U ne des terribles conséquences du débarquement en Normandie sera la panique générée dans le commandement allemand. Déjà secoués par la défaite à Stalingrad en 1943 sur le front Est, cette gigantesque offensive militaire des Alliés provoque un cataclysme chez les stratèges allemands, et en premier lieu Hitler, qui dirige lui-même les opérations. Les maréchaux allemands Von Rundstedt et Rommel rappellent toutes les forces dont ils disposent à proximité en France occupée pour colmater et contenir au mieux la brèche, tout en restant lucides sur la tournure des évènements.
Composée de 15 000 hommes, 209 chars et pièces d'artillerie autoportées, la 2e division cuirassée (Panzer Division) de la Waffen SS, "Das Reich", quitte Montauban dans le midi de la France, le 8 juin. Elle va mettre 15 jours pour effectuer les 725 km qui la séparent de la Normandie, afin de consolider le front. Elle sera retardée par la Résistance et les bombardements de l'aviation alliée. Excédés, les nazis vont perpétrer d'horribles représailles sur leur chemin, en particulier à Tulle et à Oradour-sur-Glane dans le Limousin. Ce sera le prix de ce retard qui permit d'éviter une concentration des forces allemandes face aux troupes Alliées. Mais cette terreur avait été planifiée par le Haut Commandement allemand. Afin de calmer les entreprises anti-allemandes des Maquis de la Résistance, les F.T.P, très actifs en Auvergne et dans le Limousin, on s'en prenait arbitrairement à des civils innocents. Une méthode de pression psychologique sur la population, déjà bien éprouvée, et avec succès, par la Wehrmacht et les S.S. sur le front russe. Le régime politique ouvertement collaborateur de Vichy, avec ses miliciens et ses délateurs étaient un secours précieux pour les nazis.
Devise : "ni haine ni oubli".
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.
Oradour sur Glane, qui autrefois, était un bourg paisible et dynamique du Limousin, avec son tramway et ses nombreux commerces va connaître l’horreur le 10 juin 1944.
En début d’après-midi, vers 14h00, près de 200 soldats allemands de la division « Das Reich » encerclent le bourg et rassemblent la population sur le Champ de foire, prétendant à faire un simple contrôle d’identité.
Les hommes sont répartis en 6 groupes dans diverses granges d’Oradour tandis que les femmes et enfants sont regroupés dans l’église.
En quelques minutes, les hommes sont abattus et ensuite brulés puis, c’est au tour des femmes et enfants de subir le même sort et d’être brulés dans l’église. Une poignée d'hommes parviendront à échapper à la rafle en se cachant ou en s'échappant.
En une journée Oradour n’existe plus et cet horrible massacre fit 642 victimes innocentes.
Depuis 1946, les ruines du village martyr sont classées "Monument Historique" et le Centre de la Mémoire a été inauguré en 1999. A la suite de ce massacre, l’État décide de reconstruire un nouveau bourg juste à côté, en conservant un plan similaire à l’ancien bourg avec une architecture inspirée de l’austérité des maisons limousines.
source textuelle : www.oradour-sur-glane.fr
Voici pour finir, une histoire dans l'histoire, peu connue, qui nous est rappelée par le blason ci-dessous et le nom de la commune qui le porte : Charly-Oradour.
En 1940 , suite à la défaite de l'armée française, l'Alsace et la Moselle sont annexées pour la seconde fois au Reich allemand, comme en 1870. Le village de Charly, environs 184 habitants, à la toponymie trop française est rebaptisé Karlen. Les mosellans refusant la germanisation sont contraints de s'exiler et sont expulsés sans ménagement par l'occupant allemand . Craignant la déportation dans des camps de détention en Allemagne, ils sont heureux de voir leurs trains partir vers le sud et de se voir accueillir en France non occupée. 39 habitants de Charly vont débarquer en terre limousine à Oradour, dans un cadre rural tranquille, loin des problèmes. Quelques années plus tard, le destin les rattrape cruellement : ils périront tous sous les balles et dans les flammes en ce funeste jour du 10 mai 1944.
En souvenir de ce massacre et en mémoire des victimes, le conseil municipal obtint l'ajout d'Oradour au nom de Charly en août 1950. source textuelle : http://clio-cr.clionautes.org/des-mosellans-dans-l-enfer-d-oradour-sur-glane
Charly-Oradour : "Fascé d’or et d’azur de huit pièces, à la croix de Lorraine de sable, le pied enflammé de gueules, mouvant de la pointe et brochant sur le tout".
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945.
Pour ceux qui voudraient se plonger plus profondément dans ces crimes de guerre de la Seconde Guerre mondiale, je les invite à visiter ce site, parmi beaucoup d'autres : → Centre de la mémoire d'Oradour sur Glane.
Herald Dick
les ruines du village martyr vu du ciel, photographié par Yann Arthus-Bertrand |
Nouveau timbre émis en 2014 en mémoire des 99 hommes pendus à Tulle par les S.S le 9 juin 1944 ou qui seront déportés les jours qui suivent. |
Devise : "ni haine ni oubli".
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945 et de la Légion d'Honneur.
la rue principale d'Oradour-sur-Glane juste avant le 10 juin 1944 |
Timbre de 1947 |
Timbre de 1945 |
En début d’après-midi, vers 14h00, près de 200 soldats allemands de la division « Das Reich » encerclent le bourg et rassemblent la population sur le Champ de foire, prétendant à faire un simple contrôle d’identité.
Les hommes sont répartis en 6 groupes dans diverses granges d’Oradour tandis que les femmes et enfants sont regroupés dans l’église.
En quelques minutes, les hommes sont abattus et ensuite brulés puis, c’est au tour des femmes et enfants de subir le même sort et d’être brulés dans l’église. Une poignée d'hommes parviendront à échapper à la rafle en se cachant ou en s'échappant.
Carte philatélique Premier Jour du timbre émis en 1945 |
Le monument aux Martyrs d'Oradour a été représenté sur un timbre de l'ancienne République Démocratique d'Allemagne en 1966. |
Depuis 1946, les ruines du village martyr sont classées "Monument Historique" et le Centre de la Mémoire a été inauguré en 1999. A la suite de ce massacre, l’État décide de reconstruire un nouveau bourg juste à côté, en conservant un plan similaire à l’ancien bourg avec une architecture inspirée de l’austérité des maisons limousines.
source textuelle : www.oradour-sur-glane.fr
de nombreux vestiges ont été laissés sur place, figés dans l'instant du 10 juin 1944, comme cette Peugeot 202, garée là pour l'éternité.... |
Voici pour finir, une histoire dans l'histoire, peu connue, qui nous est rappelée par le blason ci-dessous et le nom de la commune qui le porte : Charly-Oradour.
En 1940 , suite à la défaite de l'armée française, l'Alsace et la Moselle sont annexées pour la seconde fois au Reich allemand, comme en 1870. Le village de Charly, environs 184 habitants, à la toponymie trop française est rebaptisé Karlen. Les mosellans refusant la germanisation sont contraints de s'exiler et sont expulsés sans ménagement par l'occupant allemand . Craignant la déportation dans des camps de détention en Allemagne, ils sont heureux de voir leurs trains partir vers le sud et de se voir accueillir en France non occupée. 39 habitants de Charly vont débarquer en terre limousine à Oradour, dans un cadre rural tranquille, loin des problèmes. Quelques années plus tard, le destin les rattrape cruellement : ils périront tous sous les balles et dans les flammes en ce funeste jour du 10 mai 1944.
En souvenir de ce massacre et en mémoire des victimes, le conseil municipal obtint l'ajout d'Oradour au nom de Charly en août 1950. source textuelle : http://clio-cr.clionautes.org/des-mosellans-dans-l-enfer-d-oradour-sur-glane
armoiries de Charly-Oradour (Moselle) La croix de Lorraine naissant des flammes rappelle le massacre des Lorrains à Oradour sur Glane. Ce blason est très semblable à celui d’Oradour sur Glane. |
Décorée de la Croix de Guerre 1939-1945.
Pour ceux qui voudraient se plonger plus profondément dans ces crimes de guerre de la Seconde Guerre mondiale, je les invite à visiter ce site, parmi beaucoup d'autres : → Centre de la mémoire d'Oradour sur Glane.
Herald Dick
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