie Blanche. Elles sont incrustées depuis le XIVe siècle au fronton d’une fenêtre de la basilique Notre-Dame de Bon-Secours, au-dessus et à gauche de la Porte-au-Duc. Le même blason figure sur les véhicules municipaux ainsi que sur les plaques indiquant le nom des rues. Mais il existerait une variante hypothétique remontant à l’année 1447 décrivant le blason "d’argent à une fasce d’azur et un chef de même"."
source : Bulletin de l’office de tourisme de Guingamp et de sa région [archive] - mention sur la fiche Wikipedia de la ville.
La Planche aurait pu mettre tout le monde d'accord avec ce blason "d'argent à trois fasces d'azur" !
Les armoiries de Lannion dateraient de 1625. Initialement, l'agneau pascal, couché ou non, portait une hampe en forme de croix haute avec un guidon (blanc) chargé de la Croix de Saint Georges (rouge), qui est la représentation la plus commune pour cette figure, qui est autant religieuse qu'héraldique. Mais pour Lannion, la bannière blanche à croix rouge a été remplacée ultérieurement par un guidon de gueules chargé de l'inscription latine en or "LAUS DEO" (Louange à Dieu).
Pour l'anecdote, l'agneau est peut-être un jeu de mots avec le nom de la ville, ce sont possiblement des armes parlantes....
.
# cependant, quelques années plus tard, certains de ces lieux (en gras, ci-dessus) ont été enregistrés et blasonnés dans l'Armorial Général de France.
A bientôt pour une nouvelle série et ...
une nouvelle région : le Languedoc → ICI
Nous poursuivons avec la découverte du "livre" (c'est l'appellation donnée à une section d'un manuscrit, qui est lui-même divisé en chapitres) consacré au Gouvernement de Bretagne. Après les premiers chapitres consacrés aux pays de Rennes et de Saint-Malo, puis à la sénéchaussée de Nantes, et encore les pays de Vannes et de Saint-Brieuc, nous progressons toujours vers l'ouest. Notre quatrième chapitre a été scindé en deux parties, au sud le pays de Cornouaille et au nord , les pays de Léon et de Trégor.
Ce deuxième et dernier volet qui clôturera l'exploration de notre Gouvernement de Bretagne à la fin du XVIIe siècle, concerne les pays de Léon* et de Tréguier, aussi appelé Trégor, ou plus rarement Trégorrois. Le premier est situé sur la partie extrême nord de l'actuel département du Finistère, et le second couvre un large territoire de l'ouest des Côtes-d'Armor entre les baies de Morlaix et de Saint-Brieuc.
Revenir à l'épisode précédent → ◙
(*) Le Léon (avec un accent sur le e) est ici un petit pays de France, un ancien diocèse et une ancienne Principauté de Bretagne, qui n'a évidemment rien à voir avec l'ancien royaume de León (avec un accent sur le o) qui lui est composante historique importante de l'état espagnol et aussi une province actuelle de la Communauté autonome de Castille-et-León.
Voici l'extrait d'une carte datant de la fin du XVIIIe s., donc postérieure d'un siècle, mais sur laquelle j'ai reconstitué les limites administratives de notre région :
Vous pouvez cliquer sur toutes les images pour les agrandir
Les fragments de manuscrits proviennent encore du Volume I. Pour enrichir l'étude, j'ai mis en bonus l'extrait équivalent dans l'Armorial Général de France* (1696-1711), établi par Charles-René d'Hozier, et comme auparavant, j'ai placé le blason actuel en-dessous, pour comparer les différences ou au contraire la constance des figures dans le temps.
(*) Armorial Général de France - volume VIII - Bretagne 1ère partie
Armorial Général de France - volume IX - Bretagne 2e partie (BNF Paris)
Saint-Pol-de-Léon (Finistère) |
Première constatation, le blason primitif de la capitale du Léon est formé d'un champ d'hermine chargé d'un sanglier rampant, tenant dans ses pattes antérieures une tour de gueules, dans le canton dextre. La Planche délivre un curieux blasonnement : "d'argent semé de mouchetures d'hermine de sable..." ! mais il n'était pas réputé pour ses qualités d'expert en héraldique, comme l'a relaté l'historien Jacques Meurgey de Tupigny (1891-1973) dans ses notes à propos du manuscrit.
Toujours dans le manuscrit de La Planche : le sanglier est peint "au naturel", il est onglé d'or, il semble aussi langué de gueules, même si cela ne figure pas dans le blasonnement, et il est couronné d'or (la couronne est bien posée sur sa tête). De plus, la tour est de type simple.
Dans l'Armorial Général de France, pourtant postérieur de seulement une ou deux décennies, le dessin de d'Hozier montre un sanglier de sable, la couronne d'or est cette fois placée autour de son cour, et la tour est donjonnée de trois tourelles. Il n'est plus onglé ni langué d'un autre émail.
Enfin, le blason actuel nous révèle qu'il a été brisé ou augmenté plus exactement par l'adjonction d'un second blason "d'or au lion morné de sable tenant une crosse épiscopale de gueules" qui pourrait provenir de celui de l'évêché de Léon. À quelle date cette partition combinant ces deux blasons est-elle intervenue ? je l'ignore.
Bizarrement, sur le dessin de d'Hozier concernant les armes de l'évêché de Léon, le lion tient une rose d'argent et non pas une crosse, et il n'est par morné : il possède bien une langue et des griffes. En effet, le blason du pays de Léon est "d'or au lion morné de sable" (je vous propose de lire les diverses hypothèses formulées pour expliquer les raisons de ce signe d’infamie: le morné, qui affecte un animal en héraldique, avec la fiche sur l'incontournable site Marikavel ).
À nouveau, selon le site Marikavel, le blason avec le lion tenant une crosse, est décrit comme "celui qui est peint sur le tombeau de Saint Yves, dans la cathédrale de Tréguier" et de fait il représente Saint-Pol-de-Léon, parmi d'autres villes bretonnes: Quimper, Rennes, Nantes, Brest, Tréguier, etc...
Brest (Finistère) |
Et voici donc révélé, grâce à notre précieux manuscrit le précédent blason de Brest : "d'azur au navire d'or, aux voiles ferlées d'argent, un pavillon d'argent flottant sur la poupe, voguant sur une mer du même métal, au chef d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable". Il était en effet peu probable que cette importante cité du duché de Bretagne ne se soit pourvue d'armoiries qu'à la fin du XVIIe siècle, comme le prétendent les diverses sources documentaires.
Landerneau (Finistère) |
L'auteur débute son article en précisant que Landerneau "est la principale ville de la Principauté de Léon". Est-ce pour cette raison qu'il lui a donné les armoiries du Léon "d'or au lion de sable", mais un lion pourvu de griffes, de dents et de langue ?
Dans l'Armorial Général de France, un nouveau blason apparait, avec ce navire de type frégate, d'or, contourné, sur un champ d'azur (sans rivière ni mer). Le bateau est muni de voiles d'argent et sommé de quatre pavillons, trois sur les mâts et un quatrième flottant sur le château arrière. Malgré la taille des dessins, ils sont néanmoins identifiables avec les armes de Bretagne (deux fois), de Léon (à la proue) et de la maison de Rohan (de gueules à neuf mâcles d'or), à l'arrière.
Dans les armoiries actuelles, tout le navire est du même émail, sauf les trois pavillons de mâts restant: Léon - Bretagne - Rohan. Le vaisseau étant maintenant orienté vers la dextre, légèrement de trois-quart.
Tréguier (Côtes-d'Armor) |
Pas d'information sur l'origine de cette tour proposée dans le manuscrit . Comme de nombreuses cités des côtes ou des rivières bretonnes, les armoiries sont inspirées par l'activité maritime. Vers la fin du XIXe siècle, deux écussons aux armes de France et de Bretagne sont venus compléter le blason.
Morlaix (Finistère) |
Au XIVe siècle, le sceau du duc de Bretagne pour la juridiction de Morlaix était marqué d’un lion, le lion des comtes et vicomtes de Léon. Il était représenté morné, c'est-à-dire sans dents et sans griffes. Plus tard, Jean de Montfort le remplaça par une chèvre. Lorsque la ville prit des armoiries, elle choisit un navire, sans doute pour rappeler que son commerce maritime avait été florissant.
Le blason se lit ainsi : « De gueules au navire équipé d’or, aux voiles éployées d’hermines, flottant sur une mer d’azur ».
Des ornements extérieurs furent ajoutés. Le timbre est une couronne murale, attribut qui caractérisait les déesses grecques protectrices des Cités, et que les villes ont adopté depuis l’empire. Les supports sont, à senestre, un lion rampant (vertical et panache de la queue tourné vers l’intérieur) et à dextre, un léopard rampant (vertical et panache de la queue tourné vers l’extérieur) bicéphale et qui symbolise l’Angleterre.
La devise de la ville, inscrite sur un listel s’adresse au lion « s’ils te mordent, mords-les ».
C’est le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt qui fit figurer trois léopards passants dans ses armoiries. Ce sont en fait des lions vus de face. Ce souverain s’empara de la ville de Morlaix en 1177 puis en 1187 pour la rattacher à la couronne ducale, spoliant ainsi le comte de Léon. Il ne faut donc pas s’étonner de l’agressivité de la devise, d’autant que les Anglais firent à plusieurs reprises des razzias dans la ville ; celle de 1532 reste tristement célèbre.
source texte : www.ville.morlaix.fr/Ville-Morlaix.fr/Les-grands-dossiers2/Histoire-Patrimoine/Toponymie/Les-armoiries
Guingamp (Côtes-d'Armor) |
Fascé d'argent et d'azur de quatre pièces, ou fascé d'azur et d'argent ...? Dans l'incertitude qui règne depuis de nombreuses années, je ne trancherai pas et je mets les deux versions en exposition !
"Les armes de Guingamp sont celles de la Frérie Blanche. Elles sont incrustées depuis le XIVe siècle au fronton d’une fenêtre de la basilique Notre-Dame de Bon-Secours, au-dessus et à gauche de la Porte-au-Duc. Le même blason figure sur les véhicules municipaux ainsi que sur les plaques indiquant le nom des rues. Mais il existerait une variante hypothétique remontant à l’année 1447 décrivant le blason "d’argent à une fasce d’azur et un chef de même"."
source : Bulletin de l’office de tourisme de Guingamp et de sa région [archive] - mention sur la fiche Wikipedia de la ville.
La Planche aurait pu mettre tout le monde d'accord avec ce blason "d'argent à trois fasces d'azur" !
Lannion (Côtes-d'Armor) |
Les armoiries de Lannion dateraient de 1625. Initialement, l'agneau pascal, couché ou non, portait une hampe en forme de croix haute avec un guidon (blanc) chargé de la Croix de Saint Georges (rouge), qui est la représentation la plus commune pour cette figure, qui est autant religieuse qu'héraldique. Mais pour Lannion, la bannière blanche à croix rouge a été remplacée ultérieurement par un guidon de gueules chargé de l'inscription latine en or "LAUS DEO" (Louange à Dieu).
Pour l'anecdote, l'agneau est peut-être un jeu de mots avec le nom de la ville, ce sont possiblement des armes parlantes....
.
[_)-(_]
D'autres lieux ou villes sont juste décrits par le texte, sans blason ni mention s'y rapportant :
- Dans le pays (ex-Principauté) de Léon :
Saint-Mahé (ou Saint-Matthieu, abbaye, ruinée, à la Pointe Saint-Matthieu, commune de Plougonvelin ), Saint-Renan, Abrildur (Aber-Ildut), Lesneven, Relec (ou Relecq, abbaye, commune de Plonéour-Ménez).
- Dans le pays de Tréguier :
Bégard (Abbaye de, commune de Bégard ), Pontrieux, la Roche-Derrien, Châtelaudren, Lanmeur.
- Dans le pays (ex-Principauté) de Léon :
Saint-Mahé (ou Saint-Matthieu, abbaye, ruinée, à la Pointe Saint-Matthieu, commune de Plougonvelin ), Saint-Renan, Abrildur (Aber-Ildut), Lesneven, Relec (ou Relecq, abbaye, commune de Plonéour-Ménez).
- Dans le pays de Tréguier :
Bégard (Abbaye de, commune de Bégard ), Pontrieux, la Roche-Derrien, Châtelaudren, Lanmeur.
# cependant, quelques années plus tard, certains de ces lieux (en gras, ci-dessus) ont été enregistrés et blasonnés dans l'Armorial Général de France.
Lesneven, commune (Finistère) |
A bientôt pour une nouvelle série et ...
une nouvelle région : le Languedoc → ICI
Crédits :
les blasons "modernes" sont empruntés à : armorialdefrance.fr/
Et je remercie particulièrement les personnes responsables de la Bibliothèque et des Archives du Musée du Château de Chantilly : www.bibliotheque-conde.fr/
Et je remercie particulièrement les personnes responsables de la Bibliothèque et des Archives du Musée du Château de Chantilly : www.bibliotheque-conde.fr/
Herald Dick
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire