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mercredi 15 août 2012

15 août : Fête de l'Assomption

A ujourd'hui est un jour férié en France, comme dans la plupart des pays dont la religion catholique est traditionnellement majoritaire (sauf en Irlande) ou sinon dans quelques régions autonomes pour les états fédéraux (Allemagne - Suisse - etc...). C'est une fête fixe. On la confond souvent avec l'Ascension , qui se fête en mai ou en juin et qui elle, est une date mobile. Et sa signification est parfois oubliée ou ignorée. En France, l'enseignement public est laïc, et donc on n'y donne pas dans le détail les explications qui s'y rapportent : c'est un jour de congé, point final ! 
armoiries de la Communauté des Boulangers de Dol
Armorial Général de France (1669) - Bretagne - 
volume n° 9 - page 1129 ( blason restauré par HD)
L' Assomption, dans l'Église catholique romaine et l'Église orthodoxe, est une doctrine fondée, voire extrapolée, des récits des Évangiles selon laquelle, après sa mort, le corps de Marie, la mère du Christ, fut emporté aux cieux par les anges et réuni à son âme. Le terme « assomption » provient du verbe latin assumere, qui signifie « prendre », « enlever ».
armoiries de ville de Minsk 
(Biélorussie / Belarus)

L'Assomption fut au VIe siècle commémorée le jour de la fête de la Dormition de Marie ( la Dormition est  le terme pour désigner le décès des saints, hommes ou femmes, mais non martyrs ). Définie comme un article de foi par le pape Pie XII en 1950, l'Assomption est aujourd'hui célébrée par l'Église catholique romaine le 15 août.
armoiries de ville de Gyula (Hongrie)



L'Assomption de Marie symbolise l'élection par Dieu de celle qui a porté le Christ, Dieu fait homme. Elle fut érigée en dogme en vertu de la lex orandi (lex credendi) qui donne crédit aux croyances et pratiques anciennes des fidèles. Elle constitue un élément important de la spiritualité catholique traditionnelle, notamment dans la pratique populaire du rosaire, et fut particulièrement mise en valeur au moment de la Contre-Réforme. Ce dogme a choqué par son caractère tardif, anti-œcuménique, et par l'image de la femme qu'il semblait consacrer. Il fait néanmoins toujours partie de la doctrine officielle de l'Église catholique.

L'Église orthodoxe parle seulement de Dormition de la Vierge, fidèle en cela à la tradition ancienne, visible notamment dans l'iconographie grecque. Les églises protestantes et réformées n'admettent pas cette doctrine théologique qui, selon elles, tend à diviniser la mère de Jésus.
source : encyclopédie Encarta 

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