Avec les alliances de familles aristocratiques , il est souvent d'usage , lorsque les deux parties sont de rang équivalent, que les descendants, pour officialiser leurs propres armoiries "écartèlent" les armes des deux parents et ainsi de suite de génération en génération ... Mais en principe, sans cumuler les figures des générations précédentes, il y a les arbres généalogiques pour cela. Sinon, au bout de trois ou quatre générations, le blason, accumulant les partitions, deviendrait illisible et imblasonnable (si je peux me permettre ce néologisme) ... Et puis la sobriété et la simplicité sont généralement de mise pour concevoir un beau blason facilement identifiable.
Eh bien , ce n'est pas l'avis de tout le monde , et nous reconnaissons bien là l'excentricité légendaire de nos voisins britanniques avec cette "chose" improbable conçue par une famille du Pays de Galles à la fin du XIXè siècle...
323 partitions et même plus de 350 si l'on compte les contre-écartelés, partis, etc... ! un vrai délire d'héraldiste ( mais il y a eu mieux ou .. pire plutôt, je vous le montrerai une autre fois, peut-être dans ma page : insolite ). Et un cauchemar pour en faire la description par blasonnement !
Par où commencer ? Eh bien c'est logique : par le quartier N°1 : " de sable aux trois têtes de cheval d'argent " , puis le N° 2 , le 3 , etc... jusqu'au dernier le N° 323.... bonne nuit !
En gros il faut la journée entière pour l'écrire et 5 heures pour le lire !!!
Alors j'ai trouvé amusant d'essayer de comprendre la structure de ce blason , aboutissement créatif d'un cerveau peut-être pas si dérangé que cela !
On peut remarquer des analogies de placement des figures dans ce qui pourrait correspondre à une division en quatre quartiers ( écartelé) :
Mais cela ne marche pas complètement , d'abord parce que le nombre de 323 n'est pas divisible par quatre, mais le produit de 17 lignes par 19 colonnes, qui sont des nombres premiers, donc la division en quartiers équivalents est impossible.
Et puis il y a des rajouts ( voir les figures passées en bichromie blanc/rose) et des décalages rang après rang. Et ce sont ces rajouts qui m'ont mis la puce à l'oreille. La solution se trouve dans le découpage en 16 blocs de différentes tailles qui se répercutent deux par deux plus 1 case qui reste toute seule :
Et voilà , ce n'était pas si compliqué !! et maintenant que nous avons décrypté la stucture, reste à analyser le contenu. En dénombrant les figures on obtient ce tableau :
La famille Lloyd se targuait d'avoir représenté tous les clans gallois dont elle était issue depuis le IXè siècle et même avant !!! Rassurez-vous, je ne vais pas essayer de les identifier , cela n'aurait aucun intérêt ! Mais il y en a un sinon deux qui me rappellent quelque chose , dont celui qui est le plus représenté :
Il est clair que ces Lloyd of Stockton n'étaient pas des gens ordinaires !!... ni modestes.
Herald Dick
Eh bien , ce n'est pas l'avis de tout le monde , et nous reconnaissons bien là l'excentricité légendaire de nos voisins britanniques avec cette "chose" improbable conçue par une famille du Pays de Galles à la fin du XIXè siècle...
Blason de la famille Lloyd of Stockton |
323 partitions et même plus de 350 si l'on compte les contre-écartelés, partis, etc... ! un vrai délire d'héraldiste ( mais il y a eu mieux ou .. pire plutôt, je vous le montrerai une autre fois, peut-être dans ma page : insolite ). Et un cauchemar pour en faire la description par blasonnement !
Par où commencer ? Eh bien c'est logique : par le quartier N°1 : " de sable aux trois têtes de cheval d'argent " , puis le N° 2 , le 3 , etc... jusqu'au dernier le N° 323.... bonne nuit !
En gros il faut la journée entière pour l'écrire et 5 heures pour le lire !!!
Alors j'ai trouvé amusant d'essayer de comprendre la structure de ce blason , aboutissement créatif d'un cerveau peut-être pas si dérangé que cela !
On peut remarquer des analogies de placement des figures dans ce qui pourrait correspondre à une division en quatre quartiers ( écartelé) :
Mais cela ne marche pas complètement , d'abord parce que le nombre de 323 n'est pas divisible par quatre, mais le produit de 17 lignes par 19 colonnes, qui sont des nombres premiers, donc la division en quartiers équivalents est impossible.
Et puis il y a des rajouts ( voir les figures passées en bichromie blanc/rose) et des décalages rang après rang. Et ce sont ces rajouts qui m'ont mis la puce à l'oreille. La solution se trouve dans le découpage en 16 blocs de différentes tailles qui se répercutent deux par deux plus 1 case qui reste toute seule :
Et voilà , ce n'était pas si compliqué !! et maintenant que nous avons décrypté la stucture, reste à analyser le contenu. En dénombrant les figures on obtient ce tableau :
La famille Lloyd se targuait d'avoir représenté tous les clans gallois dont elle était issue depuis le IXè siècle et même avant !!! Rassurez-vous, je ne vais pas essayer de les identifier , cela n'aurait aucun intérêt ! Mais il y en a un sinon deux qui me rappellent quelque chose , dont celui qui est le plus représenté :
Armoiries ( attribuées à posteriori) du Roi de Bretagne Arthur Pendragon (légende de la Table Ronde) image Wikipédia |
Armoiries ( attribuées à posteriori) du Roi des Saxons Edouard le Confesseur (1004-1066) image Wikipédia |
Il est clair que ces Lloyd of Stockton n'étaient pas des gens ordinaires !!... ni modestes.
Herald Dick
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