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lundi 24 novembre 2014

Hommage à Henri de Toulouse-Lautrec

Aujourd'hui le 24 novembre 2014, on célèbre le 150e anniversaire de la naissance du célèbre peintre et illustrateur français, qui immortalisa la vie des cabarets montmartrois et les nuits parisiennes de la fin du XIXe siècle :

http://daniel.derigal.free.fr/Oxygene%202014/asc927.htm
 Écartelé : aux premier et quatrième de gueules
à la croix vidée, cléchée et pommetée d’or (Toulouse) ;
 aux deuxième et troisième de gueules au lion d'or (Lautrec).
portrait de Toulouse-Lautrec, photo

.

 Henri de Toulouse-Lautrec

 (• Albi 1864 - † Saint-André-du-Bois 1901)

Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa
• né à Albi le 24 novembre 1864 
• mort au château de Malromé (propriété familiale), en Gironde, le 9 septembre 1901


Comtes de Toulouse
maison de Lautrec
Fils du comte Alphonse de Toulouse-Lautrec-Monfa (1838-1913) et d'Adèle Tapié de Celeyran (1841-1930), il a grandi entre Albi, le château du Bosc (demeure de ses grands-parents) et le château de Celeyran. Henri de Toulouse-Lautrec est né dans l'une des plus vieilles familles de France, descendant en effet en droite ligne des comtes de Toulouse, qui furent jusqu'au XIIIe siècle parmi les plus puissants féodaux du royaume. Cependant, cette branche cadette, malgré son nom illustre, ne vit que comme une famille aisée de la noblesse de province.
Double portrait de H. de T-L , photo-montage
signé Maurice Guibert, vers 1900
premier timbre de la Poste française émis en 1958

affiche signée H. de T-L  pour le Cabaret
 d'Aristide Bruant -1892
En 1878, deux accidents, dus en fait à une malformation osseuse, arrêtèrent sa croissance et le laissèrent difforme. C'est à cette époque qu'il commença à peindre et à dessiner, suivant les conseils de René Princeteau et de John Lewis Brown, peintres amis de la famille. En 1882, il vint étudier à Paris auprès des peintres académiques Léon Bonnat et Fernand Cormon, chez qui il rencontra Vincent Van Gogh. Il visita également les expositions impressionnistes, s'intéressa aux estampes japonaises, alors en vogue à l'époque, et devint un admirateur inconditionnel d'Edgar Degas. Vers 1885, il commença à fréquenter le Mirliton, cabaret d'Aristide Bruant — dont il illustra les plus célèbres chansons — et devint bientôt le peintre de la vie nocturne parisienne. L'univers factice et animé des cabarets et du music-hall — en particulier du Moulin-Rouge —, des théâtres et des maisons closes, constitua en effet l'essentiel de son œuvre. Usant de déploiements d'arabesques et d'aplats colorés, de contre-plongées et de cadrages particuliers, Lautrec n'eut pas son pareil pour saisir la gaieté d'un soir des cafés-concerts (l'Entrée de la Goulue, 1892, musée Toulouse-Lautrec, Albi), les paillettes factices des danseuses (Jane Avril entrant au Moulin-Rouge, 1892, Courtauld Gallery, Londres), ou la vie misérable des filles des maisons-closes (Au salon de la rue des Moulins, 1894, musée Toulouse-Lautrec).

autre affiche célèbre de H. de T-L (1896)
monogramme,  signature de  H. de T-L  






 
Au Moulin Rouge : "dressage des nouvelles" par Valentin le Désossé , tableau de H. de T-L ( 1890/1891)

deuxième timbre de la Poste française émis en 1965:
 tableau : «L´anglaise du Star au Havre» (1899)
Passionné par l'expression humaine, par le trait vrai qui révèle tout l'être, doué d'une pénétration d'analyse et d'une sensibilité exacerbée, Lautrec sut saisir dans chacune de ses œuvres, peintures, dessins, caricatures, illustrations ou affiches, le secret de l'âme humaine. Il immortalisa ainsi les grandes vedettes de l'époque, Valentin le Désossé et Marcelle Lender, la Goulue, et Yvette Guilbert. Mais, à partir de 1895, sa santé devint de plus en plus fragile, sans cesse agressée par de constants abus d'alcool. En 1901, il subit une attaque paralysante à laquelle il succomba à l'âge de trente-sept ans. Créateur prolifique, Toulouse-Lautrec laissa un nombre considérable de tableaux, de dessins, de gravures, de lithographies et d'affiches que sa mère offrit à la ville d'Albi pour constituer le musée Toulouse-Lautrec.


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troisième timbre de la Poste française émis en 2001
pour le centenaire de la mort de Toulouse-Lautrec :
 tableau : «Yvette Guilbert chantant "Linger, Longer, Loo"» (1894)
carte postale illustrée signée Lauprêtre représentant le département du Tarn, avec ses monuments, ses ressources et ses célébrités
 et notamment Toulouse-Lautrec au centre à côté de la cathédrale d'Albi, et le blason d'Albi - détails ci-dessous


Une commune française de la région d'origine de la famille : le Tarn, a choisi d'honorer le grand artiste dans ses armoiries en 1987 :   

armoiries de la commune de Montfa (Tarn) : 
"De gueules au château de Montfa d'or ajouré et flanqué à dextre et
 à senestre de deux tours couvertes, au lion du même (qui est de Lautrec)
issant du toit du château et tenant dans ses pattes une croix évidée,
 cléchée et pommetée d'or (qui est de Toulouse) au canton dextre du chef,
 le château posé sur un coupeau de sinople (le Mont Fa) chargé du monogramme
du peintre de Toulouse-Lautrec de sable".
Soutiens : deux sauvages avec leurs massues, rinceaux, pampres de vigne
Cimier : le château troubadour de Montfa qui a appartenu à la famille
 de Toulouse-Lautrec, branche Montfa.


• Site du Musée Toulouse-Lautrec, à Albi : → ICI
• autre site intéressant pour découvrir l'artiste
et visiter son œuvre :  → ICI





                      Herald, le désossé
Toulouse-Lautrec by Google

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